Zoubir8 174 Posted October 1, 2014 Partager Posted October 1, 2014 Mandat d'arrêt international contre le djihadiste français Salim Benghalem Le Monde.fr | 01.10.2014 à 12h15 • Mis à jour le 01.10.2014 à 14h14 | Par Matthieu Suc (avec Soren Seelow) Le 23 juin 2010, les policiers de la lutte antiterroriste suivent Salim Benghalem depuis son lieu de travail à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), jusqu’à Paris, où il occupe un logement à proximité du canal de l’Ourcq. Un Français sur la « liste noire » des djihadistes recherchés par les Etats-Unis : Salim Benghalem figure, depuis le 25 septembre, aux côtés de neuf autres djihadistes, sur la liste des Specially Designated Global Terrorists du Département d’Etat, qui désigne les personnes les plus dangereuses aux yeux du gouvernement américain. Le Français est accusé par Washington d'être un « bourreau » de l'organisation Etat islamique en Syrie. D’après les informations du Monde, l'homme de 34 ans est visé depuis le mois de mai par un mandat d’arrêt international émis par un juge anti-terroriste parisien dans le cadre d’une information judiciaire en cours. Mais Salim Benghalem était déjà dans la ligne de mire des services de renseignement français depuis 2010. A l’époque, il avait même été placé en garde à vue avant de ressortir libre au bout de deux jours. Le 23 juin 2010, les policiers de la lutte antiterroriste suivent Salim Benghalem depuis son lieu de travail à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), jusqu’à Paris, où il occupe un logement à proximité du canal de l’Ourcq. Originaire de Cachan, dans le Val-de-Marne, M. Benghalem était apparu dans la sphère terroriste le 1er mai 2010. Ce jour-là, il téléphone à Thamer Bouchnak, qui vient alors de purger une peine de prison pour avoir été un membre du « groupe des Buttes-Chaumont ». Cette filière avait, entre 2003 et 2005, incité une dizaine de Français âgés de moins de 25 ans et domiciliés dans le XIXe arrondissement de Paris, à partir combattre en Irak. Vidéo suggérée sur le même sujet Qui a assassiné Hervé Gourdel ? Enlevé dimanche dernier en Algérie, Hervé Gourdel a été décapité par ses ravisseurs, membres du groupe djihadiste algérien Jund al-Khilafa. Qui est ce groupe terroriste ? Réponse avec Jacques Follorou, journaliste au service international du Monde. 0:0 « JE NE SUIS NI DANS L’EXTRÊME NI DANS LA SOUPLESSE » A sa sortie de prison, M. Bouchnak prépare avec des complices l’évasion de Smaïn Ait Ali Belkacem, l’artificier de l’attentat de la station RER Musée-d’Orsay, à Paris, en 1995. C’est alors que les enquêteurs interceptent un appel téléphonique de Salim Benghalem à Thamer Bouchnak. Jusque-là connu pour une tentative de meurtre qui lui a valu une peine d’onze années de réclusion criminelle, M. Benghalem se serait radicalisé, d’après nos informations, en 2007, alors qu’il partageait une cellule à la maison d’arrêt de Fresnes avec Mohamed El Ayouni. Membre du même groupe que M.Bouchnak, M. El Ayouni a combattu en Irak. Une fois Mohamed El Ayouni et Salim Benghalem libérés, le premier présente au second Thamer Bouchnak. Les deux hommes exercent alors une emprise forte sur M. Benghalem. Celui-ci est interpellé le 6 juillet 2010 par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire. Placé en garde à vue, il est interrogé durant 37 heures avant d’être remis en liberté, les enquêteurs ne pouvant prouver sa participation au projet d’évasion. A propos de son nouvel engagement religieux, il avait assuré aux policiers : « Je ne suis ni dans l’extrême ni dans la souplesse. J’espère être dans un juste milieu. » Citer Link to post Share on other sites
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