Samir16 10 Posted October 16, 2014 Partager Posted October 16, 2014 Au-delà des perspectives encourageantes que l’on prédit au marché de la publicité, la profession bat de l’aile, faute d’un cadre légal et professionnel dans lequel elle est censée évoluer. S’il doit y avoir un cadre réglementaire émanant des pouvoirs publics, les professionnels doivent, eux aussi, s’organiser et se fixer des règles du jeu à même de pérenniser la croissance du marché. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les experts de la communication publicitaires, réunis hier à Alger, à l’occasion de la seconde journée du forum euromaghrébin sur la publicité. Rachid Hessas a déploré, hier, à cette occasion «l’absence réelle de mobilisation et d’organisation» chez les professionnels de la publicité. «Chacun travaille pour soi. Il y a eu deux tentatives d’organisation, mais qui se sont soldées par un échec», regrette l’organisateur des Journées euromaghrébines sur la communication publicitaire. Faute d’une mobilisation des professionnels du métier, les pouvoirs publics s’y mettent. Une trentaine de textes sont en attente d’être validés par le gouvernement. «Des textes réanimés et améliorés», estime Rachid Hessas que nous avons interrogé sur cette énième initiative du gouvernement. Pour Stéphane Martin, directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP, France), une telle initiative doit coexister avec une autorité élue et constituée par les professionnels de la publicité. «Il doit y avoir un organisme d’autorégulation qui peut coexister avec les organismes étatiques», dira M. Martin. D’après lui, le droit et les règles doivent être les normes de la profession. «Ces règles doivent être faites pour et par les professionnels de la publicité», soutient-il sur sa lancée. Il croit dur comme fer que ces règles d’autorégulation ne s’opposent nullement à la pratique publique de la régulation de la profession et du marché publicitaires. «Les enjeux sont par moments les mêmes», estime le praticien français de la régulation publicitaire. Il a, en outre, plaidé pour une régulation étatique «souple» et une «autodiscipline» pour les professionnels de la publicité eux-mêmes, l’une n’étant pas «incompatible» avec l’autre, a-t-il affirmé. Pour les experts présents hier au séminaire, l’Etat ne doit pas remettre en cause la liberté de communiquer en publicité. Ali Titouche Source El Watan Citer Link to post Share on other sites
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