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"Le bikini responsable des séismes en Algérie?"


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Assalam oualeikoum

J'ai rencontré hier une jeune femme algérienne en France. Durant toute la soirée on a discuté.

Djatt mane el blad.

Wallah j'ai apprécié de discuter avec elle. Sympa, décontractée, non voilée. Bref, super. Elle est divorcée, s'est remariée et a deux enfants.

Elle devait retourner le lendemain en Algérie.

On a bu un café en soirée à Paris.

On a discuté Dinn.

Elle a suivi l'option sciences islamiques au lycée.

Galtli, "s'il y a des séismes en Algérie, c'est pour rappeler aux Algériens qu'ils s'éloignent trop du Dinn.

En France, il y en a pas, car, eux, ils sont perdus. Allah ne compte plus les récuper. Donc pas besoin de leur envoyer des séismes".

Ghalit 'ha tahdar.

On ne contredit pas une femme qui peut être gentille par ailleurs...

 

Mais wallahi al 3adhim, dhahkatni.

Puis, je viens de trouver cet article.

je ne suis pas le seul à être étonné de ces dérives obscurantistes...

 

ps: je vous conseille également l'article qui montre ces dérives obscurantistes même chez de jeunes diplômés.

 

Bonne lecture yal khawa.

Allah i hafadhna mane el mounafikoune.

 

Sexe, jeunes et politique en Algérie - Le Monde diplomatique

Sexe, jeunes et politique en Algérie, par Pierre Daum (Le Monde diplomatique, aot 2014)

En Algérie, la tension est d'autant plus vive que l'immigration et Internet ont généralisé la connaissance de pratiques amoureuses ... par Pierre Daum, août 2014.

 

 

Selon les fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie.

 

Un article de Jeune Afrique.

 

Islam : l'Algérie et la halal mania, ou l'empire de la bigoterie

islam(931) - éducation(232) - mosquée(94) - gouvernement algérien(43)

08/10/2014 à 12:20 Par Cherif Ouazani

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Salon international du livre en Algérie. Salon international du livre en Algérie. © CITIZENSIDE/FAYCAL NECHOUD / AFP

 

Si en Algérie l'islamisme politique a été neutralisé et le jihadisme circonscrit, à défaut d'être éradiqué, la bigoterie, elle, progresse de manière préoccupante.

 

L'exécution, le 24 septembre, d'un ressortissant français dans le massif du Djurdjura, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger, est-il le signe d'une radicalisation des esprits, voire d'un renouveau du terrorisme en Algérie ? Rien n'est moins sûr, les premiers éléments de l'enquête ayant établi que les ravisseurs ne sont pas de nouvelles recrues jihadistes mais des vétérans des Groupes islamiques armés (GIA), survivance d'un passé pratiquement révolu depuis l'adoption par référendum, en 2005, de la politique de réconciliation nationale engagée par Abdelaziz Bouteflika.

 

Mais la nette diminution des capacités de nuisance des groupes terroristes et le recul de l'islamisme politique qui l'a accompagnée contrastent avec le regain de religiosité, voire de bigoterie que connaît la société algérienne.

 

Premier indice de cette tendance : la croissance exponentielle de l'affluence dans les mosquées. Laquelle s'explique en partie par ce que les Algériens appellent avec humour "promotion zelzla" (promotion "tremblement de terre"), désignant par là "les croyants de la peur", dont la vocation apparaît comme par magie à la suite d'une catastrophe naturelle. Séismes et répliques entretiennent ainsi l'assiduité dans les lieux de culte.

 

Selon les fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie.

 

"Chez nous, ironise Hanane, étudiante en sociologie à Sétif, la panique fait le bigot." Le 1er août, à la suite d'un tremblement de terre (six morts et beaucoup de dégâts dans le vieux bâti de la capitale) dont l'épicentre se situait à une vingtaine de kilomètres au large d'Alger, les mosquées ont accueilli plus de fidèles que d'habitude, génération spontanée de pratiquants convaincus que "tout cela est de la faute des femmes qui se dénudent sur les plages et se prélassent au soleil, indifférentes au regard des hommes".

 

Ainsi, selon ces fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie. L'indigence de la vie politique n'est sans doute pas étrangère au recentrage des débats sur des thèmes sociétaux ou, en l'occurrence, sur des tartufferies relayées par les médias et les réseaux sociaux, et dont l'opinion est devenue friande.

