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Guest George Bish

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Guest George Bish

Médecine: découverte d'un traitement pour le diabète de type 1

 

Cette découverte serait aussi importante que celle des antibiotiques pour les infections bactériennes

 

Un remède au diabète de type 1 va bientôt être mis au point : les scientifiques de l'université d'Harvard ont découvert le moyen de faire d'énormes quantités de cellules productrices d'insuline, selon Harvard Gazette.

 

Une équipe de chercheurs de l'Université de Harvard dirigée par Doug Melton a, pour la première fois, réussi à fabriquer des millions de cellules bêta nécessaires à la transplantation.

 

Cela pourrait signifier la fin des injections quotidiennes d'insuline pour les 400.000 personnes en Grande-Bretagne et 3 millions de personnes aux Etats-Unis.

 

Cette découverte marque l'aboutissement de 23 ans de recherche pour le professeur de Harvard Doug Melton qui a essayé de trouver un remède à la maladie lorsqu'on a diagnostiqué le diabète de type 1 à son fils Sam.

 

«Nous sommes maintenant seulement à une étape pré-clinique de la ligne d'arrivée», a déclaré le professeur Melton au Telegraph.

 

Interrogé sur la réaction de ses enfants à cette annonce, il a répondu : "Je pense que comme tous les enfants, ils ont toujours supposé que je ferai ce que j'ai dit. Il est réconfortant de savoir que nous pouvons faire quelque chose dont nous avons toujours pensé que c'était possible."

 

Les cellules bêta dérivées des cellules souches sont actuellement l'objet d'essais sur des modèles animaux, y compris les primates non humains, où elles continuent de produire de l'insuline après plusieurs mois, a déclaré le professeur Melton.

 

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui empêche le pancréas de créer de l'insuline, l'hormone qui régule le taux de glucose dans le sang.

 

Si la quantité de glucose dans le sang est trop élevé, il peut sérieusement endommager les organes du corps au fil du temps.

 

Bien que les diabétiques puissent maintenir leur niveau de glucose par l'injection d'insuline, il n'est pas toujours facile de contrôler la quantité nécessaire au métabolisme, ce qui peut entraîner des complications dévastatrices comme la cécité ou la perte de membres.

 

Environ 10 % de tous les diabètes sont de type 1, mais il est le type le plus commun chez les enfants. En effet, 29.000 jeunes souffraient de cette maladie en Grande-Bretagne.

 

L'équipe de Harvard a utilisé des cellules souches embryonnaires pour produire des cellules productrices d'insuline humaines.

 

"S'il s'avère que cette technologie évolutive est adaptée à la fois en environnement clinique et à l'usine de fabrication, son impact sur ​​le traitement du diabète sera aussi important que celui des antibiotiques sur les infections bactériennes," at-il déclaré.

 

Cette découverte est saluée par la communauté scientifique internationale.

 

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The advance is the culmination of 23 years of research by Doug Melton, pictured here with his wife Gail O'Keefe

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  • 2 weeks later...
Guest George Bish

Le travail de nuit augmente le risque de mortalité

 

Le travail de nuit augmente le risque de mortalité

 

C'est la conclusion d'une étude menée sur le long terme par des épidémiologistes de Harvard, qui se sont penchés sur le rythme de travail de près de 75.000 infirmières.

 

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NÉFASTES. On sait que le travail de nuit ou avec des horaires changeants ("travail posté") est déjà suspecté de jouer un rôle dans divers problèmes de santé. Notamment pour le cancer du sein, le diabète et le déclin cognitif. Et les premiers effets néfastes pour notre santé se feraient sentir au bout de six ans de travail de nuit, selon une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine. Les poumons et le système cardiovasculaire seraient les principaux touchés.

