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Champigny: une mosquée forme des djihadistes


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Sa mère la reconnu sur la vidéo.

"C'est bien mon fils" a t elle dit aux enquêteurs à Champigny.

 

ps: si vous voyez des jeunes se faire endoctriner, envoyez une lettre à la gendarmerie locale.

 

 

Mickael Dos Santos, du BEP peinture au djihad

 

Le Monde.fr | 19.11.2014 à 18h11 • Mis à jour le 19.11.2014 à 18h52 | Par Soren Seelow

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Devant l'immeuble où Mickaël Dos Santos vivait, le 19 novembre.

Maria Dos Santos a 71 ans. Elle a quitté la région de Lisbonne à l’âge de 25 ans pour venir « faire des ménages » en France. Après une vie de labeur, elle est aujourd’hui à la retraite. Elle regardait tranquillement « Antenne 2 », mercredi 19 novembre, quand elle a vu la photo de « Mickael » s’afficher à l’écran. Malgré un bonnet noir et cette longue barbe qu’elle l’a déjà vu porter, elle a immédiatement reconnu son petit-fils. Dans le poste de télé, le journaliste a prononcé les mots « décapitation », « djihad », « Syrie »… Elle a aussitôt appelé sa fille Ana, la mère de Mickael.

 

Ana Dos Santos fait des ménages, elle aussi, depuis son arrivée en France. Elle a allumé la télé à son tour. Au téléphone, les deux femmes ont longuement pleuré. Ana Dos Santos a annulé tous les ménages qui étaient à son programme. Elle a quitté son domicile de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) pour être entendue mercredi après-midi dans les locaux de la direction générale de la sécurité intérieure pour confirmer l’identité de son fils.

 

Quelques heures plus tard, le parquet de Paris confirmait que son fils, Mickael Dos Santos, 22 ans, « jeune converti », originaire de Champigny-sur-Marne, figurait bien parmi les djihadistes décapitant dix-huit otages syriens dans la vidéo diffusée dimanche par l'organisation Etat islamique.

DANS LES RADARS DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT

 

Le premier Français apparaissant sur la vidéo, Maxime Hauchard, originaire d’un petit village de l’Eure, avait été identifié dès lundi.

 

 

 

Mickael Dos Santos est parti rejoindre l’Etat islamique en Syrie en août 2013. C’est à cette époque qu’il apparaît dans les radars des services de renseignement. Il fait alors partie d’un groupe de jeunes qui avaient pris pour habitude de se retrouver à la mosquée de Villiers-sur-Marne, puis s’envole subitement pour la Syrie. Son nom apparaît dans l’information judiciaire ouverte par le parquet de Paris sur cette filière le 10 octobre 2013.

IL ADORAIT LA TEKTONIK

 

« C’est mon petit-fils, je le vois à la télé, tout le temps, tout le temps, je l’ai reconnu tout de suite », assure au téléphone Maria Dos Santos, bouleversée. « Il était si gentil, si gentil, ils ont dû le droguer pour qu’il devienne comme ça. Il était catholique, il a fait le catéchisme, je ne sais pas comment ils lui ont tourné la tête. »

 

La grand-mère se souvient du jour où Mickael Dos Santos a disparu, il y a un an et demi. « Nous devions tous partir au Portugal, comme tous les étés, avec ses parents et ses deux petits frères. Mais il n’a pas voulu nous suivre. Il est resté seul à Champigny. Et c’est là que nous avons appris qu’il était parti en Syrie. »

 

Si le départ de Mickael Dos Santos a surpris ses proches, sa radicalisation était en cours depuis plusieurs années. C’est un bon élève sans histoires au lycée professionnel Samuel-de-Champlain, à Chennevières-sur-Marne, en BEP peinture, qui adorait la tektonik, et postait des vidéos de ses tours de danse sur Youtube, selon ses copains.

 

Le jeune « catholique pratiquant », passionné de football et de musique, vivait « dans une famille équilibrée ». Il aurait changé après un stage en entreprise avec un ami musulman, au printemps 2009, où il s’est mis d’un coup à parler du Coran, des sourates. Maria Dos Santos se souvient que son petit-fils a commencé à se laisser pousser la barbe à cette époque, et à porter « des robes longues ».

« IL NE MANGEAIT PLUS À TABLE EN FAMILLE »

 

« On ne lui disait rien, pour ne pas le fâcher. Quand sa mère lui parlait de sa conversion, ça l’énervait, il voulait qu’elle se convertisse aussi. Il ne parlait plus avec son père à cause de ça. Il ne mangeait plus à table en famille, mais dans sa chambre, où il priait tout le temps ». Sa famille perd le fil. Sa mère est désemparée.

 

La radicalisation de ce jeune homme, qui vivait avec sa mère dans une petite barre d'immeuble devant la Marne, avait été relevée dès 2009 par l'encadrement de son lycée. Très prosélyte, il faisait partie d’un petit groupe de lycéens qui séchaient les cours pour prier dans les couloirs et les salles de classe vides, selon un proche. Il avait abandonné ses études juste avant l’examen du baccalauréat professionnel.

 

Après cette identification, Mickael Dos Santos et Maxime Hauchard sont aujourd’hui les deux premiers Français à avoir été filmés à visage découvert lors d’une séance de décapitation.

 

Soren Seelow

Journaliste

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une mosquée forme des djihadistes

 

formation d'un soldats....formations alternent théorie et pratique /métier des armes/ apprendre leurs maniements/s’entraîne au tires/ lancement des grenades/tire avec lance roquettes/mener une embuscade/sport physique........

 

il n'ya que la caserne qui a la possibilité de répondre a tout ces besoins,une surface de 20 mc n'est pas assez suffisante pour tiré une lance roquettes surtout pas dans un trou souterrain coller a un immeuble(moussalat)...........voila ce qu'on appele avalé des déchets et les vomir dans un forum.

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