La controverse, jamais innocente

 

Yadjouz aw la yadjouz ? "Licite ou illicite ?" Chez certains, la controverse n'est jamais innocente et l'arrière-pensée politique toujours de mise. On instille le doute, quitte à travestir les faits. Exemple : des télécoranistes (de plus en plus nombreux avec la libéralisation de l'audiovisuel) ont ainsi dénoncé l'importation par des opérateurs privés de viande rouge prétendument non halal. Et de s'en prendre au laxisme du gouvernement coupable d'autoriser le commerce de viande bovine importée sans vérifier si les conditions d'abattage des bêtes au Brésil, en Argentine ou en France respectent les préceptes de l'islam.

 

"Ces carcasses sont-elles halal ?" s'interroge Cheikh Chemsedine, prédicateur vedette de la chaîne Ennahar TV. Pour étayer son propos, il propose des images non datées tournées dans un abattoir d'Amérique latine. Durant une semaine, le débat fait rage, jusqu'au jour où l'on s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une guerre entre importateurs.

 

Autre sujet de controverse entretenue par les télécoranistes : les crédits Ansej, du nom de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes, un dispositif mis en place par le gouvernement pour promouvoir l'autoentrepreneuriat chez les jeunes. Certains imams ont dénoncé ce système en invoquant le caractère illicite du riba ("l'usure"), les prêts étant assortis de versements d'intérêts.

 

"C'est une attitude totalement hypocrite, déplore Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses. Ces pseudo-imams encouragent la fraude fiscale, qu'ils présentent comme une ruse commerciale et non comme une atteinte à la loi. Tout comme ils déclarent licite le paiement de pots-de-vin pour faire passer un conteneur de marchandise contrefaite, voire avariée. Bien sûr, il s'agit d'une infime minorité de nos fonctionnaires, dont le comportement menace la longévité professionnelle."

Les enseignements de la "tragédie nationale"

 

Selon lui, le regain de religiosité ne saurait effacer les enseignements tirés de la "tragédie nationale", à savoir l'insurrection islamiste des années 1990. "La décennie noire n'est pas un simple accident de l'Histoire, mais le fruit d'une agrégation de dysfonctionnements au sein de deux institutions de la République : l'école et la mosquée. Résultat : dilution de l'islam ancestral au profit d'un islam importé totalement étranger aux valeurs de cohabitation religieuse pacifique qui ont, de tout temps, caractérisé la société algérienne."

 

Parallèlement au traitement militaire et politique du phénomène jihadiste, un effort de réflexion a été engagé au début des années 2000 pour prémunir la société contre toute tentation de récidive. Premier chantier, l'école. Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il s'agit de revoir de fond en comble les programmes en matière d'éducation islamique : "Les livres scolaires semblent destinés à former des muftis [hommes de religion énonçant des avis juridiques] plutôt que des citoyens."

 

Instruction a été donnée au département de Nouria Benghebrit, ministre de l'Éducation nationale, de réviser en profondeur la teneur des cours d'éducation islamique afin de s'assurer que l'école, le collège et le lycée soient totalement imperméables à "l'idéologisation de la religion".

 

Déficit en cadres abyssal

 

Pour Mohamed Aïssa, l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques a engendré deux perceptions antagonistes de l'islam, l'un, officiel et au service de l'État, l'autre, revendicatif.

 

"L'islam n'est ni l'un ni l'autre, et l'extrémisme est le résultat de ces errements. Il faut réhabiliter notre islam ancestral. Celui de Cordoue. Un islam accepté par l'autre et acceptant l'autre. Notre référent religieux national ? Nous sommes des sunnites de rite malékite ouverts aux autres rites - ibadite, caractéristique de la région du M'Zab, hanafite, fruit de la longue présence [cinq siècles] ottomane et à l'écoute de l'exégèse hanbalite -, car notre société doit s'adapter au temps et à l'espace. Notre islam cohabite pacifiquement avec les autres cultes, héritage de notre histoire."

 

Comment débarrasser le référent religieux national de l'étiquette d'islam officiel ? "C'est toute la difficulté de la tâche. Comment l'État doit-il gérer le culte, sans interférer dans sa pratique ?" D'abord en faisant en sorte que les lieux de culte ne soient pas confiés à de faux prédicateurs et à de vrais charlatans. "Notre islam est celui des Lumières, pas celui de la roqia ["exorcisme"]. Notre imam n'a pas vocation à interdire ou à autoriser, mais à être un modèle de rectitude."

