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L'accompagnement à la mort


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D'abord, je voudrais m'excuser si mes propos dérangent, choquent ou blessent...

Telle n'est pas mon intention, j'essaie simplement d'exprimer une urgence qui s'est rappelée sans que je ne le veuille...

 

Au cours de mes pélégrinations professionnelles, j'ai accompagné des mourants...

J'ai travaillé avec Aides où j'ai passé de bons et de mauvais moments avec des personnes porteuses du VIH et quand elles développaient le syndrome du sida, entre le vomi, le sang et les cris, j'ai appris à dépasser ma répulsion pour être (essayer) d'être utile...

Dans d'autres espaces (de vie) type soins palliatifs et autres associations prenant en charge les fins de vie, j'ai pu observer le comportement des soignants et divers professionnels...

Les hôpitaux psychiâtriques m'ont beaucoup apporté et parfois j'ai plus apprécié ceux qu'on désigne du doigt en les appelant des fous qu'avec les spécialistes de la maladie mentale...

Mais revenons à cet appel de la forêt...

Je conseillerais aux personnes qui s'intéressent à cet aspect de la vie la lecture des livres de Marie de Hennezel, psychologue clinicienne et responsable d'une unité de soins palliatifs, Marie est reconnue au niveau international et donne des conférences dans le monde...

Les autres livres sont plus marginaux car irrationnels...

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c'est un sujet difficile... j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'accompagner des proches et encore maintenant...

ceux qui le font bénévolement à l'hôpital , pour des inconnus au départ, sont admirables... je ne sais pas si j'en serais capable

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moi j'ai peur de la mort, je le dis, quand je vois passer des personnes décédées au travail, j'ai beaucoup de mal à m'en remettre.

 

La maladie me fait peur aussi, pas les personnes malades, qui sont des gens qui ont mal, qui souffrent et qui ont souvent très peur. Mais j'ai très peur du contact physique, c'est incontrôlable, je n'y arrive pas.

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moi j'ai peur de la mort, je le dis, quand je vois passer des personnes décédées au travail, j'ai beaucoup de mal à m'en remettre.

 

La maladie me fait peur aussi, pas les personnes malades, qui sont des gens qui ont mal, qui souffrent et qui ont souvent très peur. Mais j'ai très peur du contact physique, c'est incontrôlable, je n'y arrive pas.

J'espère que tu n'est pas AS ou infirmière ou dans un quelconque métier médicale , car tu m'excusera mais je crains ces gens qui ne savent pas faire la part des chose . J'étais un temps ambulancier .... ce à quoi j'ai assisté m'a convaincu de ne plus continuer .

 

.

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J'espère que tu n'est pas AS ou infirmière ou dans un quelconque métier médicale , car tu m'excusera mais je crains ces gens qui ne savent pas faire la part des chose . J'étais un temps ambulancier .... ce à quoi j'ai assisté m'a convaincu de ne plus continuer .

 

.

 

Non' je suis administrative, dans l'absolu je n'ai pas de contacts physiques avec les gens, je ne l'ai jamais supporté, que des inconnus me touchent ou bien de devoir les toucher.

 

mais ça m'arrive de soutenir des personnes faibles. L'essentiel, gentillesse et compassion.

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saha amarlekabyle

je n'ai pas tres bien saisie ton intervention , je m'attendais à une question,

d'abord tu n'a pas à t'excuser car le sujet t'honore et doit etre discuter cela fait partie integrante de notre vie, la finalité de cette vie se conclue par la mort, c'est un processus intrinseque à la vie, pour certains dans leur sommeil pour d'autres dans l'agonie et la souffrance

 

 

s'il est parfois facile d'accepter la mort pour les personnes tres agées, il est cependant tres difficile pour l'homme d'accepter la souffrance pour son prochain, car mourrir est un fait , mais dans la dignité, mourir dans la souffrance est une autre chose

