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Décès d’Albert Ebossé : le rapport qui accuse


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Décès d’Albert Ebossé : le rapport qui accuse

dimanche 14 décembre 2014, par La rédaction - 3

• Samedi, la famille d’Albert Ebossé a présenté un rapport d’autopsie accablant réalisé au Cameroun. La version algérienne affirmant que le joueur est décédé suite à un jet de projectile est totalement remise en cause. L’autopsie fait état de cinq fractures qui auraient été provoquées par une "agression brutale".

Près de quatre mois après le décès tragique d’Albert Ebossé, toute la lumière n’a pas été faite sur le drame survenu le 23 août 2014 à Tizi-Ouzou. Loin s’en faut. Alors que la thèse officielle avancée par les autorités algériennes a toujours été la mort provoquée par un "traumatisme crânien causé par un objet contondant", une contre-autopsie effectuée au Cameroun débouche sur de toutes autres conclusions, présentées samedi à Douala lors d’une conférence de presse réalisée par André Bojongo, le père du défunt, des médecins et des avocats.

D’après l’autopsie réalisée par Mouné André, médecin anatomo-pathologiste à l’hôpital militaire de Douala, "Albert Ebossé est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien". Au cours de l’autopsie, "nous avons constaté une série de cinq lésions assez patentes qui ne corroborent pas avec la thèse avancée dans un premier temps par les autorités algériennes qui laissaient croire que le joueur aurait été tué par un projectile lancé depuis les gradins", affirme le médecin.

Multiples fractures

Au total, ce sont pas moins de cinq lésions qui sont recensées dans le rapport :

"sur le crane

1- Une embarrure de la calotte ;

2- la fracture des os de la base du crâne ;

3- la fracture des vertèbres cervicales.

Sur l’épaule gauche : une luxation et une fracture maquée de la clavicule du même côté".

"Le cerveau est congestif et montre qu’il a subi un coup direct", assène également le médecin, qui déplore une "volonté de dissimulation dans les autopsies" précédemment réalisées. Avocats de la famille du défunt, le Camerounais Ruben Billap et le Français Jean-Jacques Bertrand suspectent une "agression terrible, certainement à plusieurs en rentrant dans les vestiaires". Alors que les explications de Mohand Chérif Hannachi, président de la JSK, ont peiné à convaincre, cette thèse avait déjà été avancée par Joseph-Antoine Bell, qui n’avait à l’époque aucune preuve à avancer.

 

La FIFA et la CAF saisies

Cette fois, les avocats de la famille du défunt entendent bien "passer à l’action" pour "percer le mur du silence des autorités algériennes" et "concourir à la découverte de la vérité et la poursuite des coupables". Dans ce cadre, la FIFA et la CAF ont notamment été saisies. "Nous voulons que les autorités sportives prennent leurs responsabilités. Nous allons saisir la FIFA du litige que ce joueur a avec son club car celui-ci fait aujourd’hui silence total. Ses responsabilités doivent être jugées car un club doit garantir la sécurité à toutes les personnes présentes dans une enceinte sportive, en particulier les joueurs", souligne Maître Jean-Jacques Bertrand.

Père de l’ancien buteur de la JSK, André Bojongo est écœuré par le comportement de l’ancien employeur de son fils. "J’ai inhumé Ebossé, aucun membre de son club la JSK n’était présent. Même jusqu’à ce jour, personne n’est passé présenter les condoléances à la famille", regrette-t-il. "Nous avons appris à travers les médias que le club et la Ligue professionnelle algérienne s’engageaient à verser de l’argent à la famille. Voilà quatre mois que mon fils est mort, la famille n’a rien reçu. Et même l’enquête ouverte sur cette affaire par les autorités algériennes : toujours pas de résultat". Face à ce flot de révélations, la JSK et les autorités algériennes devront bien sortir de leur silence.

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Sa famille veut soutirer de l'argent, pas d'autres explications possibles.
c'est ce qu'on appellee partie civile? ils ont droit a une compensation financiere, surtout si on veut cacher les causes exactes de sa mort et de faire passer un assassinat pour un accident
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c'est ce qu'on appellee partie civile? ils ont droit a une compensation financiere, surtout si on veut cacher les causes exactes de sa mort et de faire passer un assassinat pour un accident

Je ne crois pas trop à la crédibilité de ce second rapport d'autopsie, on sait comment les choses se passent en Afrique, avec la corruption et tout. Le type était encore dans le stade et entouré de ses coéquipiers, du staff, des policiers...si on écarte la thèse du projectile, tout ce beau se serait interposé dans le cas d'une agression directe, ou au minimum arrêter l'auteur après son forfait, on aurait eu des témoins...

 

A mon avis, c'est juste une manière de faire la pression pour avoir plus d'argent, il faut leur en donner, c'est le moins qu'on puisse faire après ce qui s'est passé.