 

Mais le déficit en encadrement est abyssal. "Nous ne disposons que de 23 000 cadres pour gérer nos 17000 mosquées, explique Mohamed Aïssa, et la majorité des 120 diplômés annuels en sciences islamiques se révèle incapable de diriger la prière. Pis, nombre d'entre eux constituent des vecteurs de propagation d'idées radicales, car la gestion des salles de prière des campus universitaires échappe à notre vigilance." Vigilance dont fait heureusement preuve l'écrasante majorité d'une population vaccinée par la décennie noire.

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si on s'éloigne un peu des choses rationnelles, je dirais qu'il pleut la ou c'est mouillé, et il y a des séismes répétés la ou on en donne trop d'importance et toujours effrayé à l'idée qu'il y en ai un

 

bon, au japon, je crois qu'ils sont hors course !

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si on s'éloigne un peu des choses rationnelles, je dirais qu'il pleut la ou c'est mouillé, et il y a des séismes répétés la ou on en donne trop d'importance et toujours effrayé à l'idée qu'il y en ai un

 

bon, au japon, je crois qu'ils sont hors course !

 

Ils savent ce qu'ils leur reste à faire: construire des mosquées.

 

Djabli Rabi, fi Dzayer woulina lal djahiliya.:ranting2:

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que d absurdités collees au nom de la religion comme si que les seismes ne sont pas un effet naturel

 

Le pire, c'est que cette dame me racontait cela avec conviction.

Purée! Dire qu'elle a des enfants.

 

Les pauvres.

Bonjour le bourrage de crâne.:ranting2:

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Le pire, c'est que cette dame me racontait cela avec conviction.

Purée! Dire qu'elle a des enfants.

 

Les pauvres.

Bonjour le bourrage de crâne.:ranting2:

 

salut

 

et selon sa mentalité elle ne devrait pas non plus discuter avec un homme assise a une terrasse de bistrot mais être a la maison avec son mari et ses enfants...

 

que se passera t-il quand il y aura le monokini ?....

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salut

 

et selon sa mentalité elle ne devrait pas non plus discuter avec un homme assise a une terrasse de bistrot mais être a la maison avec son mari et ses enfants...

 

que se passera t-il quand il y aura le monokini ?....

 

Moi, je rentrerais alors au pays...

Dirict:crazy:

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salut

 

et selon sa mentalité elle ne devrait pas non plus discuter avec un homme assise a une terrasse de bistrot mais être a la maison avec son mari et ses enfants...

 

que se passera t-il quand il y aura le monokini ?....

 

- elle était en voyage à Marseille, sa famille était restée fel bled,

- je pense qu'en essayant de m'expliquer, elle avait des hassanates...

- mra kil louiz

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Galtli, "s'il y a des séismes en Algérie, c'est pour rappeler aux Algériens qu'ils s'éloignent trop du Dinn.

En France, il y en a pas, car, eux, ils sont perdus. Allah ne compte plus les récuper. Donc pas besoin de leur envoyer des séismes".

 

 

:roflmao::roflmao::roflmao:

 

Ghir etzewadj biha tetfahmou nta wyaha , 3a9lya wahda ! Meghlou9ine 3' double six ! :mdr:

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Ils savent ce qu'ils leur reste à faire: construire des mosquées.

 

Djabli Rabi, fi Dzayer woulina lal djahiliya.:ranting2:

 

Euh ... la plupart des algériens ... ( surtout ar'ridjal al mokhadramine ... ) 3aychine bin l'djahiliya wél'islam ... :ermm:

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ça déresponsabilise, c'est fou.

c'est tellement plus confortable de penser que Dieu décide de tout...

personnellement ça me choque de voir que les gens semblent ne pas percevoir le côté blasphématoire de dire que Dieu punit le bikini et laisse se perpétrer des crimes aussi horrible l'un que l'autre...

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Guest Miss angel
c'est tellement plus confortable de penser que Dieu décide de tout...

personnellement ça me choque de voir que les gens semblent ne pas percevoir le côté blasphématoire de dire que Dieu punit le bikini et laisse se perpétrer des crimes aussi horrible l'un que l'autre...

 

c'est quand c'est enseigné que ça fait froid dans le dos.

