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Les Consequences des Politiques Imperialistes


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Salut Cosner

 

je n'ai pas compris ce que tu voulais dire..... tu peux etre un peu plus explicite, si tu veux bien nous éclairer !!!!!

 

Explicite, je peux essayer, vous éclairer, Dieu m'en préserve...

 

Je ne pense pas me tromper si je dis que vous connaissez toi et les forumistes le livre 1984 d'Orwel...

 

Ecrit dans les années 60, il narre le monde avec ses 3 continents, de mémoire l'Océania, l'Eurasia et le troisième que j'ai oublié. Les continents sont continuellement en guerre (ou pas) et l'économie est calquée sur les efforts à fournir et les pénuries alimentaires et autres sont gérées par le pouvoir...

 

Dans le continent où se déroule l'histoire, on pratique le lavage de cerveau et la délation est une seconde nature, les enfants dénoncent leurs parents et tout est fait pour proscrire les relations amoureuses...

 

La police et l'armée ont la main mise sur une population qui crève de faim. Big Broder est le guide suprème, etc...

 

L'Algérie est l'exemple-type de 1984...

 

Cela suffit-il à mon ami Cosner...:crazy:

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Envoyé par Amarlekabyle

Explicite, je peux essayer, vous éclairer, Dieu m'en préserve...

 

Je ne pense pas me tromper si je dis que vous connaissez toi et les forumistes le livre 1984 d'Orwel...

 

Ecrit dans les années 60, il narre le monde avec ses 3 continents, de mémoire l'Océania, l'Eurasia et le troisième que j'ai oublié. Les continents sont continuellement en guerre (ou pas) et l'économie est calquée sur les efforts à fournir et les pénuries alimentaires et autres sont gérées par le pouvoir...

 

Dans le continent où se déroule l'histoire, on pratique le lavage de cerveau et la délation est une seconde nature, les enfants dénoncent leurs parents et tout est fait pour proscrire les relations amoureuses...

 

La police et l'armée ont la main mise sur une population qui crève de faim. Big Broder est le guide suprème, etc...

 

L'Algérie est l'exemple-type de 1984...

 

Cela suffit-il à mon ami Cosner.

 

Cela je l'avais tres bien compris je te remercie , je n'arrive pas à faire le trait d'union entre ta reponse que tu a formulé aux propos que tu aquoté d'admino

 

Citation:

Envoyé par Minouche Voir le message

Je suis tout a fait d'accord avec toi sauf que tu omet un dernier point, mais tu n'as pas le courage de le considrer, je pense que tu sais a quoi je fais allusion, l'idelogie islamique en l'occurence, voire l'Islam lui meme.

 

Mais quand on vit dans le deni on prefere l'ignorer et faire dans la fuite en avant...

Ce monde est le meilleur des mondes, c'était 1984 d'Orwell, livre écrit dans les années 60...

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Cela je l'avais tres bien compris je te remercie , je n'arrive pas à faire le trait d'union entre ta reponse que tu a formulé aux propos que tu aquoté d'admino

 

Citation:

Envoyé par Minouche Voir le message

Je suis tout a fait d'accord avec toi sauf que tu omet un dernier point, mais tu n'as pas le courage de le considrer, je pense que tu sais a quoi je fais allusion, l'idelogie islamique en l'occurence, voire l'Islam lui meme.

 

Mais quand on vit dans le deni on prefere l'ignorer et faire dans la fuite en avant...

Ce monde est le meilleur des mondes, c'était 1984 d'Orwell, livre écrit dans les années 60...

 

OK monsieur cosner:

 

Les habitants d'Océania sont dans le déni de l'esclavage qu'ils subissent...

 

Big Broder a instauré des règles...

 

C'est en catimini que certains jouissent de la vie oubliant sciemment leurs frères de sang...

 

Pour ta gouverne, j'ai fait un effort d'explications ce qui n'est pas dans mes habitudes, je vois bien que vous devez ne pas avoir autre chose à faire que développer, citer, ect...

 

Je n'ai pas pour habitude de me justifier alors disons que pour cette fois je me "plie" à cette façon de faire...:crazy:

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pourquoi cette suceptibilité ? on est sur un forum pour discuter et echanger , ou pour s'ignorer ?

pourquoi tu te sent agressé lorsque j'essaye de comprendre tes pensées au contraire , normalement cela devrait te faire plaisir , car je m'interesse à toi et a ce que tu écris

 

à moins que tu ai une apprehention à l'égard de ma personne et le seul fait de m'adresser à toi te donne deja l'urticaire , c'est vrai je ne comprend pas ton attitude, pourtant on ne s'est jamais disputer dans nos echanges que je sache ?

 

tu te mets en position defense " tu ne crois pas que tu jouis de la vie on oubliant sciement tes freres de sang ?:D

 

pour ma gouverne tu me dit !!! c'est les precepts du meilleur du monde dont t'inspire ce livre ?

et le temps que tu emploi " je vois bien que vous ne devez pas avoir autre chose à faire que developper , citer, etc ..." et par ton attitude qui d'apres toi ferait partie des habitant d'océania, moi ou toi ?

 

maintenons je te le dis tres amical tu peux me parler directement sans emprunter la plume d'Orwell, moi ce qui m'interesse c'est ce que pense mon ami amarlekabyle

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pourquoi cette suceptibilité ? on est sur un forum pour discuter et echanger , ou pour s'ignorer ?

pourquoi tu te sent agressé lorsque j'essaye de comprendre tes pensées au contraire , normalement cela devrait te faire plaisir , car je m'interesse à toi et a ce que tu écris

 

à moins que tu ai une apprehention à l'égard de ma personne et le seul fait de m'adresser à toi te donne deja l'urticaire , c'est vrai je ne comprend pas ton attitude, pourtant on ne s'est jamais disputer dans nos echanges que je sache ?

 

tu te mets en position defense " tu ne crois pas que tu jouis de la vie on oubliant sciement tes freres de sang ?:D

 

pour ma gouverne tu me dit !!! c'est les precepts du meilleur du monde dont t'inspire ce livre ?

et le temps que tu emploi " je vois bien que vous ne devez pas avoir autre chose à faire que developper , citer, etc ..." et par ton attitude qui d'apres toi ferait partie des habitant d'océania, moi ou toi ?

 

maintenons je te le dis tres amical tu peux me parler directement sans emprunter la plume d'Orwell, moi ce qui m'interesse c'est ce que pense mon ami amarlekabyle

 

Soit je m'explique mal soit je ne suis pas assez précis dans ce que je dis...