 

pour ma part je dirais que c'est des leçons de vie qu'aucun autre enseignement ne peut nous apporter, il est tres difficile à l'homme d'admettre qu'il est mortel , et plus diffcile pour lui d'accpeter la mort, travailler dans ses milieux voire la mort de pres nous rend humble, humain, plus proche des choses essentiel , le moi deviens l'autre,le soi deviens les autres et on appernd a se detacher de ses affaires du monde pour devenir plus spirituel et moins materialiste

 

 

l'ancrage de la vie et de nos besoins sont si fort en nous qu'il n'y a que ses moments pour nous detacher de ce qui est subtil et nous rend l'espace d'un instant a ce que nous devons etre et comment nous devons raisonner

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I sezlmek khoya

 

L'acceptation est le maître mot à bien des maux. 80% de nos disparus partent tranquillement. Bien souvent ceux qui souffrent le plus sont ceux qui restent notamment les proches...

Il y a plusieurs phases qui nous empêchent de voir la mort en face. Le stade suprême, celui qui rend léger et prêt pour l'inconnu c'est l'acceptation. On pourrait discuter sans fin de l'acceptation. Pour moi cela se résume en trois mots, je suis prêt...

Les spécialistes ont découpé sept phases dans l'escalier qui se conclue par la mort...

D'abord c'est la stupéfaction, le déni, la colère et enfin l'acceptation...

Pour ceux que ça intéresse de connaître toutes les étapes il doit y avoir tout ça sur le net...

Le reste c'est de l'accompagnement au quotidien de la chaleur humaine du langage à certains moments du silence à d'autres des gestes de tendresse pourquoi pas des caresses...

En fait je crois qu'il n'y a pas de bonnes et de mauvaises façons d'accompagner...

Chacun fait à sa manière et c'est bien ainsi...

La seule présence, sans paroles, c'est déjà énorme...

On fait ce qu'on peut, on essaie, on parle avec les yeux, on donne de l'importance à l'être humain qui s'en va...

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I selmek khoya Cosner

 

L'acceptation est le maître mot à bien des maux. 80% de nos disparus partent tranquillement. Bien souvent ceux qui souffrent le plus sont ceux qui restent notamment les proches...

Il y a plusieurs phases qui nous empêchent de voir la mort en face. Le stade suprême, celui qui rend léger et prêt pour l'inconnu c'est l'acceptation. On pourrait discuter sans fin de l'acceptation. Pour moi cela se résume en trois mots, je suis prêt...

Les spécialistes ont découpé sept phases dans l'escalier qui se conclue par la mort...

D'abord c'est la stupéfaction, le déni, la colère et enfin l'acceptation...

Pour ceux que ça intéresse de connaître toutes les étapes il doit y avoir tout ça sur le net...

Le reste c'est de l'accompagnement au quotidien de la chaleur humaine du langage à certains moments du silence à d'autres des gestes de tendresse pourquoi pas des caresses...

En fait je crois qu'il n'y a pas de bonnes et de mauvaises façons d'accompagner...

Chacun fait à sa manière et c'est bien ainsi...

La seule présence, sans paroles, c'est déjà énorme...

On fait ce qu'on peut, on essaie, on parle avec les yeux, on donne de l'importance à l'être humain qui s'en va...

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saha amarlekabyle

je n'ai pas tres bien saisie ton intervention , je m'attendais à une question,

d'abord tu n'a pas à t'excuser car le sujet t'honore et doit etre discuter cela fait partie integrante de notre vie, la finalité de cette vie se conclue par la mort, c'est un processus intrinseque à la vie, pour certains dans leur sommeil pour d'autres dans l'agonie et la souffrance

 

 

s'il est parfois facile d'accepter la mort pour les personnes tres agées, il est cependant tres difficile pour l'homme d'accepter la souffrance pour son prochain, car mourrir est un fait , mais dans la dignité, mourir dans la souffrance est une autre chose

 

pour ma part je dirais que c'est des leçons de vie qu'aucun autre enseignement ne peut nous apporter, il est tres difficile à l'homme d'admettre qu'il est mortel , et plus diffcile pour lui d'accpeter la mort, travailler dans ses milieux voire la mort de pres nous rend humble, humain, plus proche des choses essentiel , le moi deviens l'autre,le soi deviens les autres et on appernd a se detacher de ses affaires du monde pour devenir plus spirituel et moins materialiste