 

certaines personnes sont croyantes , et voient des signes partout de la manifestation divine, même là où tu peux toi même l'expliquer avec tes connaissances actuelles. Mais il est coutume de dire certaines choses, alors elles se perpétuent, surtout les phénomènes météorologiques. :)

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Ouais c'est ça

 

Assalam oualeikoum

J'ai rencontré hier une jeune femme algérienne en France. Durant toute la soirée on a discuté.

Djatt mane el blad.

Wallah j'ai apprécié de discuter avec elle. Sympa, décontractée, non voilée. Bref, super. Elle est divorcée, s'est remariée et a deux enfants.

Elle devait retourner le lendemain en Algérie.

On a bu un café en soirée à Paris.

On a discuté Dinn.

Elle a suivi l'option sciences islamiques au lycée.

Galtli, "s'il y a des séismes en Algérie, c'est pour rappeler aux Algériens qu'ils s'éloignent trop du Dinn.

En France, il y en a pas, car, eux, ils sont perdus. Allah ne compte plus les récuper. Donc pas besoin de leur envoyer des séismes".

Ghalit 'ha tahdar.

On ne contredit pas une femme qui peut être gentille par ailleurs...

 

Mais wallahi al 3adhim, dhahkatni.

Puis, je viens de trouver cet article.

je ne suis pas le seul à être étonné de ces dérives obscurantistes...

 

ps: je vous conseille également l'article qui montre ces dérives obscurantistes même chez de jeunes diplômés.

 

Bonne lecture yal khawa.

Allah i hafadhna mane el mounafikoune.

 

Sexe, jeunes et politique en Algérie - Le Monde diplomatique

Sexe, jeunes et politique en Algérie, par Pierre Daum (Le Monde diplomatique, aot 2014)

En Algérie, la tension est d'autant plus vive que l'immigration et Internet ont généralisé la connaissance de pratiques amoureuses ... par Pierre Daum, août 2014.

 

 

Selon les fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie.

 

Un article de Jeune Afrique.

 

Islam : l'Algérie et la halal mania, ou l'empire de la bigoterie

islam(931) - éducation(232) - mosquée(94) - gouvernement algérien(43)

08/10/2014 à 12:20 Par Cherif Ouazani

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Salon international du livre en Algérie. Salon international du livre en Algérie. © CITIZENSIDE/FAYCAL NECHOUD / AFP

 

Si en Algérie l'islamisme politique a été neutralisé et le jihadisme circonscrit, à défaut d'être éradiqué, la bigoterie, elle, progresse de manière préoccupante.

 

L'exécution, le 24 septembre, d'un ressortissant français dans le massif du Djurdjura, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger, est-il le signe d'une radicalisation des esprits, voire d'un renouveau du terrorisme en Algérie ? Rien n'est moins sûr, les premiers éléments de l'enquête ayant établi que les ravisseurs ne sont pas de nouvelles recrues jihadistes mais des vétérans des Groupes islamiques armés (GIA), survivance d'un passé pratiquement révolu depuis l'adoption par référendum, en 2005, de la politique de réconciliation nationale engagée par Abdelaziz Bouteflika.

 

Mais la nette diminution des capacités de nuisance des groupes terroristes et le recul de l'islamisme politique qui l'a accompagnée contrastent avec le regain de religiosité, voire de bigoterie que connaît la société algérienne.

 

Premier indice de cette tendance : la croissance exponentielle de l'affluence dans les mosquées. Laquelle s'explique en partie par ce que les Algériens appellent avec humour "promotion zelzla" (promotion "tremblement de terre"), désignant par là "les croyants de la peur", dont la vocation apparaît comme par magie à la suite d'une catastrophe naturelle. Séismes et répliques entretiennent ainsi l'assiduité dans les lieux de culte.

 

Selon les fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie.

 

"Chez nous, ironise Hanane, étudiante en sociologie à Sétif, la panique fait le bigot." Le 1er août, à la suite d'un tremblement de terre (six morts et beaucoup de dégâts dans le vieux bâti de la capitale) dont l'épicentre se situait à une vingtaine de kilomètres au large d'Alger, les mosquées ont accueilli plus de fidèles que d'habitude, génération spontanée de pratiquants convaincus que "tout cela est de la faute des femmes qui se dénudent sur les plages et se prélassent au soleil, indifférentes au regard des hommes".

 

Ainsi, selon ces fidèles de la vingt-*cinquième heure, le bikini serait le premier responsable de l'activité sismique en Algérie. L'indigence de la vie politique n'est sans doute pas étrangère au recentrage des débats sur des thèmes sociétaux ou, en l'occurrence, sur des tartufferies relayées par les médias et les réseaux sociaux, et dont l'opinion est devenue friande.