 

Je ne parle pas derrière Orwel, je dis simplement que je n'ai pas pour habitude de citer tel ou tel phrase de telle ou telle personne...

 

Je n'ai aucune appréhension et je n'oublie pas mes frères mais saches que je n'apprécie pas d'avoir à expliciter, je suis comme ça et tu n'es pas le premier à me faire cette remarque et rassures-toi d'autres le feront encore, ce n'est pas sur que je leur réponde

 

Non je ne me souviens pas avoir eu de mots vis à vis de toi, je me rappelle que tu m'as dit que tu voulais savoir jusqu'où j'irais, un truc comme ça, que c'était de la rigolade...

 

C'est amical de vouloir savoir ce que je pense de, ça ça me va très bien, par contre m'expliquer à l'infini, non c'est pas mon kif...:)

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Je suis tout a fait d'accord avec toi sauf que tu omet un dernier point, mais tu n'as pas le courage de le considrer, je pense que tu sais a quoi je fais allusion, l'idelogie islamique en l'occurence, voire l'Islam lui meme.

 

Mais quand on vit dans le deni on prefere l'ignorer et faire dans la fuite en avant...

 

ni l'islam gouverne nos pays ni les islamistes ne sont au pouvoir et ce depuis les indépendances

les conséquences horribles que nous vivons de nos jours sont bien la récolte de la gestion catastrophique des laïques qui ont dirigé nos pays et continuent de le faire

 

en général les islamistes ont occupé les prisons, les centre de torture, l'exil, le rejet et depuis les années 90 certains ont pris le chemin de l'affrontement et les maquis

 

il ne me semble pas possible de vaincre ni d' éradiquer cette dernière catégories qui appartient au mouvement salafiste djiahadiste, pour la simple et unique raison que la réalité qui les avait fait émerger demeure toujours intacte soit ce que j'avais écrits

 

sachant que les islamistes étaient ses premières victimes (victime d'une autre victime)

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ni l'islam gouverne nos pays ni les islamistes ne sont au pouvoir et ce depuis les indépendances

C'est pas les pouvoirs (Etats) musulmans qui font le terrorisme mais des groupes terroristes issus des peuples musulmans. Ton argument est donc a cote de la plaque.

 

D'autant plus l'Islam gouverne bien dans beaucoup de pays musulman, mais c'est pas la question.

 

les conséquences horribles que nous vivons de nos jours sont bien la récolte de la gestion catastrophique des laïques qui ont dirigé nos pays et continuent de le faire
Ridicule, maintenant c'est la faute aux laiques, c'est eux qui sont deriere les groupes terroristes, plus c'est gros plus ca passe !

 

Les groupes terroristes se basent sur l'Islam et non la laicite. Leurs references sont des textes du Coran et des hadiths et non une quelconque constitution laique. Leur modele c'est le Prophete dont ils imitent les faits et gestes et non Ataturk.

 

C'est pas en usant de mensonges que tu reussiras a etre credible. Tu vis dans le deni total.

 

Pas le temps de repondre a tes autres mensonges.

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Voilà elles arrivent les conséquences...

Bon, Vals n'a pas les coudées franches, Hollande freine un peu...

Mais il y a des mesures intéressantes, la droite râle c'est de bon ton...

Faut s'attendre à des réactions islamophobes, ça a déjà commencer, mais rassurez-vous c'est que le début...

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  • 2 weeks later...

Stratégie US au Moyen Orient ou la théorie du chaos!

L'hebdomadaire Turkish Weekly aborde dans son dernier numéro la théorie

du chaos qui fait désormais le fondement même de la stratégie américaine au Moyen Orient, " une stratégie destinée à placer cette région riche en ressources sous l'emprise occidentale" " selon les experts, le chaos moyen oriental fait pendant au projet du Grand Moyen Orient des Etats unis et d'Israël . Les évènements qui ont donné lieu à ce vaste chaos , leur planification témoignent presque du fait que les parties occidentales y sont impliquées directement" " Le grand Moyen Orient dont Bush rêvait dès 2003, exigeait comme il l'a dit lui même des réformes "démocratiques" aussi bien dans le nord de l'Afrique que dans l'ouest de l'Asie. l'objectif de ce vaste plan consistait à éliminer de la scène de cette région ultra-stratégique tout acteur de poids et d'ouvrir ses ressources au pillage occidental" " il y a des années de cela, les experts avaient proposé aux dirigeants de la Maison Blanche un retour à la case départ énergétique avec en toile de fond un renouvellement de l'intérêt pour les ressources énergétiques de l'Amérique latine et de l’ouest de l'Asie. car ces ressources sont plus accessibles et moins chères. Pourtant les stratèges américains étaient sûrs et certains qu'il leur faudrait batailler à l'avenir pour s'emparer du gaz et du pétrole du Moyen Orient sans penser si oui ou les Etats Unis en auraient besoin. tout le monde est d'avis que la première victime de ce grand Moyen Orient aura été Saddam et son régime. ceci dit l'invasion de l'Irak en 2003 et les événements qui s'en sont suivis ont fini par changer la vision moyen orientale des Etats Unis . ... l'Iran se posait dans cette équation autrement. Aussi bien à l'époque de Bush que pendant le premier mandat 'Obama, le nucléaire iranien constituait un facteur clés pour le Grand Moyen Orient tel que imaginé par Les Etats Unis . mais ce qui s'est passé en Syrie puis en Egypte a instillé le doute au cœur et à l'esprit des stratèges Us quant à l'opportunité d'une guerre contre l'Iran. les israéliens quant à eux continue à prêcher la guerre et leurs déclarations semblent gênent désormais les stratèges américains" et l'article d'ajouter : " en réalité ce qui sous- tend la stratégie américaine au Moyen Orient, stratégie cristallisée à travers le Grand MO ou encore le printemps arabe c'est le chaos . la théorie du chaos veut que la démocratique politique naisse des troubles et de la violence. que la guerre prélude la paix . puisque les Etats Unis se considèrent comme le plus grand pays démocratique du monde eh bien ils envisagent de générer l'instabilité, la guerre et les tensions et le chaos pour s'assurer la paix et la stabilité , pour protéger ses intérêts. le chaos en question s'abat sur les pays cibles via de prétendues réformes économiques et sociales qui servent en réalité de tremplin aux manifestations et aux protestations sans fin. il s'agit d'une théorie particulièrement attrayante pour les pays colonialistes mais truffée de zone d'ombre. d'aucuns souligne le fait que le chaos en question réunit dans le pays cible les conditions d'une intervention humanitariste. d'autres confirme le potentiel de pillage et de destruction que comporte en soi ce chaos. le chaos " dirigé" dont les Américains sont désormais les initiateurs fournissent l'occasion de démembrer les pays arabes de la région pour mieux les contrôler ? ce chaos organisé a infligé plus de 10 milliards de dollars à la Chine et autant sinon plus à la Russie." le journal ne croit pas que cette théorie et son application finissent par profiter aux américains : " Dans le chaos, il y a toujours des surprises et de ces surprises dont les Américains devraient voir peur"

