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Lecture de la société algérienne:constat d'un sociologue


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Sociologie de l’Algérie, d’hier à aujourd’hui : merci à la manne pétrolière !

 

Lecture de la société algérienne, selon Malek Bennabi

 

Rédigé par Djilali Elabed | Lundi 6 Octobre 2014

 

 

 

 

Sociologie de l’Algérie, d’hier à aujourd’hui : merci à la manne pétrolière !

 

Voilà près de cinq années que je n’étais plus retourné en Algérie et je redécouvre un pays avec un continuum sévissant depuis plusieurs décennies. La société algérienne au niveau culturel (au sens anthropologique) n’a que très peu évolué, connaissant les mêmes carences et la même inefficacité, alors même que les opportunités et les ressources sont disponibles avec une telle abondance qu’elle rendrait envieux la plupart des pays du monde.

 

Mais on observe aussi un important changement tant par son ampleur que par sa généralisation : en Algérie, l’argent coule à flot. Pour étouffer dans l’œuf la grogne sociale et empêcher la contagion du printemps arabe, le pouvoir accorde des aides et finance à tour de bras, et les Algériens en profitent souvent sans contrepartie : primes aux fonctionnaires, subventions à l’achat de voitures ou de construction immobilière, subventions à la création d’entreprises, aides à la formation professionnelle… Merci à la manne pétrolière !

 

Une anomie collective

À côté de cela, l’Algérie souffre des mêmes maux et les Algériens n’ont pas opéré les changements culturels et psychologiques nécessaires pour entamer une nouvelle ère de développement économique et sociale, voire civilisationnel.

 

Comme l’a si souvent rappelé le penseur algérien Malek Bennabi, le problème est d’ordre culturel − ensemble de normes et de valeurs qui orientent les comportements et forgent une réelle cohésion sociale. « De la culture, c’est cette synthèse d’habitudes, de talents, de traditions, de goûts, d’usages, de comportements, d’émotions, qui donnent un visage à une civilisation, et lui donne ses deux pôles, comme le génie d’un Descartes et l’âme d’une Jeanne d’Arc » (Malek Bennabi, Les Conditions de la renaissance, Éd. El Bourhane, 1954, p. 101).

 

À travers son ouvrage Les Conditions de la renaissance, publié en 1954, on peut s’apercevoir que les maux dont souffre la société algérienne sont restés les mêmes. Il est inutile de se voiler la face : la décolonisation n’a pas produit de transformations profondes de l’être post-almohadien qui, depuis la période d’Ibn Khaldoun, erre puisque ayant perdu les racines qui ont fait sa grandeur passée, racines qui fondent une identité individuelle et collective.

 

En effet, en Algérie, et contrairement au discours souvent simpliste et à l’image trompeuse, il n’existe pas de conscience collective, ou du moins n’est-elle que superficielle, de même que la solidarité, au sens durkheimien, fait défaut. Une véritable anomie largement perceptible par l’observateur s’ancre dans la vie des individus à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie économique et sociale.

 

Il n’y a qu’à observer l’anarchie dans la construction immobilière pour s’en rendre compte, où chaque famille bâtit sa maison sans normes réglementaires ni esthétiques ; les maisons se côtoient sans aucune harmonie qu’il s’agisse de la taille, de la couleur, de la finition ou des matériaux utilisés. « Quand le sens éthique disparaît d’une société, celle-ci se disloque, se désagrège, s’émiette. Cette dislocation a sa cause dans la réapparition chez les individus d’instincts antisociaux » (Idem, ibidem, p. 105).

 

La solidarité : une idée morte

On note de même que la notion d’intérêt général n’a que très peu de résonance et ne structure nullement les comportements individuels : l’individualisme prime. L’absence de conscience collective − et sa matérialisation qu’est l’intérêt général − se manifeste clairement au regard du relatif manque de propreté dans les villes comme dans les campagnes. Le même constat peut être fait au niveau de la conduite automobile où le plus fort domine, en prenant le risque d’engendrer des accidents mortels pouvant décimer une famille entière.

 

S’il existe une solidarité celle-ci n’est pas institutionnalisée ni rationalisée, mais apparaît comme un ensemble de rituels que la norme religieuse impose ou qui naît d’un mouvement spontané et émotif (par exemple, lors d’émissions télévisées) sans pour autant que cela transforme les individus en profondeur. C’est ainsi qu’il est n’est pas rare de croiser des individus errant dans les rues sans qu’aucune institution ne prenne en charge ces personnes abandonnées de tous.

