Durakwir 10 Posted October 23, 2014 Partager Posted October 23, 2014 Une belle histoire que je tiens a partager, L'histoire d'une femme qui a traverse les ages, L'histoire d'un monde qui n'existe probablement plus... Son visage ressemble à un vieux parchemin, mais ses mains sont d’une extrême douceur. Parce que ses yeux ne voient plus, c’est à travers ses mains qu’elle établit le contact avec les humains. Allongée sur un canapé sommaire, recouverte d’un simple drap, elle reçoit dans la très modeste demeure de sa fille qui l’a recueillie depuis des lustres. Pour ceux qui la connaissent ou qui lui rendent encore visite pour profiter de sa baraka, elle s’appelle Na Messaouda. Pour l’état civil, elle est Tarfa Messaouda, épouse Karfouf Hamou, née le 15 juillet 1898. Non, il ne s’agit pas d’une faute de frappe. Oui, elle est bien née en 1898. Ayant vu le jour dans le petit hameau de Berroudha, à Ighzer Boulghem, à Ath Leqsar, dans la wilaya de Bouira, cette vénérable dame est donc aujourd’hui âgée de 116 ans. Son extrait de naissance faisant foi. Na Messaouda a traversé le XXe siècle les pieds nus, vêtue de cette robe kabyle qu’elle porte encore aujourd’hui, la tête enserrée dans un beau foulard aux couleurs chatoyantes. Elle s’est mariée jeune, probablement à 13 ans. A l’époque, on mariait les filles dès qu’elles devenaient pubères. De son union avec Karfouf Hamou, un paysan du bled, sont nés trois garçons et deux filles. Son mari est mort du typhus en 1945. Cela fait donc près de 70 ans qu’elle est veuve et vit seule, au milieu de ses 285 descendants. Le dernier de ses arrière-petits-enfants, Abdenour, est né il y a deux jours. Sa propre sœur a vécu jusqu’à l’âge de 104 ans. ... La suite Na Messaouda, doyenne de l?humanité - Magazine - El Watan Citer Link to post Share on other sites
Le sage des sages 10 Posted October 23, 2014 Partager Posted October 23, 2014 Une belle histoire que je tiens a partager, L'histoire d'une femme qui a traverse les ages, L'histoire d'un monde qui n'existe probablement plus... Son visage ressemble à un vieux parchemin, mais ses mains sont d’une extrême douceur. Parce que ses yeux ne voient plus, c’est à travers ses mains qu’elle établit le contact avec les humains. Allongée sur un canapé sommaire, recouverte d’un simple drap, elle reçoit dans la très modeste demeure de sa fille qui l’a recueillie depuis des lustres. Pour ceux qui la connaissent ou qui lui rendent encore visite pour profiter de sa baraka, elle s’appelle Na Messaouda. Pour l’état civil, elle est Tarfa Messaouda, épouse Karfouf Hamou, née le 15 juillet 1898. Non, il ne s’agit pas d’une faute de frappe. Oui, elle est bien née en 1898. Ayant vu le jour dans le petit hameau de Berroudha, à Ighzer Boulghem, à Ath Leqsar, dans la wilaya de Bouira, cette vénérable dame est donc aujourd’hui âgée de 116 ans. Son extrait de naissance faisant foi. Na Messaouda a traversé le XXe siècle les pieds nus, vêtue de cette robe kabyle qu’elle porte encore aujourd’hui, la tête enserrée dans un beau foulard aux couleurs chatoyantes. Elle s’est mariée jeune, probablement à 13 ans. A l’époque, on mariait les filles dès qu’elles devenaient pubères. De son union avec Karfouf Hamou, un paysan du bled, sont nés trois garçons et deux filles. Son mari est mort du typhus en 1945. Cela fait donc près de 70 ans qu’elle est veuve et vit seule, au milieu de ses 285 descendants. Le dernier de ses arrière-petits-enfants, Abdenour, est né il y a deux jours. Sa propre sœur a vécu jusqu’à l’âge de 104 ans. ... La suite Na Messaouda, doyenne de l?humanité - Magazine - El Watan longue vie a notre grand mère messaouda bonheur et prospèrité a ça fille aussi qui s'occupe d'elle Citer Link to post Share on other sites
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