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La prophétie d’Oded Yinon : Les Etats-Unis détruisent le Moyen-Orient au profit d’Israël

 

Nous republions cet article paru pour la première fois en 2006. Il apparaît malheureusement plus que jamais d’actualité. Il permet de comprendre que ce qui se passe aujourd’hui au Moyen Orient est le fruit d’un plan à long terme au bénéfice d’Israël. [silvia Cattori]

 

 

 

 

Enormément de gens, dans l’ensemble du monde musulman, et aussi ailleurs, se posent cette question : "Quelles sont les raisons réelles, derrière l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis et aussi, derrière leur désir de renverser les gouvernements de la Syrie et de l’Iran ?"

En dépit de leurs gesticulations grandioses, en réalité, l’Irak, la Syrie et l’Iran n’ont jamais représenté une menace directe pour les Etats-Unis proprement dits.

Tout simplement : ces pays sont trop loin de l’Amérique !

Alors : pourquoi les Etats-Unis insistent-ils comme ils le font à sacrifier autant de vies humaines et tant d’argent à seule fin de changer dans ces pays des régimes politiques qui n’ont pas l’heur de leur plaire ?

Les théories abondent. En tête de liste, il y a la soif de pétrole de l’Amérique, ce pétrole qui est, comme on sait, une ressource en voie d’épuisement et non-renouvelable. Mais en réalité, les Etats-Unis reçoivent qu’une infime partie de leur pétrole du Moyen-Orient et du Golfe arabo-persique : la plus grande partie de leur consommation importée provient d’Amérique du Sud et d’Afrique…

Une autre théorie en circulation tourne autour du monopole du pétrodollar que tant l’Irak que l’Iran ont cherché à casser en négociant leur pétrole en Euros. Il y a peut-être quelque chose de vrai dans cette tentative d’explication, mais cela n’explique toujours pas pourquoi la Syrie est, elle aussi, en ligne de mire…

Les Etats-Unis disent qu’ils désirent exporter "la démocratie" dans cette région du monde… Mais leur réaction face à l’élection d’un gouvernement chiite en Irak, conduit par le Parti Da’wa, qui entretient des relations étroites avec l’Iran, et la manière dont le nouveau gouvernement démocratiquement élu à direction Hamas en Palestine a été isolé sont loin de donner des gages en la matière…

La démocratie n’amènera pas au pouvoir dans ces pays des gouvernements américano-compatibles. Or, c’est bien là ce que l’administration Bush recherche, en réalité…

Un axiome auquel beaucoup de gens, dans le monde arabe, ont tendance à croire doit être, lui aussi, disséqué : les Etats-Unis ne seraient-ils pas en train de remodeler et de manipuler la région à seule fin qu’Israël demeure la seule superpuissance régionale et ce, à perpétuité ?

Cela n’est pas aussi fantaisiste que cela pourrait paraître à première vue.

Lisez, ci-après, l’extrait étrangement prophétique d’un article publié en 1982 par la revue Kivunim, publication de l’Organisation Sioniste Mondiale [World Zionist Organisation] sous la plume d’Oded Yinon, un journaliste israélien très lié au ministère israélien des Affaires étrangères :

[La stratégie de Yinon était fondée sur cette même hypothèse : pour survivre, Israël doit devenir une superpuissance impériale régionale et il doit aussi s’assurer de l’éclatement de tous les pays arabes, afin que la région puisse être dépecée en petits pays impuissants et incapable de faire face à la puissance militaire israélienne.]

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Voici ce que Yinon avait à nous dire, à propos de l’Irak :

"La dissolution de la Syrie et de l’Irak en zones ethniques et religieuses monocolores, comme au Liban, est notre premier objectif sur le front oriental : l’Irak, riche en pétrole, d’une part, et déchiré intérieurement, d’autre part, est un candidat idéal pour être pris pour cible par Israël.

Sa dissolution est même plus importante pour nous [= les sionistes…, ndt] que celle de la Syrie.

L’Irak est [en effet] un pays plus puissant que la Syrie. A court terme, c’est le pouvoir irakien qui représente la plus grande menace, pour Israël.

Une guerre irako-iranienne fera éclater l’Irak et causera sa chute, intérieurement, avant même qu’il soit à même d’organiser une lutte à grande échelle contre nous.

Toute confrontation interarabe, quelle qu’en soit la forme, nous aidera dans le court terme et raccourcira le chemin vers notre but fondamental, à savoir : l’éclatement de l’Irak entre de multiples communautés ethnico-religieuses, comme en Syrie et au Liban.

En Irak, une division suivant des lignes de séparation ethnico-religieuses, héritées de l’époque ottomane (comme en Syrie), est tout à fait réalisable. Aussi, trois Etats (voire plus) existeront autour des trois principales métropoles : Basra, Bagdad et Mossoul. De plus, des régions chiites, dans le Sud du pays, se sépareront des régions sunnites et kurdes, dans le Nord."

Cela ne vous rappelle rien ?

Bien. Maintenant, concentrons-nous sur la réalité, vingt-quatre ans après.

La guerre irano-irakienne, huit années durant (elle a pris fin en 1988), a causé plus d’un million de morts. Néanmoins, elle n’a pas entraîné l’éclatement tellement désiré par Yinon… L’Irak était demeuré une entité homogène et puissante.

L’Irak, toutefois, fut sévèrement affaibli en 1991, à la suite de la guerre du Golfe causée par l’invasion du Koweït par Saddam Hussein. Néanmoins, là encore, le pays demeura uni.

Il a fallu l’invasion de l’Irak en 2003, sous houlette américaine, et l’occupation qui s’en est ensuivie, pour déstabiliser l’Irak et partager le pays selon des frontières sectaires.

De fait, sa nouvelle constitution a été rédigée autour de l’idée d’une fédération très lâche, avec une autonomie partielle pour les Kurdes, au Nord, et les Chiites, au Sud. Et le pays est aujourd’hui en proie aux guerres intestines, sectaires, religieuses et ethniques. D’aucuns évoquent une "guerre civile".

Prenons maintenant le cas de la Syrie.