 

Cette solidarité reste du domaine de la théorie et n’a que peu d’application concrète ; il s’agit pour reprendre Malek Bennabi d’« idées mortes ». Ce qui ressort de cette société, c’est aussi le renoncement et la passivité face à une forme de décadence ; chaque Algérien se déculpabilise alors en alimentant une constante rhétorique faisant porter sur les pouvoirs publics la responsabilité de son malheur.

 

Corruption et népotisme érigés en système

Cette attitude et cette construction mentale conduisent à une complète démobilisation contribuant ainsi à maintenir et même à aggraver la situation. Cette ambiance générale, synonyme plus ou moins de culture chez Bennabi, étouffe la moindre bonne initiative. C’est ainsi qu’en côtoyant les Algériens de tout bord et de toutes « classes » on peut se rendre compte que ce pays est aussi peuplé de personnalités extraordinaires et d’une grande honnêteté mais que cette ambiance et ce système broient au quotidien.

 

Bien évidemment, on ne peut omettre d’évoquer la corruption et le népotisme érigés en système puisqu’ils n’épargnent personne, qu’il s’agisse des puissants ou des petites gens. Le « mal » est tellement répandu qu’il en devient une norme ; norme destructrice qui sape la confiance et empêche tout développement. C’est un véritable renversement de valeurs.

 

« À ce stade de l’évolution − le stade laïque −, le vol inspire non pas le repentir, mais la peur ou tout au plus la honte. Cependant, il y a encore un degré au-dessous de ce stade, quand le vol acquiert une place reconnue et presque honorable dans le folklore. Cela arrive généralement dans une société dissoute, où le réflexe religieux a disparu, ainsi que son résidu laïque et la contrainte sociale, avec les institutions originelles » (Idem, ibidem, p. 106). « On voit encore en Algérie des cas qui marquent ce stade d’évolution dans lequel le vol n’est ni immoral ni amoral, mais est une simple plaisanterie, une facétie que le voleur lui-même raconte complaisamment disant amplement “J’ai volé” » (Idem, ibidem, p. 106).

 

Ainsi, Malek Bennabi montre dans plusieurs de ses ouvrages que l’islam ne joue plus le rôle de catalyseur d’idées comme ce fut le cas par le passé, il n’est plus cette énergie, ce souffle qui transforme les raisons et les cœurs. « On dit que la société musulmane vit selon le précepte coranique. Il serait cependant plus juste de dire qu’elle parle selon le précepte coranique, parce qu’il y a absence d’une logique dans son comportement islamique » (Idem, ibidem, p. 111).

 

****

Djilali Elabed est enseignant en sciences économiques et sociales.

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ça aide a comprendre ce que nous voyons tous les jours sans trouver les mots et les notions pour interpreter -je trouve qu'il decrit bien la situation...c'est vraiment comme ça par contre il n'apporte pas de solution ,ce qui est dommage .

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Guest Damnée

Je suis d'accord quand il dit qu'il n'existe plus de conscience collective mais pas entièrement quant à la responsabilité des autorités publiques dans ce qui arrive au pays...

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c'est tellement vrai qu'on se sent tous concernés , mais les choses s'empirent jour après jour ,

il faut qu'il y est une réforme proprement dite sur tous les axes , avec plus de volonté(c'est ce qui manque justement)

 

--------------------------------------------------

 

on peut pas reformer ce qui est culturel ,l'etat ne peut pas changer nos pensées et nos deviances :

 

comment veux tu que l'etat retablisse la solidarité par exemple -qui s'est perdu et qui etait une de nos valeurs ( aujourd'hui tu as des enfants qui placent en institution leurs propres parents !)..

comment veux tu enlever aux gens l'attrait du coté materiel de la vie -aujourd'hui les gens ne pensent qu'a ça .

comment veux tu rendre immoral le vol dans la tete des gens avec une loi -on peut punir le vol par une peine de prison -mais le rendre immoral est impossible comme cela l'etait avant ,c'est impossible .

 

l'individualisme comment veux tu y remedier avec une loi ?...

