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L'huile d'olive, bienfait de la Méditerranée, va se faire rare

AFP le 07/12/2014 à 13:180

 

 

L'huile d'olive, cadeau des Dieux de la Méditerranée qui, assure la science, allonge la vie, va se faire rare cette année.

 

La récolte désastreuse des olives cette année en Italie, comme dans une grande partie du sud de l'Europe, menace non seulement la survie de certaines exploitations, mais aussi la possibilité d'en trouver à bon prix.

 

Les prix de gros de l'huile d'olive explosent, et les consommateurs à travers le monde vont certainement devoir payer plus pour ce produit de base du régime méditerranéen, dont les mérites sont vantés tant par les gourmets que les diététiciens.

 

En Italie, la Toscane et l'Ombrie, dont les collines hors du temps produisent une huile extra-vierge aux arômes subtils, sont particulièrement touchées par les conséquences du temps exécrable qui a dominé cet été.

 

En Espagne, d'où était sortie l'année dernière la moitié de l'huile d'olive produite dans le monde, c'est un cocktail de sécheresse et de bactéries qui risque de diviser la production par deux cette année.

 

Dans le sud de l'Italie, c'est une autre bactérie arrivée d'Amérique du Sud qui ravage les oliveraies.

 

- La mouche de l'olive -

 

Dans le coeur de l'Italie, où certaines huiles proposées dans des bouteilles de luxe sont examinées comme de bons vins par les connaisseurs, c'est la mouche de l'olive qui compromet la récolte.

 

 

A Fiesole, en Toscane, le pressoir sophistiqué de Cesare Buonamici devrait tourner à plein régime jusqu'à Noël. Mais les installations sont au repos, faute d'olives à presser.

 

"Notre production a été divisée par deux", explique cet ancien ingénieur.

 

Selon le Conseil international de l'olive, les prix de gros des olives ont déjà grimpé de 37% depuis 2013, mais M. Buonamici estime que la hausse des prix de l'huile pour les consommateurs pourrait dépasser les 60%.

 

La situation est la même un peu plus au sud, dans l'exploitation de vin et d'olives de Tenuta Ronci, au nord de Rome.

 

"C'est toute l'huile qui nous reste, et elle date de l'année dernière", explique Federico Leszczynski, en montrant avec amertume une bouteille déjà entamée, en ce matin d'hiver brumeux.

 

"Cette année, nous n'avons pas produit une seule bouteille", ajoute-t-il.

 

M. Leszczynski est l'agronome de l'exploitation, qui compte quelque 1.700 arbres sur quatre hectares et peut, les bonnes années, produire jusqu'à 10.000 bouteilles de 50 cl d'une huile extra-vierge vendue 8 euros chacune.

 

"On parle d'une baisse de 35% de la production à travers l'Italie. Je pense que c'est optimiste. Dans cette région, cela va atteindre 70 à 80%", assure-t-il à l'AFP.

 

"Et dans notre cas ce sera 100%. Nous avons pris la décision de ne pas produire d'huile cette année parce que la quantité d'olives utilisables sur les arbres était si faible que cela ne valait pas le coup de les cueillir", raconte-t-il.

 

La mouche de l'olive est très sensible au climat. Dans le centre de l'Italie, une combinaison d'hivers froids et d'étés très chauds permet d'empêcher son développement.

 

- Une huile rance -

 

Mais cet été, les températures dignes du nord de l'Europe et les fortes pluies ont favorisé le cycle de reproduction de l'insecte, qui pond ses oeufs sous la peau des olives.

 

"Dans certains cas, l'huile est rance. Même un non-expert s'en rendra vite compte", explique l'agronome, qui assure que malheureusement, il n'y avait pas grand-chose à faire.

 

"Au lieu de trois générations, nous en avons eu cinq cette année, toutes aussi agressives les unes que les autres, et toutes aussi dangereuses pour les fruits", explique-t-il.

 

"Il aurait fallu de nombreux traitements, cela aurait coûté très cher, cela aurait été mauvais pour l'environnement et cela aurait pu laisser des traces dans le produit final", ajoute-t-il.

 

Mais la situation n'est pas catastrophique pour tout le monde. La production d'olives a été très bonne cette année en Grèce et en Tunisie, où les producteurs espèrent pouvoir en profiter pour saisir une part du marché de l'huile haut de gamme.

 

Et la hausse record des prix incite aussi à planter dans des zones où l'olive n'est pas une tradition ancestrale. Selon de nombreux experts du secteur, l'Australie a tous les atouts pour devenir un géant de l'olive.

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oui mais il suffit qu'on ai un prédateur naturel ( ou pas ) style la mouche de l'olivier ou je ne sais quoi pour voir une récolte à terre, on n'est pas suffisement préparé à l'autouffisance sur ce plan, encore moins exporter à l'echelle industrielle

j'ai entendu récement qu'une plante est formidable pour faire fuir cette mouche de l'olivier, c'est amagramane, c'est une plante envahissante mais trés utile pour l'olivier, ceci dit, c'est juste une petite info, notre société s'en fout de ces remedes d'antan

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ce n'est pas le remede miracle a une autonomie economique du pays mais c'est la base du developpement...quand je vois l'espagne et l'italie qui font vivre des milliers de personnes par ce produit je me dis que c'est un gachis monumental pour l'algerie parce qu'avec 1 milliard de dollars de recette annuelles a l'export de ce produit;nous ferions face a nos importations en cereales.

 

en revanche quand on passe a coté de ce revenu naturel c'est un gachis economique et social et meme environnemental ...et puis comment esperer faire mieux sur des secteurs que nous ne maitrisons pas quand on ne gagne rien sur ce qui est un autre don de dieu pour notre terre .

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ce n'est pas le remede miracle a une autonomie economique du pays mais c'est la base du developpement...quand je vois l'espagne et l'italie qui font vivre des milliers de personnes par ce produit je me dis que c'est un gachis monumental pour l'algerie parce qu'avec 1 milliard de dollars de recette annuelles a l'export de ce produit;nous ferions face a nos importations en cereales.

 

en revanche quand on passe a coté de ce revenu naturel c'est un gachis economique et social et meme environnemental ...et puis comment esperer faire mieux sur des secteurs que nous ne maitrisons pas quand on ne gagne rien sur ce qui est un autre don de dieu pour notre terre .

 

Bizarrement t'oublies toujours de parler,de ce qui nous tue...

 

Qui a fait ça ???

 

 

incendies-kabylie-2014.jpg

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la foret brulée c'est le pire de tout, evidement, c'est pas le tout de le montrer pour se donner bonne conscience, les gens ( y compris en kabylie ) ne sont pas motivés, ne sont pas conscients, s'en foutent éperdument de la foret et l'environnement,

quand il s'agit de djelfa, saida ou bechar, on peux dire que ç'est pas trop grave, il n y a déjà plus d'arbres, mais en kabylie, c'est monstrueux, aussi bien de la part de l'armée que la population indifferente

je ne parle pas des terroristes, ils sont tout aussi algeriens mais bien cachés, donc inutile de chercher à deviner qui ils sont individuellement, faut les eliminer sans aucun autre commentaire

mais depuis le temps qu'on le dit

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en algerie il y a deux types de terros ceux qui coupent les tetes et ceux qui coupent les mains -le daesh faineant et le plus dangereux car il supprime l'avenir meme a ceux qui restent vivant ...quand je compare les collines espagnoles avec leurs oliviers et ce que nous avons fait des notres j'ai envie de cautionner la torture comme seul remede au sommeil du peuple ingrat.

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