Jusqu’à l’invasion de l’Irak, en mars 2003, la Syrie, sous la direction du Président Bashar al-Asad, a joui de relations relativement bonnes avec l’Occident. Nous devons aussi nous rappeler que la Syrie a combattu du côté des forces alliées sous direction américaine durant la guerre du Golfe.

La Syrie a aussi voté, fût-ce à son corps défendant, la résolution de l’Onu qui donnait l’onction à l’invasion et elle était un puissant partenaire dans la soi-disant « Guerre contre le Terrorisme ».

Et puis, oh, miracle : la Syrie s’est mise à avoir tout faux ! Soudain, elle a été accusée de tous les "crimes" possibles et imaginables, depuis la dissimulation de mythiques armes irakiennes de destruction massive, en passant par le havre accordé à des insurgés et à des terroristes, jusqu’au libre passage accordé vers l’Irak à des combattants et à des armes !

On mit alors une pression maxi sur Damas pour qu’il mette un terme à son occupation de facto du Liban, après l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafik Hariri. Et aujourd’hui, le gouvernement syrien, accusé d’implication dans cet assassinat [sans aucune preuve, ndt] doit répondre aux enquêteurs de l’Onu.

Aujourd’hui, les Etats-Unis sont activement engagés dans l’affaiblissement du gouvernement al-Asad et ils soutiennent des partis syriens d’opposition. S’ils réussissent, prédisent beaucoup d’experts, la Syrie – à l’instar de l’Irak – sera la victime de guerres sectaires et intestines.

Le Liban, qui se remettait lentement d’une longue guerre civile doublée d’une interminable occupation israélienne et qui était sur le point de trouver un semblant d’unité, est lui aussi en danger de déstabilisation, des factions se rangeant dans deux confédérations : pro-syrienne et anti-syrienne.

Yinon avait donné du monde arabo-musulman la description d’un château de cartes précaire, monté par des puissances étrangères et arbitrairement divisé en Etats, tous faits de bric et de broc, de combinaisons de minorités et de groupes ethniques qui ne peuvent pas se voir mutuellement, fût-ce en peinture.

Ensuite, il grommelait, désapprouvant la restitution du Sinaï à l’Egypte par Israël, en vertu du traité de Camp David, parce que – pas de bol… – cette région s’avère détenir d’importantes réserves de pétrole, de gaz et d’autres ressources naturelles…

"La reconquête de la péninsule du Sinaï est, par conséquent, une priorité politique, à laquelle Camp David fait obstacle", écrit-il. "Et nous devrons agir afin de faire retourner la région au statu quo qui existait au Sinaï avant la visite de Sadate [à Jérusalem, en 1978] et les accords de paix calamiteux signés avec lui, en mars 1979."

Yinon prédit ensuite que, pour peu que l’Egypte soit divisée et déchirée, d’autres pays arabes cesseront d’exister sous leur forme actuelle. Pour lui, la fondation d’un Etat chrétien copte en Haute Egypte est une quasi-certitude. Actuellement, on constate des problèmes croissants entre les musulmans et les coptes d’Egypte, ces derniers étant perçus par certains musulmans égyptiens fondamentalistes comme plus loyaux envers les Etats-Unis qu’envers leur propre pays. Ceci a abouti à des affrontements ouverts avec, hélas, souvent des morts.

Mis à part les dissensions islamo-coptes, Yinon s’est gouré dans ses calculs concernant l’Egypte. Il pensait que Le Caire résilierait le traité de paix avec Israël, donnant ainsi l’occasion aux Israéliens de ramener leurs tanks tout droit dans le Sinaï et dans d’autres régions convoitées.

Toutefois, le gouvernement égyptien, sous la direction de ce pragmatique de tous les instants qu’est le Président Hosni Moubarak, s’en est tenu à la lettre du traité… Et il est même devenu un important allié des Etats-Unis, durant toute cette période.

La solution proposée par Yinon au problème israélo-palestinien toujours pas réglé consistait à cornaquer les Palestiniens au-delà du Jourdain et de changer les panneaux indicateurs « Jordanie » en panneaux indicateurs "Etat palestinien".

Il rejetait le principe "les territoires contre la paix", disant :

"Il n’est pas possible de continuer à vivre, comme ça, dans ce pays, dans la situation actuelle, sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs dans les territoires situés à l’Ouest du Jourdain.

Une authentique coexistence règnera sur cette région seulement quand les Arabes auront compris que sans un pouvoir juif entre le Jourdain et la Méditerranée, ils n’auront ni existence, ni sécurité. Une nation, et une sécurité bien à eux : cela ne sera possible qu’en Jordanie !"

Encore une fois, Yinon et ses acolytes doivent être fort déçus.

La Jordanie a renoncé à toute idée de panarabisme, bien avant la démission du Roi Hussein, et son fils, le roi Abdullah, est aujourd’hui le plus fidèle allié arabe des Etats-Unis dans la région. Les Palestiniens représentant les deux tiers de sa population, Abdullah a choisi l’auto-conservation en s’accrochant aux basques des Etats-Unis…

L’idée d’envoyer paître 4,5 millions de Palestiniens de l’autre côté du Jourdain n’est désormais plus évoquée ouvertement, bien que cette option ait été encore sur la table en 2002, d’après un article du Professeur van Creveld publié par le quotidien britannique Daily Telegraph.

A l’époque, un sondage Gallup avait montré que 44 % des juifs israéliens étaient en faveur de l’expulsion des Palestiniens au-delà du Jourdain.

Le Professeur Creveld pensait qu’Ariel Sharon y était personnellement favorable. Sharon était cité, dans l’article mentionné : il mettait l’accent sur la majorité palestinienne de la population jordanienne, et il parlait de la Jordanie comme s’il s’était agi de l’Etat palestinien. "La déduction qu’il fallait envoyer les Palestiniens là-bas était évidente", écrivit Creveld.

Si vous pensez que l’idée que les Etats-Unis sont prêts à s’exposer au danger pour les beaux yeux d’Israël est tirée par les cheveux, alors il vaut la peine de vous remémorer les propos du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin, qui affirma dans un de ses livres que le gouvernement israélien était, de facto, responsable de la détermination de la politique américaine au Moyen-Orient, et ce depuis la guerre dite "des Six Jours", en 1967.

L’essai de Yinon ne se focalise pas sur l’Iran. Mais examinons des déclarations relativement récentes provenant d’Israël, à ce sujet.

Au cours d’une visite à Washington, en novembre 2003 – soit deux ans avant que les Etats-Unis ne tournent leurs canons vers l’Iran – le ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz dit à des officiels américains qu’ « en aucune circonstance, Israël ne saurait admettre que l’Iran entre en possession d’armes nucléaires.