 

peut etre que nous accedons a la modernité car tout ça fait partie des societes civilisées ou ces valeurs sont uniquement intitutionalisées(impot et redistribution, maison de retraite ,allocation familiale ,securité sociale ect ect ) par des organismes mais elles ne sont plus dans la tete des gens .

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Bonjour segalas

 

Sociologie de l’Algérie, d’hier à aujourd’hui : merci à la manne pétrolière !

 

Lecture de la société algérienne, selon Malek Bennabi

 

Rédigé par Djilali Elabed | Lundi 6 Octobre 2014

 

 

 

 

Sociologie de l’Algérie, d’hier à aujourd’hui : merci à la manne pétrolière !

 

Voilà près de cinq années que je n’étais plus retourné en Algérie et je redécouvre un pays avec un continuum sévissant depuis plusieurs décennies. La société algérienne au niveau culturel (au sens anthropologique) n’a que très peu évolué, connaissant les mêmes carences et la même inefficacité, alors même que les opportunités et les ressources sont disponibles avec une telle abondance qu’elle rendrait envieux la plupart des pays du monde.

 

Mais on observe aussi un important changement tant par son ampleur que par sa généralisation : en Algérie, l’argent coule à flot. Pour étouffer dans l’œuf la grogne sociale et empêcher la contagion du printemps arabe, le pouvoir accorde des aides et finance à tour de bras, et les Algériens en profitent souvent sans contrepartie : primes aux fonctionnaires, subventions à l’achat de voitures ou de construction immobilière, subventions à la création d’entreprises, aides à la formation professionnelle… Merci à la manne pétrolière !

 

Une anomie collective

À côté de cela, l’Algérie souffre des mêmes maux et les Algériens n’ont pas opéré les changements culturels et psychologiques nécessaires pour entamer une nouvelle ère de développement économique et sociale, voire civilisationnel.

 

Comme l’a si souvent rappelé le penseur algérien Malek Bennabi, le problème est d’ordre culturel − ensemble de normes et de valeurs qui orientent les comportements et forgent une réelle cohésion sociale. « De la culture, c’est cette synthèse d’habitudes, de talents, de traditions, de goûts, d’usages, de comportements, d’émotions, qui donnent un visage à une civilisation, et lui donne ses deux pôles, comme le génie d’un Descartes et l’âme d’une Jeanne d’Arc » (Malek Bennabi, Les Conditions de la renaissance, Éd. El Bourhane, 1954, p. 101).

 

À travers son ouvrage Les Conditions de la renaissance, publié en 1954, on peut s’apercevoir que les maux dont souffre la société algérienne sont restés les mêmes. Il est inutile de se voiler la face : la décolonisation n’a pas produit de transformations profondes de l’être post-almohadien qui, depuis la période d’Ibn Khaldoun, erre puisque ayant perdu les racines qui ont fait sa grandeur passée, racines qui fondent une identité individuelle et collective.

 

En effet, en Algérie, et contrairement au discours souvent simpliste et à l’image trompeuse, il n’existe pas de conscience collective, ou du moins n’est-elle que superficielle, de même que la solidarité, au sens durkheimien, fait défaut. Une véritable anomie largement perceptible par l’observateur s’ancre dans la vie des individus à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie économique et sociale.

 

Il n’y a qu’à observer l’anarchie dans la construction immobilière pour s’en rendre compte, où chaque famille bâtit sa maison sans normes réglementaires ni esthétiques ; les maisons se côtoient sans aucune harmonie qu’il s’agisse de la taille, de la couleur, de la finition ou des matériaux utilisés. « Quand le sens éthique disparaît d’une société, celle-ci se disloque, se désagrège, s’émiette. Cette dislocation a sa cause dans la réapparition chez les individus d’instincts antisociaux » (Idem, ibidem, p. 105).

 

La solidarité : une idée morte

On note de même que la notion d’intérêt général n’a que très peu de résonance et ne structure nullement les comportements individuels : l’individualisme prime. L’absence de conscience collective − et sa matérialisation qu’est l’intérêt général − se manifeste clairement au regard du relatif manque de propreté dans les villes comme dans les campagnes. Le même constat peut être fait au niveau de la conduite automobile où le plus fort domine, en prenant le risque d’engendrer des accidents mortels pouvant décimer une famille entière.