La controverse, jamais innocente

 

Yadjouz aw la yadjouz ? "Licite ou illicite ?" Chez certains, la controverse n'est jamais innocente et l'arrière-pensée politique toujours de mise. On instille le doute, quitte à travestir les faits. Exemple : des télécoranistes (de plus en plus nombreux avec la libéralisation de l'audiovisuel) ont ainsi dénoncé l'importation par des opérateurs privés de viande rouge prétendument non halal. Et de s'en prendre au laxisme du gouvernement coupable d'autoriser le commerce de viande bovine importée sans vérifier si les conditions d'abattage des bêtes au Brésil, en Argentine ou en France respectent les préceptes de l'islam.

 

"Ces carcasses sont-elles halal ?" s'interroge Cheikh Chemsedine, prédicateur vedette de la chaîne Ennahar TV. Pour étayer son propos, il propose des images non datées tournées dans un abattoir d'Amérique latine. Durant une semaine, le débat fait rage, jusqu'au jour où l'on s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une guerre entre importateurs.

 

Autre sujet de controverse entretenue par les télécoranistes : les crédits Ansej, du nom de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes, un dispositif mis en place par le gouvernement pour promouvoir l'autoentrepreneuriat chez les jeunes. Certains imams ont dénoncé ce système en invoquant le caractère illicite du riba ("l'usure"), les prêts étant assortis de versements d'intérêts.

 

"C'est une attitude totalement hypocrite, déplore Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses. Ces pseudo-imams encouragent la fraude fiscale, qu'ils présentent comme une ruse commerciale et non comme une atteinte à la loi. Tout comme ils déclarent licite le paiement de pots-de-vin pour faire passer un conteneur de marchandise contrefaite, voire avariée. Bien sûr, il s'agit d'une infime minorité de nos fonctionnaires, dont le comportement menace la longévité professionnelle."

Les enseignements de la "tragédie nationale"

 

Selon lui, le regain de religiosité ne saurait effacer les enseignements tirés de la "tragédie nationale", à savoir l'insurrection islamiste des années 1990. "La décennie noire n'est pas un simple accident de l'Histoire, mais le fruit d'une agrégation de dysfonctionnements au sein de deux institutions de la République : l'école et la mosquée. Résultat : dilution de l'islam ancestral au profit d'un islam importé totalement étranger aux valeurs de cohabitation religieuse pacifique qui ont, de tout temps, caractérisé la société algérienne."

 

Parallèlement au traitement militaire et politique du phénomène jihadiste, un effort de réflexion a été engagé au début des années 2000 pour prémunir la société contre toute tentation de récidive. Premier chantier, l'école. Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il s'agit de revoir de fond en comble les programmes en matière d'éducation islamique : "Les livres scolaires semblent destinés à former des muftis [hommes de religion énonçant des avis juridiques] plutôt que des citoyens."

 

Instruction a été donnée au département de Nouria Benghebrit, ministre de l'Éducation nationale, de réviser en profondeur la teneur des cours d'éducation islamique afin de s'assurer que l'école, le collège et le lycée soient totalement imperméables à "l'idéologisation de la religion".

 

Déficit en cadres abyssal

 

Pour Mohamed Aïssa, l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques a engendré deux perceptions antagonistes de l'islam, l'un, officiel et au service de l'État, l'autre, revendicatif.

 

"L'islam n'est ni l'un ni l'autre, et l'extrémisme est le résultat de ces errements. Il faut réhabiliter notre islam ancestral. Celui de Cordoue. Un islam accepté par l'autre et acceptant l'autre. Notre référent religieux national ? Nous sommes des sunnites de rite malékite ouverts aux autres rites - ibadite, caractéristique de la région du M'Zab, hanafite, fruit de la longue présence [cinq siècles] ottomane et à l'écoute de l'exégèse hanbalite -, car notre société doit s'adapter au temps et à l'espace. Notre islam cohabite pacifiquement avec les autres cultes, héritage de notre histoire."

 

Comment débarrasser le référent religieux national de l'étiquette d'islam officiel ? "C'est toute la difficulté de la tâche. Comment l'État doit-il gérer le culte, sans interférer dans sa pratique ?" D'abord en faisant en sorte que les lieux de culte ne soient pas confiés à de faux prédicateurs et à de vrais charlatans. "Notre islam est celui des Lumières, pas celui de la roqia ["exorcisme"]. Notre imam n'a pas vocation à interdire ou à autoriser, mais à être un modèle de rectitude."