 

Un risque de mortalité accru de 11 %

 

SUIVI. Les chercheurs ont suivi depuis 1988 les rythmes de travail et l'état de santé de près de 75.000 infirmières américaines de la cohorte Nurses' Health Study. Ils n'ont pas suivi d'autres professions, réduisant ainsi le risque de biais lié à la nature du travail effectué. Ils ont également exclu de cette cohorte 10.000 femmes qui avaient déjà des maladies cardio-vasculaires ou des cancers, ce qui aurait pu fausser les résultats. Ils ont considéré que les infirmières travailler "de nuit" dès lors qu'elles travaillaient au moins 3 nuits par mois en plus de jours ou de matinées.

 

Selon leur résultats, dès six ans de travail de nuit, l’effet néfaste de ce décalage se fait sentir. Les participantes qui ont travaillé de nuit durant 6 à 15 ans étaient exposées à un risque accru de 11 % de mortalité, toutes causes confondues. Leur risque de maladie cardiovasculaire est lui accru de 19 à 23 % (et de 23 % pour celles qui ont œuvré plus de 15 ans).

 

CANCERS. Depuis 2007, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le travail de nuit comme un cancérigène probable. Or selon cette étude, le travail de nuit n'augmente pas le risque de cancer, à l'exception du cancer du poumon, qui augmente de 25 % chez les infirmières de nuit qui ont exercé pendant 15 ans ou plus.

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  • 2 weeks later...
Guest George Bish

Un système pour alerter les automobilistes qui s'endorment au volant

 

Un système pour alerter les automobilistes qui s'endorment au volant

 

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Un nouvel appareil portable a été développé par le géant japonais de l'électronique "Fujitsu", qui permet de réveiller les conducteurs qui s'endorment, comme par exemple les chauffeurs de taxi ou les conducteurs de transport à longue distance.

Cet appareil très léger (90 grammes), se porte autour du coup et s'attache au lobe de l'oreille via un capteur. Ce capteur détecte les signes d'assoupissement en analysant les intervalles et le rythme de la pulsation du conducteur. Si des signes anormaux sont constatés, la machine alerte le conducteur en émettant un signal sonore ou une vibration. L'appareil peut également envoyer une alerte aux opérateurs de réseaux de bus ou de transport routier en émettant via un transpondeur, permettant ainsi à ces entreprises de surveiller la santé de leurs employés.

Ce dispositif sera vendu autour de 38.000 JPY (280 euros) à partir de Février 2015 au Japon.

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Guest George Bish
Pour le diabète de type 1, ces cellules une fois implantées elles auront un cycle de vie normal? Prolifération, renouvellement, apoptose??

 

sauf pour le renouvellement, je pense que tout pourrait etre normal.

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Guest George Bish

Un enfant australien se dote d’un pancréas bio-artificiel, une première mondiale

 

Un enfant australien se dote d’un pancréas bio-artificiel, une première mondiale

 

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Un enfant australien âgé de quatre ans est la première personne au monde à être doté d'un pancréas bio-artificiel, une technique prometteuse qui permettra d'améliorer la vie de quelque 25 millions de diabétiques à travers le monde, selon les chercheurs.

Chez les diabétiques de type 1, les cellules du pancréas sont progressivement détruites, et ne parviennent plus à produire de l'insuline, une hormone qui joue un rôle crucial dans la régulation du taux de sucre dans le sang

Xavier Hames, souffrant de diabète de type 1, est le premier patient au monde à bénéficier de ce dispositif après de multiples essais cliniques.

Le dispositif est relié à son corps par plusieurs tubes injectés sous la peau et capable de régulariser le taux de sucre dans le sang, et celà en injectant l'insuline quant le taux de sucre devient élevé et en y stoppant la production quand le taux de sucre devient dangereusement bas.

Xavier se trouvait constamment à risque d'hypoglycémie ce qui mettait sa vie en danger.

Tim Jones, professeur à l'hôpital Princess Margaret, a déclaré que le dispositif rendrait beaucoup plus facile la vie des parents, en particulier pendant la nuit, quand le risque d'hypoglycémie est plus élevé.

« La plupart des parents doivent vérifier deux ou trois fois pendant la nuit le taux de glucose, or ce dispositif automatisé devrait les rassurer », a-t-il dit.