 

S’il existe une solidarité celle-ci n’est pas institutionnalisée ni rationalisée, mais apparaît comme un ensemble de rituels que la norme religieuse impose ou qui naît d’un mouvement spontané et émotif (par exemple, lors d’émissions télévisées) sans pour autant que cela transforme les individus en profondeur. C’est ainsi qu’il est n’est pas rare de croiser des individus errant dans les rues sans qu’aucune institution ne prenne en charge ces personnes abandonnées de tous.

 

Cette solidarité reste du domaine de la théorie et n’a que peu d’application concrète ; il s’agit pour reprendre Malek Bennabi d’« idées mortes ». Ce qui ressort de cette société, c’est aussi le renoncement et la passivité face à une forme de décadence ; chaque Algérien se déculpabilise alors en alimentant une constante rhétorique faisant porter sur les pouvoirs publics la responsabilité de son malheur.

 

Corruption et népotisme érigés en système

Cette attitude et cette construction mentale conduisent à une complète démobilisation contribuant ainsi à maintenir et même à aggraver la situation. Cette ambiance générale, synonyme plus ou moins de culture chez Bennabi, étouffe la moindre bonne initiative. C’est ainsi qu’en côtoyant les Algériens de tout bord et de toutes « classes » on peut se rendre compte que ce pays est aussi peuplé de personnalités extraordinaires et d’une grande honnêteté mais que cette ambiance et ce système broient au quotidien.

 

Bien évidemment, on ne peut omettre d’évoquer la corruption et le népotisme érigés en système puisqu’ils n’épargnent personne, qu’il s’agisse des puissants ou des petites gens. Le « mal » est tellement répandu qu’il en devient une norme ; norme destructrice qui sape la confiance et empêche tout développement. C’est un véritable renversement de valeurs.

 

« À ce stade de l’évolution − le stade laïque −, le vol inspire non pas le repentir, mais la peur ou tout au plus la honte. Cependant, il y a encore un degré au-dessous de ce stade, quand le vol acquiert une place reconnue et presque honorable dans le folklore. Cela arrive généralement dans une société dissoute, où le réflexe religieux a disparu, ainsi que son résidu laïque et la contrainte sociale, avec les institutions originelles » (Idem, ibidem, p. 106). « On voit encore en Algérie des cas qui marquent ce stade d’évolution dans lequel le vol n’est ni immoral ni amoral, mais est une simple plaisanterie, une facétie que le voleur lui-même raconte complaisamment disant amplement “J’ai volé” » (Idem, ibidem, p. 106).

 

Ainsi, Malek Bennabi montre dans plusieurs de ses ouvrages que l’islam ne joue plus le rôle de catalyseur d’idées comme ce fut le cas par le passé, il n’est plus cette énergie, ce souffle qui transforme les raisons et les cœurs. « On dit que la société musulmane vit selon le précepte coranique. Il serait cependant plus juste de dire qu’elle parle selon le précepte coranique, parce qu’il y a absence d’une logique dans son comportement islamique » (Idem, ibidem, p. 111).

 

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Djilali Elabed est enseignant en sciences économiques et sociales.

 

Merci pour cet article concis, clair et précis. Tout y est et il n'y a rien à ajouter ni à jeter...:):):)

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Ainsi, Malek Bennabi montre dans plusieurs de ses ouvrages que l’islam ne joue plus le rôle de catalyseur d’idées comme ce fut le cas par le passé, il n’est plus cette énergie, ce souffle qui transforme les raisons et les cœurs. « On dit que la société musulmane vit selon le précepte coranique. Il serait cependant plus juste de dire qu’elle parle selon le précepte coranique, parce qu’il y a absence d’une logique dans son comportement islamique

 

cette idée de tout reformateur en terre d'islam ...et benabi en est un de plus je dirais ....ne peut franchir l'islamiquement correct ....

 

ainsi cette notion d'islam producteur d'idée est plus que douteuse ....la seule péeriode ou la terre d'islam etait productice et plain de créativité corespond aussi a la periode ou l'islam etait critiqué dans ses dogmes dans son orthodoxie ...et je peut affirmé que la civilisation d'alors s'est faite en depis de l'islam et par transgression de ses dogmes et pratiques !

donc chercher dans les fondement islamique l'idée de civilisation est vain !

j'ai eu plusieurs foi l'occasion de parler de cela en plus de details !