Le même mois, Meir Dagan, directeur du Mossad, déclarait devant une commission parlementaire que l’Iran représentait une « menace existentielle » pour Israël, assurant aux parlementaires qu’Israël serait capable de faire face à cette menace.

L’an dernier, la rhétorique en provenance d’Israël monta d’un cran, le ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom déclarant à la presse que "l’idée que cette tyrannie qui gouverne l’Iran puisse détenir une arme nucléaire est un cauchemar, pas seulement pour nous, mais pour le monde entier."

Le Premier ministre israélien désigné, Ehud Olmert, continue la tradition consistant à faire monter en mayonnaise la menace iranienne, fortement aidé en cela, il faut bien le dire, par la rhétorique débridée du dirigeant casse-cou de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad.

Le Daily Telegraph du 18 février titrait : "L’Amérique soutiendrait une attaque israélienne contre l’Iran", indiquant clairement que c’est Israël qui dirige l’assaut contre l’Iran.

L’article rapporte des propos de George W. Bush :

"A l’évidence, si j’étais le leader d’Israël et que j’entende certaines des déclarations des ayatollahs iraniens concernant la sécurité de mon pays, je serais moi aussi très préoccupé à l’idée que l’Iran puisse détenir une arme nucléaire. Israël est notre allié, et c’est pourquoi nous avons fait une déclaration très forte pour le soutenir : nous soutiendrons Israël si sa sécurité est menacée."

Un an après, le gouvernement américain ne présente plus les ambitions nucléaires prêtées à l’Iran comme une menace pour Israël : il s’agit désormais d’une menace directement pour les Etats-Unis… De cette manière, les accusations contre l’Iran et les éventuelles répercussions qu’elles pourraient avoir sont susceptibles d’être vendues au peuple américain.

Soudain, les préoccupations d’Israël sont devenues ses propres préoccupations.

Il est intéressant de noter que plus de 55 % des Américains disent qu’ils soutiendraient des frappes contre les installations nucléaires de l’Iran, d’après un sondage récent.

Comme l’écrit l’éditorialiste Doug Ireland dans un de ses articles : "La véritable histoire de l’espion de l’Aipac : tout tournait autour de l’Iran" : "Le lapsus de Bush, qui a révélé ses véritables intentions, a fait la une du Monde et des autres quotidiens européens, mais il n’a pratiquement pas retenu l’attention des principaux médias outre-Atlantique…"

En septembre de l’an dernier, Justin Raimondo écrivait :

"Cette affaire a fait l’objet de très peu de publicité, en dépit de son importance. Il ne s’agit pas seulement du fait que, pour la première fois dans la mémoire contemporaine, le puissant lobby pro-israélien ait été humilié. Ce qui est en train de se passer, en l’occurrence, c’est la mise au grand jour de l’armée souterraine d’Israël dans les légions états-uniennes clandestines de propagandistes et carrément d’espions, dont le job consiste non seulement à faire la propagande d’Israël, mais même de distordre la politique américaine jusqu’à ce qu’elle corresponde aux besoins de ce pays, et qui, par la même occasion, sont mis au jus des secrets les mieux gardés des Etats-Unis…"

Revenons à la question de savoir si les Etats-Unis sont effectivement en train de mener des guerres pour les beaux yeux d’Israël.

En bref, nous ne pouvons pas en être absolument certains, et nous ne le saurons peut-être jamais nous-mêmes, étant donné que la Maison Blanche, à l’instigation de Bush, a mis sous scellés ses enregistrements et ses archives papier privées pour une durée de cent ans…

Mais il y a une chose que nous savons. Le "Plan sioniste pour le Moyen-Orient", rédigé en 1982 par Oded Yinon, est en train de prendre forme sous nos yeux, dans une large mesure.

Est-ce là une pure coïncidence ?

Yinon était-il un cinglé surdoué ?

Peut-être !

Mais quoi qu’il en soit, nous autres, les Occidentaux, nous sommes les victimes d’un agenda remontant loin dans le temps, que nous n’avons pas contribué à fixer.

Et qui, à n’en pas douter, n’est absolument pas dans notre intérêt.

Linda S. Heard

25 avril 2006

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Heureusement qu'il existe des Hommes qui ne pratique pas l'Aplaventrisme, non que j'adhere à l'appel à la violence , mais je respecte le courage de l'homme seul face à la diaspora du lobby sioniste qui ecrase toute contestation ou personnalité qui oserait s'opposait à son dictat, je vous soumets les propos d'un deputé britannique, pour oser dire ce qu'il a dit prouve qu'il les a ou il faut, et montre la franchise et le courage de cet homme politique

 

Un député britannique fait scandale pour avoir dit qu'il tirerait des roquettes sur Israël

le 24. juillet 2014 - 17:00

Depuis sa sortie fracassante le long du célèbre fleuve londonien qui, tout comme la Seine, n’est pas un long fleuve tranquille, le parlementaire, connu de longue date pour ses positions anti-Israël, fait face à de violents courants contraires au sein de son propre camp (...)

 

Bien plus qu’un gros pavé dans la mare, c’est carrément une bombe qu’à lâchée le député britannique David Ward, depuis les rives de la Tamise, créant des remous tumultueux après avoir déclaré que s’il vivait à Gaza, il serait certainement entré en résistance contre Israël et aurait tiré des roquettes, ce que ses pairs de la Chambre des Communes et les médias se sont empressés de traduire par « si je vivais Gaza, oui je serais un terroriste »... Le sens de la nuance dès qu'Israël est dans la ligne de mire n'est pas ce qui caractérise le mieux les élus du peuple, d'un côté comme de l'autre de la Manche...

Depuis sa sortie fracassante le long du célèbre fleuve londonien qui, tout comme la Seine, n’est pas un long fleuve tranquille, le parlementaire, connu de longue date pour ses positions anti-Israël, fait face à de violents courants contraires au sein de son propre camp des Libéraux-Démocrates, dont de nombreuses voix appellent à sa démission, tout en étant conspué par l’ensemble de la classe politique britannique, à de rares exceptions près.

Le même émoi agite les rangs du parti travailliste et du parti conservateur, dont le président Grant Shapps a déclaré courroucé : "Horrible… Comment un député peut-il tweeter une telle incitation à la violence ? M. Ward doit tirer les conséquences de son irresponsabilité et se retirer."

