admin 2 Posted August 17, 2008 Partager Posted August 17, 2008 l’état de santé des enseignants grévistes de la faim continue de se dégrader Ils sont 55 enseignants contractuels à faire parler d’eux depuis plus d’un mois. Ils ont entamé, le 14 juillet dernier, une grève de la faim, soutenus par Syndicat national des professionnels de l’administration publique (SNAPAP). Objectif : exiger du ministère de l’éducation nationale la régularisation de leur situation et celle de leurs collègues contractuels. Les grévistes de la faim exigent également la réintégration de leurs collègues contractuels licenciés et de percevoir leurs arriérés de salaires, dont certains remontent à trois ans. En tout, ils sont environ 40.000 contractuels à travers tout le territoire national à demander leur intégration dans le corps de l’enseignement. Le plus ancien d’entre eux est contractuel depuis…14 ans. Après avoir usé de toutes les voies possibles (lettres ouvertes, débrayages, rassemblements…), les concernés ont décidé de recourir à cette solution extrême – la grève de la faim- en l’absence d’un écho rassurant à leurs revendications. Car, depuis le début de la grève, le département de Boubekeur Benbouzid a répondu par un silence jugé méprisant par les grévistes. Pour autant, ces derniers n’ont pas l’intention de céder et ce quel que soit le prix à payer. Il y a quelques jours, 28 des enseignants grévistes ont été évacués à l’hôpital à la suite de la dégradation de leur état de santé. Aujourd’hui, au 35 éme jour de leur mouvement, deux d’entre eux ont été mis sous alimentation artificielle. Il aura fallu une telle dégradation des conditions de santé des grévistes de la faim pour que la tutelle réagisse enfin, avec l’annonce d’une prochaine rencontre avec le secrétaire général du ministère avec pour objectif de « tenter d’entamer des négociations ». En plus de la grève de la faim, les concernés avaient appuyé leur mouvement de protestation par des sit-in devant les sièges du ministère de l’éducation et de la présidence de la République. Ces rassemblements ont été systématiquement réprimés par les forces de l’ordre. Pendant que la tutelle continue à faire la sourde oreille, l’affaire des grévistes de la faim a pris une dimension internationale : le Snapap a décidé de porter plainte contre l’Etat algérien devant le Bureau international du travail (BIT) et l’Internationale des services publics (ISP). Ces instances sont interpellées sur les violences physiques et verbales dont ont fait l’objet les manifestants lors de ces sit-in. Les ONG internationales de défense des droits de l’homme devaient aussi être saisies à cet effet. Des messages de soutien sont aussi parvenus de l’étranger aux auteurs de la contestation. A l’instar de la Fédération des travailleurs de l’éducation, affiliée à la Confédération du travail (CNT) de France, la fondation Solifonds, basée à Zurich (Suisse)…En Algérie, certaines parties ont exprimé leur soutien à ce mouvement, essentiellement des Organisations de défense de droits de l’homme, syndicales ou partisanes. TSA Citer Link to post Share on other sites
cmoi 10 Posted August 17, 2008 Partager Posted August 17, 2008 bon courage à eux pour obtenir ce qui leur est dû Citer Link to post Share on other sites
nmh 10 Posted August 17, 2008 Partager Posted August 17, 2008 bon courage à eux pour obtenir ce qui leur est dû Oui, il est toujours triste d'en arriver à de telles extrémités, je n'approuve pas vraiment ce genre de pratiques, mais il faut croire que ça fait son effet. Hum... Ne devrait-on pas dire grève de la nutrition ? Parce qu'il m'étonnerait fort que ces enseignants n'aient tout simplement pas envie de se nourrir. Entre un choix et une envie, la différence n'est pas négligeable. Citer Link to post Share on other sites
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