Jump to content

Recommended Posts

Un étudiant sur trois n'a jamais utilisé de préservatif

 

Des chiffres inquiétants. Selon une étude menée par Harris Interactive auprès de 1200 étudiants, 33% des interrogés n'ont jamais utilisé de préservatif. Pourquoi boudent-ils cette protection ?

 

Le pourcentage des étudiants refusant d'utiliser des préservatifs est en hausse. D'après une étude menée par Harris Interactive et relayée par la Smerep (mutuelle étudiante), les jeunes bouderaient clairement cette protection. 1200 étudiants (500 dans toute la France et 700 en Ile-de-France) ont été interrogés sur Internet. Le bilan est sans appel : Certains ne veulent plus entendre parler de préservatif. Les raisons ? La diminution de plaisir ou encore la confiance qui s'installe dans la relation. Les jeunes utilisent parfois ce petit bout de latex, au début de romance, mais finissent ainsi par l'abandonner parce que "c'est ça, l'amour". Le souci, c'est que les risques sont toujours présents. Le sida reste une maladie incurable, pour laquelle aucun vaccin n'a encore été élaboré, et nombreuses sont les IST transmises cette année.

 

pre-servaiifs_imagesia-com_rr0y_large.png

C'est plus qu'en 2013

 

C'est à l'occasion de la journée internationale de lutte contre le sida (le 1er décembre) que cette étude a été réalisée. L'objectif est de sensibiliser les jeunes et de constater du manque d'informations dont ils disposent parfois. En 2013, cette même étude démontrait que 30% des étudiants boudaient le préservatif. Aujourd'hui, les chiffres sont encore plus inquiétants puisqu'on découvre une augmentation de 3%. Quant aux étudiants qui affirment utiliser le préservatif, ils précisent qu'il s'agit seulement du début de la relation. Malheureusement, ils n'ont pas toujours accès aux tests de dépistage et tombent malades, sans même le savoir. Pour Renaud Bouthier, directeur de l'association Avenir Santé, il s'agit d'une "Banalisation d'une sida". L'organisation, pour laquelle il travaille activement, s'intéresse principalement aux personnes âgées entre 15 et 25 ans. "C'est devenu un phénomène sociétal installé. Il y a moins de rapport d'urgence vis-à-vis de la maladie" explique-t-il à l'AFP. Si de nouvelles campagnes de sensibilisation sont prévues, on ne le dira jamais assez... Protégez-vous !

 

:mad:

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...