Cette technologie n'est pas limitée aux enfants mais pourrait être utilisée également par les adultes de tous âges, précise le professeur.

La pompe dure environ 4 ans avant d'être remplacée.

La mère de Xavier, Naomi, assure que ce dispositif aura un impact significatif sur la vie de son fils. "Il lui permet d'avoir plus de liberté pour manger," dit-elle.

Après cinq ans d'essais cliniques par des spécialistes à l'hôpital "Perth's Princess Margaret" ainsi à travers d'autres hôpitaux en Australie, l'appareil est maintenant disponible à un coût de $ 10,000.

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Guest George Bish

L’étonnante capacité de régénération du pancréas

 

L’étonnante capacité de régénération du pancréas

 

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Avant la puberté, le pancréas possède plus de plasticité et une plus grande capacité de régénération que supposé jusqu’à présent, comme le montre une étude réalisée par l’équipe du Professeur Pedro Herrera du Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine et soutenue par le Programme national de recherche «Cellules souches et médecine régénérative» du Fonds national suisse de la recherche scientifique, par la Juvenile Diabetes Research Foundation, et par le NIH/NIDDK (Beta Cell Biology Consortium).

 

En Suisse, environ 40’000 personnes souffrent de diabète de type 1. La maladie est due à la perte des cellules bêta, qui produisent l’insuline. Cette hormone est essentielle pour l'utilisation du sucre dans le corps. Puisque les cellules bêta ne se renouvellent pas, la communauté scientifique pensait depuis longtemps que la perte de ces cellules est irréversible, et donc que les diabétiques étaient tributaires à vie d’injections d'insuline.

 

Un mécanisme jusqu'alors inconnu

Il y a quatre ans, les chercheurs de l’équipe de Pedro Herrera ont pour la première fois ébranlé cette certitude. Avec des souris transgéniques ils avaient montré que dans le pancréas malade quelques cellules alpha, qui produisent normalement l’hormone glucagon, se transforment en cellules bêta et commencent à produire de l’insuline. A l’inverse du glucagon, l'insuline fait baisser le sucre dans le sang, empêchant le diabète. Dans leur nouvelle étude, publiée dans la revue Nature, les généticiens poursuivent leurs découvertes: avant la puberté, le pancréas est capable de compenser de manière spectaculaire une éventuelle perte des cellules bêta. «Et ceci par un nouveau mécanisme, jusque-là totalement inconnu», souligne Pedro Herrera. Les cellules delta (qui produisent la somatostatine, une autre hormone du pancréas) perdent leur identité cellulaire et retournent à un stade immature, similaire à celui de leur développement embryonnaire. Dès lors, ces cellules delta indifférenciées se multiplient et reconstituent les populations de cellules delta et bêta.

 

A différence de la conversion de cellules alpha, qui se fait de façon restreinte (peu de cellules alpha s’engagent dans la production d’insuline), ce nouveau mécanisme permet aux cellules delta converties de compenser de façon plus efficace le diabète dû à une perte de cellules bêta. Mais si les cellules alpha peuvent se transformer à n’importe quel moment de la vie adulte, même chez la souris très âgée, la plasticité des cellules delta par contre ne se manifeste plus de façon spontanée après la puberté.

 

Le pancréas humain fonctionnerait de manière analogue

Bien que le groupe de Pedro Herrera ait étudié la polyvalence des cellules pancréatiques chez des souris, plusieurs observations suggèrent que chez les patients humains le pancréas pourrait fonctionner de manière analogue. «Ce nouveau mécanisme montre que le pancréas possède beaucoup plus de plasticité cellulaire que nous ne le pensions, et – au moins pendant l'enfance – il y a une grande capacité de régénération», ajoute le Pr Herrera. «Le chemin est encore long avant que les personnes souffrant de diabète puissent bénéficier directement de ces observations, mais la découverte de la capacité d’adaptation des cellules delta nous laisse imaginer des interventions thérapeutiques insoupçonnées jusqu’ici.»