C’était couru d’avance, transposer la célèbre formule de Kennedy « Ich bin ein Berliner » en un soutien fervent à la Palestine « Ich bin ein Palestinian », comme l’a fait David Ward sur Twitter, ne lui a valu aucune ovation mais plutôt une volée de bois vert, d’autant plus que ce cri du cœur faisait suite à son précédent tweet qui avait déjà produit l’électrochoc que l’on sait, dans lequel il écrivait : "La grande question est : si je vivais à # Gaza, aurais-je tiré des roquettes ? Probablement oui."

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la reponse ne s'est pas fait attendre elle est édité par un journaliste suite à une opinion personnelle, il publie la lettre de l'ambassadeur d'Israel au premier Ministre Britanique

 

 

Suite à des propos jugés « outrageants » d’un député britannique, l’ambassadeur d’Israël à Londres somme le premier ministre adjoint britannique « d’agir » !…

 

Jeudi 15 Janvier 2015

Au delà du niveau d’hypocrisie éhonté de la lettre, on peut se demander quand verra t’on les ambassadeurs britannique, français et européens en poste à Tel-Aviv sommer le premier ministre israélien de prendre des mesures pour arrêter les massacres de Gaza et l’ingérence généralisée dans les affaires des nations étrangères au Moyen-Orient et ailleurs ? Autre question: si Clegg n’obtempère pas, le Mossad va t’il envoyer ses légionnaires mercenaires takfiristes faire quelques massacres dans Londres ?… Entre injonction et menace, la limite est souvent très floue… La politique internationale en est rendue à cela: des règlements de compte mafieux, pour la simple et bonne raison que la politique est dorénavant menée par des états voyous qui ne connaissent que le mensonge, le chantage, le règlement de compte, comme arguments. Il est plus que temps pour les peuples de mettre un terme à tout cela et de reprendre le pouvoir, partout, pour le rediluer là où il n’aurait jamais dû sortir: dans le peuple, seul souverain des nations.

– –

Lettre d’injonction de l’ambassadeur d’Israël au premier ministre adjoint britannique

 

Lettre émanant du bureau de l’ambassadeur d’Israël au Royaume-Uni, Daniel Taub, adressée au premier ministre adjoint britannique et député Nick Clegg:

 

Le 13 Janvier 2015

Cher Premier Ministre Adjoint

C’est sans plaisir que je me vois obligé de vous écrire une nouvelle fois pour exprimer mon outrage devant les déclarations du député David Ward, en cette occasion au sujet de la présence du premier ministre d’Israël à la marche de solidatité qui s’est tenue à Paris.

Au moment où les leaders du monde étaient unifiés en condamnation d’atrocités extrémistes, la déclaration de Mr Ward est une tentative disgrâcieuse de politiser la souffrance, de déligitimiser Israël et de justifier des actes de terreur. Elle a aussi démontré un vil mépris pour les juifs de France, dont beaucoup se tournent vers Israël alors qu’ils sont ciblés de manière croissante, surtout à cause de leur religion.

Les commentaires de Mr Ward sont offensants et choquants, mais ce qui est le plus choquant est l’impunité continuelle dont il semble jouir au sein de son parti.

J’ai été très touché de lire au sujet de votre promesse faite à la communauté juive lors de votre réception pour les fêtes d’Hannukah il y a seulement trois semaines de cela, pour “dénoncer les politiques au vitriol, de reproche, de condamnation, de haine”. Je vous incite vivement à prendre une action immédiate et décisive afin de faire mettre en totale application cette volonté au sein du parti politique que vous menez.

 

Ambassadeur d’Israël à la cour de St James

Sincèrement vôtre Daniel Taub

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Face à une tentative de coup d'Etat israélien, la présidente argentine dissout les services secret

 

Jeudi 29 Janvier 2015

 

L'affaire Charliie a montré comme il était facile de désorienter et de mobiliser CONTRE LEURS PROPRES SENTIMENTS* des foules immenses de Français; dans la foulée -mais probablement le complot avait été bricolé bien à l'avance en Israël- les cerveaux du Mossad ont voulu refaire à Buenos Aires le coup ukrainien (lui-même inspiré du programme contre Bachar al Assad): chasser un gouvernement élu et légitime, sous prétexte d'indignation populaire.

 

La presse main stream unanime a fait descendre dans la rue des foules agitant des pancartes "Je suis Nisman", le procureur suicidé la semaine dernière; il s'agissait de déboulonner le gouvernement en place, de plus en plus ouvertement en guerre contre le sionisme. Mais la présidente se défend avec talent, et contre-attaque habilement.

 

La présidente argentine multiplie les actes courageux et audacieux. Ne pas oublier qu'elle a su réconcilier la gauche de toute l'Amérique latine avec le pape (et donc les chrétiens du monde entier), dont chaque allocution en faveur des pauvres est une accusation directe à l'oligarchie mondiale, qui ne s'y trompe pas.

 

Nouvelle étape dans les attaques frontales de la présidente contre le sionisme qui se croyait en pays conquis: la dissolution des services secrets, après en avoir chassé l'agent Jaime Siusso, patron immédiat du procureur Nisman, qui lui obéissait comme un jeune chiot.

Le suicide du procureur Nisman s'inscrit dans la saga de l'enquête sur l'attentat de 1994 contre l'AMIA comme un coup de théâtre porteur de grands bouleversements dans les rapports de force Israël - Iran - Argentine.

 

[Voir nos derniers rapports sur l'affaire :

La présidente argentine fonce à l'ONU, et déjoue la conspiration sioniste, ici.

En anglais: 1994-2014 : A few lessons from Buenos Aires

AMIA, vingtième anniversaire

Le terrorisme israélien en Amérique latine, dossier

Voir aussi: ENTRE LA PLUME ET L'ENCLUME - Autour de Roger Garaudy - Israel contrattaque face à la présidente argentine, mais c'est avec un canard boiteux

Le film qui expose l'affaire AMIA de 1992 à 2014 : AMIA REPETITA ]

 

Les faits:

 

La présidente argentine tenait depuis un an environ de reprendre le contrôle des services d'intelligence. Dans cette optique, l'homme de la CIA, Jaime Stiusso, a été démis de ses fonctions en décembre dernier. Catastrophe pour tous ceux qui obéissaient à ses ordres.

 

Le procureur Alberto Nisman, en charge du dossier AMIA depuis des années, sait, le 18 janvier 2015, qu'il va devoir rendre des comptes et qu'il n'a plus de protecteur, comme jadis le juge Galeano corrompu et corrupteur pour le compte d'Israël, qui a été lourdement sanctionné, il va lui aussi passer de très mauvais moments, tous ses mensonges pour maintenir en dépit de toutes les preuves le récit officiel israélien sur la responsabilité des dirigeants iraniens vont être démasqués. Voilà pourquoi il choisit de se donner la mort, le 18 janvier 2015; il téléphone à un certain Lagomarsino qui travaillait avec lui* pour lui demander de lui apporter un revolver (calibre 22), "pour sa sécurité. Il le reçoit, s'enferme dans la salle de bain et se suicide. (qu'il y ait été encouragé par ses ex-amis n'y change rien). En Argentine, on l'appelait le "proc israélien en mission en Argentine".