 

 

l'ancrage de la vie et de nos besoins sont si fort en nous qu'il n'y a que ses moments pour nous detacher de ce qui est subtil et nous rend l'espace d'un instant a ce que nous devons etre et comment nous devons raisonner

 

La question, s'il y en a une, c'est l'importance de l'accompagnement. La mort nous enseigne l'humilité et la vaquïté de toute forme d'être...

Certes difficile à accepter mais la mort est inéluctable et s'y préparer en la regardant en face est la seule façon de l'affronter à armes égales...

Se détacher des affaires du monde, c'est aussi anticiper, vivre comme si chaque jour pourrait-être le dernier, non par peur de la mort mais pour s'approprier ce moment qui est partie intégrante de nos vies...:)

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envoyé par amarlekabyle

La question, s'il y en a une, c'est l'importance de l'accompagnement. La mort nous enseigne l'humilité et la vaquïté de toute forme d'être...

 

pour plussoir a ta reponse , je crains qu'il n'est pire chose que de mourrir seul dans l'indifference

par le seul fait d'etre present au chevet d'une personne qui se meurt , tu n'a pas idée ce que tu peux lui faire comme bien , il n'est point utile de parler ou d'essayer de faire , chaque situation se prete à un etat des choses , que l'on devrait juste savoir suivre

etre rassuré et accompagné dans l'unique instant de sa vie ou on ne sait plus faire seul

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La seule personne que j'ai eu à accompagner jusqu'au bout est ma maman...je ne me savais pas forte à ce point quand il fallait l'être devant elle...mais quand elle est partie, l'écroulement a été terrible...

A ce jour , rien ne m'a consolée de cette perte.

Ah son dernier regard !!!oh maman !!!

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D'abord, je voudrais m'excuser si mes propos dérangent, choquent ou blessent...

Telle n'est pas mon intention, j'essaie simplement d'exprimer une urgence qui s'est rappelée sans que je ne le veuille...

 

Au cours de mes pélégrinations professionnelles, j'ai accompagné des mourants...

J'ai travaillé avec Aides où j'ai passé de bons et de mauvais moments avec des personnes porteuses du VIH et quand elles développaient le syndrome du sida, entre le vomi, le sang et les cris, j'ai appris à dépasser ma répulsion pour être (essayer) d'être utile...

Dans d'autres espaces (de vie) type soins palliatifs et autres associations prenant en charge les fins de vie, j'ai pu observer le comportement des soignants et divers professionnels...

Les hôpitaux psychiâtriques m'ont beaucoup apporté et parfois j'ai plus apprécié ceux qu'on désigne du doigt en les appelant des fous qu'avec les spécialistes de la maladie mentale...

Mais revenons à cet appel de la forêt...

Je conseillerais aux personnes qui s'intéressent à cet aspect de la vie la lecture des livres de Marie de Hennezel, psychologue clinicienne et responsable d'une unité de soins palliatifs, Marie est reconnue au niveau international et donne des conférences dans le monde...

Les autres livres sont plus marginaux car irrationnels...

 

tu parles de tous ses livres ou un en particulier?

 

je profite pour poser une question qui me taraude l'esprit, est-il vrai que les gens décident ou choisissent un peu du temps de leur départ? j'ai entendu ca en discutant avec des gens qui travaillent dans les soins palliatifs

une aide infirmière parlant d'une patiente décédée la veille en disant "she did it" comme si la défunte avait choisi le jour de son départ

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pour plussoir a ta reponse , je crains qu'il n'est pire chose que de mourrir seul dans l'indifference

par le seul fait d'etre present au chevet d'une personne qui se meurt , tu n'a pas idée ce que tu peux lui faire comme bien , il n'est point utile de parler ou d'essayer de faire , chaque situation se prete à un etat des choses , que l'on devrait juste savoir suivre

etre rassuré et accompagné dans l'unique instant de sa vie ou on ne sait plus faire seul

 

C'est ça...