 

Référence:

S. Chera, D. Baronnier, L. Ghila, V. Cigliola, J. N. Jensen, G. Gu, K. Furuyama, F. Thorel, F. M. Gribble, F. Reimann and P. L. Herrera (2014). Diabetes Recovery By Age-Dependent Conversion of Pancreatic Delta-Cells Into Insulin Producers. Nature online: doi:

10.1038/nature13633

 

Contact: pedro.herrera@unige.ch - +41 22 379 52 25

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Guest George Bish

L'oeil bionique, un espoir dans le monde des aveugles

 

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L'oeil bionique n'est plus un gadget de science fiction: ce système futuriste d'implant électronique posé à même la rétine a déjà permis à plusieurs dizaines d'aveugles de recouvrer en partie la vue.

 

Grâce à ce procédé, des personnes devenues aveugles perçoivent à nouveau «des formes, des contrastes lumineux, reconnaissent des objets de taille moyenne» et parviennent même à lire «des lettres et mots de grande taille», explique le Pr José-Alain Sahel.

 

«Ce n'est pas une vision naturelle mais une perception visuelle utile», précise cet expert renommé, qui dirige à Paris l'Institut de la vision, centre de recherche associé à l'hôpital ophtalmologique des Quinze-Vingts.

 

Des systèmes de «rétines artificielles» mis au point par trois sociétés concurrentes, aux États-Unis, en Allemagne et en France, équipent actuellement une centaine de personnes dans le monde.

 

«Ma vie a changé», témoigne un patient français opéré par le Pr Sahel aux Quinze-Vingts où il a reçu l'implant Argus II de la société californienne Second Sight.

 

«Une fois que j'ai ce système sur les yeux (...) cela devient vraiment indispensable si bien que je le porte du matin au soir et que j'épuise la batterie», explique cet homme, désigné par les initiales M. P, dans une vidéo diffusée par le fabricant. Il peut maintenant distinguer quand une porte est entrouverte.

 

L'appareil se présente sous la forme d'une paire de lunettes de soleil, équipée d'une caméra miniature, d'un boîtier électronique portatif pour retraiter les données visuelles captées par la caméra et d'un système de transmission jusqu'à l'implant oculaire.

 

168 000 $ PIÈCE

 

L'implant «stimule» artificiellement, par impulsions électriques, la rétine déficiente de personnes aveugles par rétinopathie pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20 000 à 40 000 personnes en France.

 

Argus II (photo du bas), vendu l'équivalent de 168 000 $ en Europe, équipe 86 personnes en Europe et aux États-Unis, explique Grégoire Cosendaï, vice-président Europe de Second Sight.

 

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Face à l'émergence récente de sociétés concurrentes, en France et Allemagne, ce responsable met en avant le «recul clinique» dont bénéficie l'entreprise américaine.

 

Autorisé depuis 2011 en Europe, ce système bénéficie en France depuis mars du label «forfait innovation» qui permet son remboursement par la Sécurité sociale.

 

«Ce système a ouvert la voie», explique le Pr Sahel. Mais ce spécialiste s'investit aujourd'hui dans un dispositif concurrent, baptisé Iris, qu'il a contribué à mettre au point avec son équipe à l'Institut de la Vision et la start-up Pixium Vision.

 

Cinq premiers patients ont reçu cet oeil électronique made in France avec «des résultats très encourageants», selon le Pr Sahel.

 

«Sa méthode de traitement de l'information avec des caméras qui miment le fonctionnement de la rétine (...) apporte une rapidité et une fiabilité de réponse remarquable», souligne-t-il.

 

Pixium Vision a fait son entrée en bourse, cette semaine à Paris, ce qui lui a permis de récolter 50,4 millions $. «Nous n'avons pas un besoin urgent de financement mais les perspectives encourageantes (...) nous conduisent à engager les investissements nécessaires», explique son PDG Bernard Gilly.