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en algérie, on est spécialistes du mensonge, on ment comme on respire, je savais d'avance que l'affaire ébossé avait du louche,

le drapeau amazigh scandaleusement instrumentalisé m'a mis la puce à l'oreille, sous entendu nous autres civilisés de tizi,on ne tue pas un noir , ce sont les autres ( la police, les arabes, le pouvoir, etc )

si on voulais démontrer l'amour qu'on a pour la paix et contre la haine, on a d'autres moyens, c'etait pas le moment de jouer aux fanions, à tizi en ce moment ( croisement université et bd krim belkacem ) une immense banderole publicitaire pour un operateur telephonique zaama a mis un noir parmi les figurants, toujours dans le grossier, l'habitant de tizi ouzou n'est pas ouvert d'esprit ( exactement comme alger ), il est contre les villages d'a coté, alors un noir !

pour le rapport, je ne prend jamais rien au sérieux venant des autorités d'alger,

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Ce rebondissement montre a mon avis que le club kabyle etait visė et c plutot une victime en perdant un joueur mais en etant otage d'un reglement de compte entre clans et bientot il sera meme interdit de circuler avec le maillot du club apres son interdiction pour entrer au stade.pour l'autopsie c aux autoritės de repondre pas au club

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si les kabyles d'ici étaient intelligents, ils seraient pour une fois d'accord avec moi, il faut interdire le foot en algérie, tout au moins en kabylie puisque ils ne sont concernés que par la kabylie,mais à une seule condition, qu'on doit ouvrir des théatres, des salles de sports, des jardins publics, des cafés litteraires, des ateliers manuels, etc etc, mais bon, on aime bien taper sur les "arabes", mais on se garde bien de reconnaitre qu'on a strictement les meme tares

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[. Loin s’en faut. Alors que la thèse officielle avancée par les autorités algériennes a toujours été la mort provoquée par un "traumatisme crânien causé par un objet contondant", une contre-rapport :

"sur le crane

1- Une embarrure de la calotte ;

2- la fracture des os de la base du crâne ;

3- la fracture des vertèbres cervicales.

Sur l’épaule gauche : une luxation et une fracture maquée de la clavicule du même côté".

"Le cerveau est congestif et montre qu’il a subi un coup direct", assène également le médecin, qui déplore une "volonté de dissimulation dans les autopsies" précédemment réalisées. Avocats de la famille du défunt, le Camerounais Ruben Billap et le Français Jean-Jacques Bertrand suspectent une "agression terrible, certainement à plusieurs en rentrant dans les vestiaires". Alors que les explications de Mohand Chérif Hannachi, président de la JSK, ont peiné à convaincre, cette thèse avait déjà été avancée par Joseph-Antoine Bell, qui n’avait à l’époque aucune preuve à avancer.

 

 

La contre expertise ne nous contredit pas , pour l'essentiel la cause de la mort . Le traumatisme crânien . L'incluant dans le cadre de polytraumatismes , fracture luxation de la clavicule , elle conclut à une agression de la victime qui a reçu des coups sur la tête et l'épaule .

 

L'erreur du responsable de la contre expertise réside dans des conclusions tirées sur des examens radiologiques. Les lésions de l'épaule - clavicule- peuvent être antérieures à la lésion crânienne. Le comble est que cet expert , anatomo pathologiste, connait les limites de ses conclusions et le plus qu'il pouvait apporter sans risque d'être contredit. Joindre des coupes - anatomo pathologie- des zones fracturées , crâne et clavicule - qui prouvent incontestablement le même âge des lésions.

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La contre expertise ne nous contredit pas , pour l'essentiel la cause de la mort . Le traumatisme crânien . L'incluant dans le cadre de polytraumatismes , fracture luxation de la clavicule , elle conclut à une agression de la victime qui a reçu des coups sur la tête et l'épaule .

 

L'erreur du responsable de la contre expertise réside dans des conclusions tirées sur des examens radiologiques. Les lésions de l'épaule - clavicule- peuvent être antérieures à la lésion crânienne. Le comble est que cet expert , anatomo pathologiste, connait les limites de ses conclusions et le plus qu'il pouvait apporter sans risque d'être contredit. Joindre des coupes - anatomo pathologie- des zones fracturées , crâne et clavicule - qui prouvent incontestablement le même âge des lésions.

 

On verra ce que dira la justice...

 

Affaire Ebossé, un rapport d?autopsie accablant publié au Cameroun

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c'est ce qu'on appellee partie civile? ils ont droit a une compensation financiere, surtout si on veut cacher les causes exactes de sa mort et de faire passer un assassinat pour un accident

 

Qui l'a tué dans un tunnel de 1 mètre de largeur devant une bonne centaine de témoins ????

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  • 5 weeks later...

tout est bien qui finit bien

 

Sa famille veut soutirer de l'argent, pas d'autres explications possibles.

 

 

Soulier d’Or : La mère d’Ebossé à Tizi Ouzou

 

Invité par nos confrères d’Al Khabar Erriadhi à recevoir le trophée du Soulier d’or, décerné à Albert Ebossé, la mère et le frère du défunt se se sont rendus hier après-midi à Tizi Ouzou, pour déposer une gerbe de fleurs au stade du 1er Novembre, en, hommage à leur fils et frère décédé le 23 août dernier dans cette enceinte. Par ailleurs, juste avant de prendre part à la cérémonie du Soulier d’or, la mère et le frère d’Albert Ebossé ont été reçus par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, au siège de son département.

 

in Alwatan

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