 

il suffit par exemple d'examiner les biographie des acteurs de cette civilisation ..philosophe scentifiques ..et autres penseur pour se rendre compte qu'il avaient souvent eu a etre condamner ...pour heresie ou du moins presseé par le stenants de l'orthodoxie ....le mouvement scientifique en terre d'islam n'a jamais éte un mouvement structuré ...continu ...il a toujours dependu de calif plus ou moins mecenes ....avec des avancés et des reculs ...jusqu(a ce que l'orthodoxie reprennent le control des chose et s'en etait fini de ce elan de civilisation ....les ibn sina et ibn rocd s'effacerent de la scene pour laisser la place a ibn taymya et consort ....

 

un autre element pur survire le mouvement scientifique et philosophique etait toujours tenu dans les limite ...leur pensée ne devait etre qu'en tant que justification de la a'aquida ...et non comme un processus producteur de partique de la rason par les masses ...et pouvant créer de la modernité pour tous !

 

pour résumer ...je dirais que lacivilisation peut largement se passer de la religion pour etre ..et que la main mise des religieux sur la vie sociale est une barrierre anti civilisation ..

 

benabi fait de bon diagnostics mais s'arrete la ou commence les proposition de solutions idoines ...il ne fait que critiquer les comportement extreme de la religion sans oser allez au fond et de dire que le blocage vient du message remigieux lui meme !

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cette idée de tout reformateur en terre d'islam ...et benabi en est un de plus je dirais ....ne peut franchir l'islamiquement correct ....

 

ainsi cette notion d'islam producteur d'idée est plus que douteuse ....la seule péeriode ou la terre d'islam etait productice et plain de créativité corespond aussi a la periode ou l'islam etait critiqué dans ses dogmes dans son orthodoxie ...et je peut affirmé que la civilisation d'alors s'est faite en depis de l'islam et par transgression de ses dogmes et pratiques !

donc chercher dans les fondement islamique l'idée de civilisation est vain !

j'ai eu plusieurs foi l'occasion de parler de cela en plus de details !

 

il suffit par exemple d'examiner les biographie des acteurs de cette civilisation ..philosophe scentifiques ..et autres penseur pour se rendre compte qu'il avaient souvent eu a etre condamner ...pour heresie ou du moins presseé par le stenants de l'orthodoxie ....le mouvement scientifique en terre d'islam n'a jamais éte un mouvement structuré ...continu ...il a toujours dependu de calif plus ou moins mecenes ....avec des avancés et des reculs ...jusqu(a ce que l'orthodoxie reprennent le control des chose et s'en etait fini de ce elan de civilisation ....les ibn sina et ibn rocd s'effacerent de la scene pour laisser la place a ibn taymya et consort ....

 

un autre element pur survire le mouvement scientifique et philosophique etait toujours tenu dans les limite ...leur pensée ne devait etre qu'en tant que justification de la a'aquida ...et non comme un processus producteur de partique de la rason par les masses ...et pouvant créer de la modernité pour tous !

 

pour résumer ...je dirais que lacivilisation peut largement se passer de la religion pour etre ..et que la main mise des religieux sur la vie sociale est une barrierre anti civilisation ..

 

benabi fait de bon diagnostics mais s'arrete la ou commence les proposition de solutions idoines ...il ne fait que critiquer les comportement extreme de la religion sans oser allez au fond et de dire que le blocage vient du message remigieux lui meme !

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je peux etre d'accord avec ce que tu dis belkarem ,mais au jour d'aujourd'hui ,en 2014 , en algerie dire que les problemes sont dus a un exces de religion c'est avoir mal suivi l'evolution de la societe : je crois qu'il y en a meme plus ,il reste les murs et le blabla usuel dans les rues mais quand tu regardes au microscope ,la religion est loin d'occuper le centre d'interet de la jeunesse algerienne ...a moins que tu consideres qu'adorer le dieu dinars ou euro c'est de la religion - ou bien faire des dossiers ansej habitation ect c'est faire sa priere lol!...non le probleme c'est l'interet pour le coté materiel au detriment de toutes autres valeurs! dinar is king et la fin justifie les moyens !- la religion n'est plus qu'un camouflage pour avancer vers cette fin.