 

Autre fabricant, l'allemand Retina Implant entame tout juste la commercialisation en Europe de son propre système d'implants qui, lui, fonctionne sans caméra externe.

 

C'est l'implant électronique, logée sous la rétine, qui capte lui-même l'image et stimule l'oeil. Les 40 aveugles bénéficiant de cet équipement, vendu environ 146 000 $, voient «différentes nuances de gris», explique le PDG de la société, Walter-G Wrobel.

 

Son avantage? «La puce électronique-caméra bouge avec l'oeil, il n'y a pas de caméra externe et la sensation visuelle est stable et correspond à la vision réelle», assure-t-il.

 

GÈNES ET CELLULES SOUCHES

 

Les trois sociétés s'accordent à souligner l'aspect prometteur du marché. «Il y a entre 350 000 et 400 000 patients en Europe et aux États-Unis atteints de rétinopathies pigmentaires», souligne le PDG de Pixium.

 

Autres bénéficiaires potentiels de cette technologie, les nombreuses personnes souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), selon ce responsable. On en compte plus d'un million en France.

 

Mais la recherche médicale explore parallèlement deux autres voies radicalement différentes, explique le Dr Gérard Dupeyron, chef du service d'ophtamologie au CHU de Nîmes.

 

Il s'agit de la thérapie génique qui consiste à modifier les gènes à l'origine de la maladie et de la thérapie cellulaire où des cellules souches sont injectées dans la rétine pour se substituer aux cellules déficientes.

 

Ces pistes pourraient s'avérer «complémentaires» des implants électroniques, souligne le Dr Dupeyron.

 

La chercheuse argentine Valeria Canto-Soler s'est spécialisée à l'Université Johns Hopkins de Baltimore (États-Unis) dans les recherches sur les cellules souches appliquées aux maladies de la rétine.

 

«La recherche (...) avance à un rythme incroyablement rapide. Ce que nous pensions impossible il y a quelques années est maintenant une réalité», commente-t-elle.

 

Une solution thérapeutique pour les maladies dégénératives de la rétine n'est pas encore pour demain, reconnaît-elle. «Mais nous sommes sur la bonne voie, c'est juste une question de temps».

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  • 3 weeks later...
Guest George Bish

Un traitement apparemment efficace pour aider des fumeurs résistants

 

Un traitement apparemment efficace pour aider des fumeurs résistants

 

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SAN JOSE (Etats-Unis) - Une molécule appelée varénicline s'est avérée efficace pour aider des fumeurs à renoncer progressivement à la cigarette, selon une recherche internationale publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

 

Financée par le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer qui commercialise cette molécule dans ses médicaments "Champix" (aussi appelés Chantix aux Etats-Unis), la recherche clinique a été menée par des chercheurs indépendants de la Mayo Clinic, une institution à but non lucratif de Rochester dans le Minnesota (nord).

 

Les 1.500 fumeurs ayant participé à cette étude dans dix pays avaient indiqué ne pas être prêts à renoncer à la cigarette dans les 30 jours suivants, mais étaient davantage enclins à essayer d'arrêter de fumer plus progressivement, dans un délai de trois mois.

 

Après six mois, les participants ayant pris le médicament contenant la varénicline, qui combat l'accoutumance à la nicotine en agissant sur certains récepteurs dans le cerveau, étaient au moins quatre fois plus nombreux à avoir cessé de fumer (32%) que ceux du groupe témoin traités avec un placebo (6,9%).

 

Cependant, des effets secondaires sévères ont été constatés chez 3,7% des membres du groupe traité avec la molécule, contre 2,2% chez ceux ayant pris un placebo.

 

"Cette étude clinique est importante parce qu'elle ouvre la voie au traitement de quelque 14 millions de fumeurs qui ne sont pas disposés à arrêter de fumer brutalement mais cherchent dans un premier temps à réduire leur consommation dans le but de renoncer ensuite complètement au tabac", a expliqué le Dr Jon Ebbert, directeur adjoint de recherche du centre de dépendance à la nicotine de la Mayo Clinic, le principal co-auteur de cette étude.

