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Sida en Algérie, 800 nouveaux cas en 2014


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«L’Algérie consacre un financement très conséquent au profit du Programme national de lutte contre ce fléau»

Le tabou lié au sida et à la sexualité en Algérie recule lentement même s’il persiste encore sous forme de stigmatisation et de discrimination à l’égard des malades.

 

La culture du tabou et du rejet facilite la prolifération de cette maladie, car la révéler mène à l’exclusion. Pas moins de 800 nouvelles contaminations ont été officiellement enregistrées en Algérie durant l’année 2014 selon l’association Aids Algérie.

Classée parmi les pays où l’épidémie est à faible prévalence avec un taux de personnes vivant avec le VIH inférieur à 1% de la population générale, l’Algérie continue tout de même d’enregistrer une relative accélération des nouvelles contaminations. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a affirmé, hier à Oran, que l’Algérie a accompli des progrès indéniables dans la prévention et la lutte contre le VIH/ sida. «Grâce à la riposte nationale multisectorielle face à cette maladie ainsi qu’à sa stratégie de prévention et de lutte contre le VIH/ sida, notre pays a accompli des progrès indéniables», a estimé le ministre, dans une allocution, prononcée, à Oran, à l’occasion de la célébration à Oran de la Journée mondiale du sida.

 

«Ces progrès sont reconnus par le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibey, que nous avons eu le plaisir d’accueillir récemment, lors de la tenue, à Alger, de la première réunion de femmes leaders de la région Mena qui s’est traduite par l’appel d’Alger à l’action», a soutenu le ministre, en soulignant que l’Algérie s’est inscrite résolument dans le cadre des objectifs et engagements définis dans la déclaration politique de l’ONU sur le VIH/sida.

Pour le ministre, l’élaboration d’une stratégie de prévention et de lutte contre cette maladie, en impliquant tous les intervenants y compris la société civile, demeure une priorité du gouvernement.

Selon le responsable de la santé, l’Algérie demeure un pays à épidémie peu active, mais les comportements sexuels à risque, le faible niveau d’utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, le phénomène de migration transfrontalière sont autant de facteurs de vulnérabilité que nous avons pris en considération et qui imposent le maintien de notre vigilance. Les personnes porteuses du virus sont estimées, selon la même source, entre 700 à 800 nouveaux cas de sida par an. Par ailleurs, un cumul de près de 8930 personnes vivant avec cette maladie, dont 5292 sous traitement.

 

Face à ce défi, le ministre a souligné la détermination à «consolider les actions entreprises, à les poursuivre et à les renforcer», citant, entre autre, l’extension de la mise en oeuvre de la stratégie nationale d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. En outre, la fourchette d’âge se situe entre 20 et 50 ans. Le VIH se transmet à l’occasion des rapports sexuels non protégés, d’une transfusion de sang contaminé ou de l’échange de seringues contaminées. Il se transmet aussi de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement au sein.

De son côté, la coordinatrice résidente des Nations unies en Algérie, Cristina Amaral a estimé, que l’Algérie est un pays exemplaire en matière de lutte et de prévention contre le VIH/Sida.

«Avec son engagement gouvernemental en matière de prévention et de lutte contre le VIH/Sida, l’Algérie est devenue un pays exemplaire dans la région de l’Afrique du Nord voire à l’échelle continentale», a soutenu la représentante onusienne, dans son allocution.

«L’Algérie consacre un financement très conséquent au profit du programme national de lutte contre cette épidémie, soit à hauteur de 97% financés sur le budget de l’Etat», indique-t-elle, en saluant également les dispositions gouvernementales permettant l’accès gratuit aux soins, aux traitements antirétroviral et au dépistage.

Dans ce sens, elle a ajouté que l’évolution du Sida en Algérie est stable et que la maladie pourrait régresser plus rapidement avec davantage de prévention. Par ailleurs, les Algériens sont mal informés sur cette maladie et il faut expliquer clairement les différents modes de transmission, surtout la transmission sexuelle.

source: Ilhem TERKI

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