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je peux etre d'accord avec ce que tu dis belkarem ,mais au jour d'aujourd'hui ,en 2014 , en algerie dire que les problemes sont dus a un exces de religion c'est avoir mal suivi l'evolution de la societe : je crois qu'il y en a meme plus ,il reste les murs et le blabla usuel dans les rues mais quand tu regardes au microscope ,la religion est loin d'occuper le centre d'interet de la jeunesse algerienne ...a moins que tu consideres qu'adorer le dieu dinars ou euro c'est de la religion - ou bien faire des dossiers ansej habitation ect c'est faire sa priere lol!...non le probleme c'est l'interet pour le coté materiel au detriment de toutes autres valeurs! dinar is king et la fin justifie les moyens !- la religion n'est plus qu'un camouflage pour avancer vers cette fin.

 

il faudrait que je devellope ....pour monter an quoi l'attitude religieuse ..la pensée religieuse interfère en negatif le plus souvent sur la formation d'un citoyen libre et responsable ..et comprenant surtout son engagement citoyen comme un systeme de solidarité et de coopearation a un vie commune ou le problème des uns peut se resoudre avec ceux des autres ....c'est l'idée mémé de responsabilité qui est au centre en tant que valeur absolue qui fait defaut ....

l'idée religieuse part du fait que seul dieu est acteur de la marche du monde : il est même predestiné ...devant un acte anti social comme jeter les detritus par le balcon du 5 eme etage ....la réflexion ce n'est souvent pas d'aller discuter de cela avec l'auteur de l'acte ou sa denonciation ...non c'est souvent le fatalisme : ma ykhefch ma rabi .... ou cette attitude de faire des enfants ...et d’accélérer les problèmes démographique ....rabbi ma yferrath !

 

la propreté est souvent vu comme un acte de purification que de propreté réelle ....je peut ecrir deux page sur cette vision des chose liés au sacré et qui éloigne des normes citoyenne de responsabilité en groupe !

 

la solidarité n'est vu non en tant qu’acte liant les membres mais en tant qu'acte d’adhérence a une valeur religieuse et sa forme est souvent inopérante ....faire le couffin de ramadan par exemple s'est exonérer a peut de frais ( 1 mois par ans) de ce que doit reprsente ce terme dans une société solidaire ! payer sa zakat et tricher avec les impots a le meme ressort de conduite !

 

bref pour résumer le probleme c'est comment passer d'action faite pour dieu et selon des valeurs definies une fois pour toute ...a l'action d'organisation rationelle du vivre ensemble par le respect de règles commune ....

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Que des algériens jettent des poubelles de leurs voitures, de leurs apparts...c'est de la faute de l'islam...c'est vident!

 

Que 90% des jeunes algériens insultent Dieu avec des ''n3adine r****'', c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Qu'une grande partie des algériens se drogue et se pique...c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Que les villas soient construites d'une facon chaotique, c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Que rechwa fasse des dégats, c'est de la faute de l'islam...c'est vident!

 

Que des algériens jettemt des bouteilles de bière dans les plages, c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

 

Qu'un retraité s'improvise philosophe pour passer le temps, c'est de la faute de l'islam ...c'est évident

 

Que faire devant tant d'évidences?!

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ça aide a comprendre ce que nous voyons tous les jours sans trouver les mots et les notions pour interpreter -je trouve qu'il decrit bien la situation...c'est vraiment comme ça par contre il n'apporte pas de solution ,ce qui est dommage .

 

Ce n'est pas à lui de trouver les solutions ,c'est aux algériens qui sont concernés.

Mais la maladie est est très grave

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Guest Padawan
Que des algériens jettent des poubelles de leurs voitures, de leurs apparts...c'est de la faute de l'islam...c'est vident!

 

Que 90% des jeunes algériens insultent Dieu avec des ''n3adine r****'', c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Qu'une grande partie des algériens se drogue et se pique...c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Que les villas soient construites d'une facon chaotique, c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

Que rechwa fasse des dégats, c'est de la faute de l'islam...c'est vident!

 

Que des algériens jettemt des bouteilles de bière dans les plages, c'est de la faute de l'islam...c'est évident!

 

 

Qu'un retraité s'improvise philosophe pour passer le temps, c'est de la faute de l'islam ...c'est évident

 

Que faire devant tant d'évidences?!

 

Du tout, mais c'est un peu la faute, de toute façon j'irai prier pour me faire pardonner le vendredi prochain. :)

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