 

Voici, en ordre chronologique, les forfaitures du procureur Nisman. En tant que procureur, il n'avait, fait unique dans l'historie judiciaire argentine, aucun autre dossier à traiter que celui de l'AMIA, avec l'aide d'un salaire remarquable, et d'un secrétariat étoffé.

 

a) 2002 : il va à New york interroger les deux frères de Hussein Berro, supposé kamikaze ayant fait exploser une supposée voiture piégée devant le bâtiment communautaire juif AMIA à Buenos Aires le 18 juillet 1994. Le nom de Hussein Berro avait été donné par le Mossad en 1996. Les frères Berro démentent: l'un était avec son frère l'année suivante au Liban, il était handicapé, il ne savait pas conduire, et a été abattu par les forces isréliennes, qui ont confisqué sa dépouille, l'année suivante. Nisman revient à Buenos Aires, fait des déclarations mensongères, les deux frères ripostent dans la presse : AMIA: más dudas sobre el chofer suicida",AMIA: más dudas sobre el chofer suicida - 13.05.2006 - lanacion.com   y "No era un dato muy seguro", "No era un dato muy seguro" - 13.05.2006 - lanacion.com  .

 

b) En 2006, Alberto Nisman assume les accusations du Mossad contre l'Iran, et rend responsable de l'attentat l'ayatollah Khamenei en personne, à coup de déclarations publiques, en invoquant des preuves qu'il n'a jamais fournies.

 

c) En 2005, Interpol, sur requête argentine, arrête le chargé d'affaires iranien Soleimanpour à Londres; mais celui-ci est relâché par la justice britannique, qui refuse, après examen du dossier, de l'extrader en Argentine à cause de l'inexistence de preuves contre lui, malgré un épais dossier fourni par Jaime Stiusso. L'lépisode londonien a ridiculisé le procureur Nisman, et l'Argentine a dû payer frais de procès, de détention et dédommagements au gouvernement iranien.

 

d) En 2007,Nisman oblige Interpol à remettre sur liste rouge plusieurs diplomates iraniens qui avaient été rayés de cette liste à la suite de l'affaire Soleimanpour.

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e) En 2009, Nisman accuse l'ex-président Menem lui-même d'avoir entravé l'exercice de la justice concernant l'attentat contre l'AMIA, qui aurait été préparé avec la collaboration d'un Argentin d'origine syrienne, Canore Edul, de Buenos Aires, par la suite totalement blanchi par la justice argentine. La supposée collusion Menem- Edul a permis d'entretenir dans la presse la récurrence de l'évocation d'une "piste syrienne" alternative à la piste iranienne; mais aucune action en justice n'a été entreprise contre la moindre autorité syrienne.

 

f) En 2013, Nisman la découverte d'un réseau terroriste iranien à la frontière du Paraguay (la Triple Frontière). Cela fait grand bruit, en particulier dans la presse israélienne. Mais même la CIA n'a pas pris la chose au sérieux, et le soi-disant réseau est tombé dans l'oubli.

 

g) Juste avant son suicide (désormais confirmé), Nisman avait accusé la présidente argentine de collusion avec l'Iran pour étouffer l'enquête sur l'attentat contre l'AMIA en échange d'avantages commerciaux; il devait affronter la chambre des députés pour répondre de cette accusation infamante trois heures après le coup de feu fatal.

 

Dans chacune de ses intiatives, Nisman a été la marionette d'Israël, qui a tout fait pour empêcher l'accord d'enquête conjointe Iran-Argentine (signé en février 2013) de donner des résultats, en soulevant des obstacles juridiques par l'intermédiaire des avocats de la DAIA, le CRIF local.

 

Les agissements de Nisman et de sa clique convenaient parfaitement, jusqu'à la destitution de Jaime Stiusso à l'opposition. accablant obstinément la présidente malgré ses efforts remarquables, tenaces quoique maladroits, afin de redonner consistance à la souvraineté nationale (en particulier avec les lois sur la presse, le contrôle des changes, la résistance aux créanciers des fonds vautour, la reprise en main de la police et du renseignement). Mais le bluff ne pouvait pas durer, Nisman n'avait absolument rien à offrir pour justifier la moindre de ses initiatives, il ne pouvait donc même plus être utile à l'opposition, bien au contraire. Elisa Carrio et Elena Bullrich étaient les députées furibondement sionistes, les plus proches de Nisman. bullrich semble bien être la dernière à s'être entretenue avec Nisman.

 

Et une action judiciare venait d'être entreprise contre lui par l'avocat de la famille Canore Edul, Juan Gabriel Labaké (voirhttp://www.fenix951.com.ar/nuevo_2013/noticia.php?id=33782), en termes de haute trahison des intérêts nationaux.

 

Le contexte:

 

Le vent avait commencé à tourner pour le procureur Nisman depuis 2013 par le fait que la ligne Obama est favorable à la fin des sanctions contre l'Iran, et donc à l'entreprise de la présidente argentine pour libérer définitivement l'Iran du soupçon d'avoir commandité l'attentat contre l'AMIA.

 

Nisman se savait condamné à brève échéance, car abandonné de tous ses commanditaires, qui l'avaient utilisé jusqu'à la corde, et le considéraient comme responsable de LEURS échecs à imposer la thèse de la responsabilité iranienne dans l'attentat; et la présidente était appparemment prête à se défendre bec et ongles.

 

L'assasinat, le 18 janvier, par un hélicoptère israélien au-dessus du golan, de Jihad Mouniyeh et de 4 autres membres importants du hezbollah, n'est pas sans rapport avec l'affaire AMIA. en effet israêl considérait Imad Mouniyeh, (père de Jihad Mouniyeh et assassiné par Israël en 2008), l'instigateur de l'attentat contre l'AMIA. Il w'agirait donc une fois de plus, de dissuader chacun de chercher à l'attentat contre l'AMIA (85 morts) des auteurs qui ne soient pas, encore et exclusivement, les Iraniens.

 

Après le suicide du procureur

 

L'opposition à la présidente Cristina Kirchner a immédiatement pratiqué la "th"orie du complot" qu'elle reproche en général aux adversaires d'Israël, et a accusé la présidente d'avoir en fait organisé un assassinat déguisé en suicide. Le vacarme médiatique unilatéral n'est pas rappeler celui qui a suivi l'attentat contre Charlie.