 

L'indifférence...:):):)

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Salut Adminouche

 

Tu as du courage, jamais je ne pourrais travailler dans un tel environnement.

 

Deja passer 10 minutes dans un hopital ca met mal a l'aise et je suis pressé de resortir.

 

Je ne sais pas mais je ne pense pas que ce soit une histoire de courage...

 

Je ne pense pas que je sois plus fort ou moins fort que quelqu'un d'autre...

 

C'est plus quelque chose qui s'impose à toi et là tu fais les efforts nécessaires...

 

L'hôpital est un endroit qu'on éviterait volontiers...

 

Mais je comprends que cet endroit puisse mettre mal à l'aise...

 

C'est une réaction...humaine tout comme pour celui qui accompagne...:)

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tu parles de tous ses livres ou un en particulier?

 

je profite pour poser une question qui me taraude l'esprit, est-il vrai que les gens décident ou choisissent un peu du temps de leur départ? j'ai entendu ca en discutant avec des gens qui travaillent dans les soins palliatifs

une aide infirmière parlant d'une patiente décédée la veille en disant "she did it" comme si la défunte avait choisi le jour de son départ

 

Je pense que "La mort intime" est à lire en priorité...

 

Tu peux en lire d'autres, ils seront de bon usage...

 

Il y a beaucoup à dire sur l'aspect que tu soulignes et sur d'autres aussi...

 

Effectivement certaines personnes savent qu'elles vont mourir et qu'avant de partir elles en parlent, décident de telle ou telle chose...

 

Pour l'aide-infirmière parlant de la patiente décédée il faudrait qu'elle m'explique ce que veut dire she did it et peut-être qu'après je pourrais dire quelque chose...

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c'est un sujet difficile... j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'accompagner des proches et encore maintenant...

ceux qui le font bénévolement à l'hôpital , pour des inconnus au départ, sont admirables... je ne sais pas si j'en serais capable

 

On fait ce qu'on peut Soizik...

 

Que ce soient pour le proche entourage ou pas c'est admirable...:)

 

Pour le reste, ce n'est pas vital, tu fais ce que tu as à faire, c'est énorme...

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moi j'ai peur de la mort, je le dis, quand je vois passer des personnes décédées au travail, j'ai beaucoup de mal à m'en remettre.

 

La maladie me fait peur aussi, pas les personnes malades, qui sont des gens qui ont mal, qui souffrent et qui ont souvent très peur. Mais j'ai très peur du contact physique, c'est incontrôlable, je n'y arrive pas.

 

Oui tout ça fait peur c'est humain...

 

Il ne faut pas aller contre sa nature...:)

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moi j'ai dit à mes parents que s'ils mouraient je les ficherais tous les trois avec la belle mère (ma mamie) dans la même tombe....personne ne veut plus mourir :confused:

 

Une tombe c'est déjà bien...

 

Commune, ils pourront jouer aux cartes...

 

Ouais ils nous gonflent, entre les vieux qui sont maintenus et les jeunes qui poussent il va falloir choisir son camp...

 

Je propose l'élimination des deux bouts de la chaîne...

 

Moins de 25 à la benne plus de 40 au four...:)

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La seule personne que j'ai eu à accompagner jusqu'au bout est ma maman...je ne me savais pas forte à ce point quand il fallait l'être devant elle...mais quand elle est partie, l'écroulement a été terrible...

A ce jour , rien ne m'a consolée de cette perte.

Ah son dernier regard !!!oh maman !!!

 

 

tu me fais pleurer...

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faut laisser partir nos morts

sinon ils arrivent pas à connaitre la paix et nous non plus

je dis ca mais je supporte pas de penser la mort de ma fratrie....

mes parents oui, je m'y suis faite ....eux non mais moi oui :04:

 

Hum hum des paroles à méditer...

 

C'est généralement insupportable...

 

Les parents, c'est le renouvellement des générations...:)

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