 

Mais le déficit en encadrement est abyssal. "Nous ne disposons que de 23 000 cadres pour gérer nos 17000 mosquées, explique Mohamed Aïssa, et la majorité des 120 diplômés annuels en sciences islamiques se révèle incapable de diriger la prière. Pis, nombre d'entre eux constituent des vecteurs de propagation d'idées radicales, car la gestion des salles de prière des campus universitaires échappe à notre vigilance." Vigilance dont fait heureusement preuve l'écrasante majorité d'une population vaccinée par la décennie noire.

 

Grave le mec...

En France Benabar chante les battements d'ailes du papillon...

T'as du, t'aurais du t'envoler et faire de la poussière d'étoiles...

Mais comme t'es un saint homme tu iras droit au paradis...

Ou t'attendront mille vierges...

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envoyé par Zoubir

Le pire, c'est que cette dame me racontait cela avec conviction.

Purée! Dire qu'elle a des enfants.

 

Les pauvres.

Bonjour le bourrage de crâne.

 

Zoubir ton recit est marrant et triste à la fois, tu a eu l'opportunité d'echanger avec une pauvre malheureuse et maman de deux petits, excuse moi tu semble prendre plaisir et rire de cette situation , bien qu'a aucun moment tu n'a fait l'effort ni meme essayer de lui faire entendre raison tu l'a laissé deliberement dans son delir surtout comme tu le souligne toi meme car tu a su cerner le probleme elle a deux petits bonjour le bourrage de crane qui sait par ton action tu aurai pu leur venir en aide a eux et a leur maman qui semble egarer

 

si demain il pleut et tu passe devant un handicapé qui viens de tomber de sa chaise roulante et qu'il patoge dans l'eau on essayais de remonter sur son fauteuil roulant , tu t'arretrais pour l'aider a remonter sur son fauteuil ou tu va nous dire "ktleni bedahk si vous le voyez comment il essayait de se relever et il se ramassait on glissant et sa tete qui cognait contre le sol je me suis marré je l'ai regardé se debattre sans rien faire , ni rien dire"

on ne doit rire des pauvers d'esprit au contraire cela devrait nous attristait c'est avec ses brebis égarés et ses esprits faible que les extrémises ont su pénété ses esprits et crée cette faille qui a fait tant de mal aux algériens et à la nation, si tu avais pris le temps de lui expliquer les choses tu aurai fait uen tres bonne action au nom de dieu comme ci tu avait fait l'aumome , et c'est Dieu qui t'aurait recompensé, on ne devrait pas se moquer de ses gens on devrait les pleuré

 

penses-y la prochaine fois pour ne pas refaire la meme betise ;) toi tu aime bien qu'on te donne des conseils pour des projets d'investissement en Algérie, les connaisseurs sur le forum ne se sont pas manqué de toi , ils ont participé a ton topic et repondu a tes attentes, pense à faire autant envers les autres , dans la vie on depend tous les uns des autres

 

je voulais te raconter une histoire qui m'est arrivé il y a quelques années à Marseille puisque tu a évoqué cette ville un peu identique, mais je prefere m'arreter là , car les bonnes actions ne meritent point d'eloge, on attend point la gratitude des hommes quand c'est fait au nom de Dieu

 

 

 

tu aurai pu tendre ta main Zoubir et sortir cette pauvre malheureuse de son ignorance et par la meme occasion venir en aide a ses enfants par ton action

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Zoubir ton recit est marrant et triste à la fois, tu a eu l'opportunité d'echanger avec une pauvre malheureuse et maman de deux petits, excuse moi tu semble prendre plaisir et rire de cette situation , bien qu'a aucun moment tu n'a fait l'effort ni meme essayer de lui faire entendre raison tu l'a laissé deliberement dans son delir surtout comme tu le souligne toi meme car tu a su cerner le probleme elle a deux petits bonjour le bourrage de crane qui sait par ton action tu aurai pu leur venir en aide a eux et a leur maman qui semble egarer

 

Ya Cosner khouya, kane m'gane3a de la justesse de ses propos.

Il ne s'agit qu'une part de ce qu'elle m'a dit.

 

C'est elle qui voulait me convaincre...

 

Pauvre Algérie.

Mais courage...

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