 

Habilement, la présidente a riposté en accusant à son tour l'opposition d'avoir commis un éventuel assassinat.Le nouveau procureur devrait être nommé dans un mois. Depuis 2013, la présidente a évoqué plusieurs fois les documents qui ont disparu des archives judiciaires concernant l'attentat contre l'AMIA et l'attentat contre l'ambassade d'Israël survenu en 1992, avec des caractéristiques techniques identiques. L'association des familles de victimes APEMIA réclame la déclassification de ces archives, et accuse le CRIF local d'occulter des preuves et d'entrave à la justice. La présidente autorisait, par lettre officielle du 19 janvier, l'ouverture de toutes les archives relatives à l'attentat, en réponse à Nisman qui réclamait l'ouverture de 3 documents...

 

Charlie et l'Argentine: L'Argentine n'était pas présente au rassemblement des chefs d'Etat autour des cadavres de Charlie. Le ministre des Affaires étrangères, Hector Timmerman, y était cependant, mais "à titre personnel"!!!! (probablement par fidélité àux innocents tués dans la fusillade de l'hypermearché cachère). Le ministre, autrefois très applaudi par Israël, fait corps avec la présidente, et il était également accusé, comme elle, par Nisman, de collusion avec l'Iran. Curieusement , la presse argentine, furieusement hostile à la présidente, relaye certains détails suggérant l'opération sous faux-drapeau, dans l'affaire Charlie: la théorie du complot, ça peut servir à tout le monde.... Charlie a décidément semé la zizanie... Et les Argentins se laissent manipuler par leurs médias comme les autres, ils manifestaient cette semaine avec des pancartes "Je suis Nisman".

On peut faire le parallèle entre l'affaire Charlie et les turbulences autour de la présidence argentine sur un autre plan: les conspirateurs argentins ont sans doute lancé Nisman à l'attaque contre la présidente en espérant profiter de l'effet "Charlie"; puis, comme la présidente faisait face, on pousse Nisman dans l'outre tombe, pour relancer la campagne contre la présidente. Mais elle résiste... et le démontage de l'affaire Charlie a commencé le jour même de l'attaque (Ron Paul, Paul Craig, Thierry Meyssan etc). Nos ennemis n'ont donc, pour la première fois, pratiquement aucune avance sur les enquêteurs indépendants.

 

* Lagomarsino est un jeune informaticien qui percevait un salaire extrêmement élevé pour espionner certaines messageries électroniques, aux ordres de Nisman. Le revolver lui appartenait. Il s'est présenté aux autorités qui ont ouvert l'enquête. Le corps de Nisman a été autopsié, le suicide ne fait plus aucun doute.

 

* Les millions de Français qui sont descendus dans la rue le 11 janvier le faisaient pour défendre deux idées: la liberté de la presse, et la nation, leur pays, les plus nobles idéaux qui doivent se combiner dans chaque peuple. Avec la publication du numéro posthume de Charlie, ils découvrent qu'on s'est foutu de leur âme, en les associant à la glorification de la pornogfaphie et de la méchanceté pure (contre une sainte comme soeur Emmanuelle, comme jadis les mêmes agents israéliens avaient voulu ruiner la popularité de l'abbé Pierre, et au milieu d'attaques systématiques à la religion chrétienne) et tout cela pour faire passer un max de lois liberticides. Nul doute que ces millions de Français ont maintenant compris la leçon, et compris qui sont les provocateurs qui manipulent leur gouvernement: Netanyahu paradait, ses agents jubilaient.

 

RESUMEN LATINOAMERICANO

Director: CARLOS AZNAREZ

Redacción: Leandro Albani, Facundo Guillén, Ana Guillermina Roca, Antonela Di Candia, Marina Pérez Damil, Waldemar Sarli, Gladys Quiroga

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Quand le Mossad assassinait à Londres un grand caricaturiste palestinien

 

 

 

 

 

Samedi 10 Janvier 2015

 

Par Gilles Munier/

Souvenons nous ! Le dessinateur et caricaturiste palestinien Naji al-Ali, célèbre au Proche-Orient, a été assassiné à Londres, le 22 juillet 1987, près du quotidien koweiti Al-Qabas où il travaillait. Il était irrévérencieux à l'égard des potentats arabes, appelait le sionisme par son nom et dénonçait la corruption de certains dirigeants palestiniens. Un tueur-professionnel lui a logé une balle dans la tête et a continué son chemin calmement, sans être inquiété.

La presse occidentale ne s'est pas émue de cette attente à la liberté d'expression, comme c'est le cas aujourd'hui après l'attentat dont a été victime Charlie Hebdo. Deux poids et deux mesures?

Dix mois plus tard, Scotland Yard a arrêté un certain Ismaïl Suwan, un étudiant palestinien impliqué dans l'organisation du meurtre. Interrogé, il a révélé qu'il avait été recruté par le Mossad et que ses supérieurs l'avait informé du projet d'assassinat.

Devant le refus d'Israël de s'expliquer sur ce crime, Margaret Thatcher – Premier ministre britannique - ordonna la fermeture de l'antenne du Mossad à Londres -Palace Green - et l'expulsion de deux « diplomates » israéliens. Bien que connue du MI5 – service de renseignement intérieur britannique – l'identité de l'assassin –un agent du Kidon, le service action du Mossad - n'a jamais été divulguée.

La presse occidentale n'a pas remué ciel et terre pour que le tueur et ses commanditaires soient appréhendés et jugés.

Le Mossad a poursuivi ses activités en Grande-Bretagne tranquillement, mais sans statut officiel.

Il a fallu attendre 1998 pour qu'Ephraïm Halevy, nouvellement nommé à la tête du Mossad, obtienne de Margareth Thatcher la réouverture du bureau du Mossad à Londres.

A lire : Le Livre de Handala, caricatures de Naji al-Ali

paru en 2011 aux Editions Scribest (140 dessins de Naji aL-Ali inédits & annotés)

Dans la présentation du « Livre de Handala « , le dessinateur- caricaturiste français Siné – licencié de Charlie Hebdo en juillet 2008 pour des propos dits antisémites » par Philippe Val, le directeur d'alors - a rappelé que le dessinateur a été tué « à cause des convictions qu'il exprimait à merveille à travers ses dessins et son petit personnage nommé Handala"

Handala, réfugié palestinien de 10 ans misérable, est présent sur tous les dessins de Naji al-Ali, le dos tourné au monde qui a trahi son peuple.

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