 

"C'est une approche efficace et sûre pour accroître le nombre de personnes qui arrêtent durablement de fumer", selon lui.

 

Les recommandations des autorités sanitaires américaines encouragent les fumeurs à arrêter de fumer brutalement même si seulement 8% des fumeurs interrogés se disent prêts à renoncer à la cigarette en un mois, relèvent les auteurs de cette étude.

 

Environ 18% de la population américaine fume aujourd'hui, contre 42% en 1964, mais malgré ces progrès 443.000 Américains meurent encore chaque année d'une maladie liée au tabagisme. Dans le monde, le tabac fait 5,7 millions de morts annuellement.

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Dès fin 2007, l'agence européenne du médicament (Emea) a jugé qu'il était souhaitable "d'alerter les professionnels de santé et les patients sur le risque d'idées suicidaires ou de tentatives de suicide survenant lors des traitements avec Champix (® (varénicline)" 6. De plus, comme le précise la revue indépendante Prescrire, "il existe un doute sur les risques d'infarctus du myocarde et de troubles du rythme cardiaque de la varénicline notamment sur la base des essais cliniques".

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Guest George Bish
Dès fin 2007, l'agence européenne du médicament (Emea) a jugé qu'il était souhaitable "d'alerter les professionnels de santé et les patients sur le risque d'idées suicidaires ou de tentatives de suicide survenant lors des traitements avec Champix (® (varénicline)" 6. De plus, comme le précise la revue indépendante Prescrire, "il existe un doute sur les risques d'infarctus du myocarde et de troubles du rythme cardiaque de la varénicline notamment sur la base des essais cliniques".

 

je ne le savais pas, merci Pax :)

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  • 1 month later...
Guest George Bish

DR. AURÉLIE JUHEM

ELLE A TROUVÉ LA MOLÉCULE TUEUSE DE CANCER

 

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On l’appelle « ET-D5 » et elle pourrait bien révolutionner le milieu médical. Découverte par le Dr Aurélie Juhem, cette molécule est capable d’arrêter la prolifération d’une tumeur puis de détruire spécifiquement les vaisseaux formés pour l’alimenter. Testée avec succès sur des souris, cette molécule « miracle » sera expérimentée en 2016 sur des humains.

 

Paris Match. Comment fonctionne cette molécule tueuse de cancer ?

Aurélie Juhem. Elle a une double action : elle pénètre directement dans la tumeur en arrêtant la division des cellules et donc sa croissance, et elle détruit les vaisseaux sanguins qui l’alimentent. La molécule ET-D5 est active en administration par voie orale, un point très positif au regard des chimiothérapies qui s’administrent par intraveineuse…

 

A quels types de cancers cette molécule s’attaque-t-elle ?

On ne le saura précisément qu’après avoir réalisé des tests sur des patients. Avec le Dr Andrei Popov, le P-DG de notre start-up Ecrins Therapeutics, nous sommes en mesure de dire par *rapport au mode d’action, que cette molécule pourra être active sur les cancers très vascularisés, c’est-à-dire généralement agressifs. Notre “niche thérapeutique”, ce sont les cancers du foie, du *pancréas, du rein et les sarcomes, cancers souvent diagnostiqués par une métastase, donc à un stade avancé de leur développement.

 

La médecine est-elle à un carrefour avec les nouvelles techniques dont elle dispose ?

Aujourd’hui, l’oncologie s’oriente vers de la médecine personnalisée. Avant, on parlait de la maladie par rapport à l’organe dans lequel se développait le cancer. Mais celui-ci est causé par des mutations *génétiques, et si on analyse les mutations à l’origine de la tumeur, on se rend compte que le cancer est unique à chaque personne. On tend à réaliser un maximum d’analyses moléculaires afin d’identifier les mutations génétiques responsables de la maladie dans le but d’adapter la chimiothérapie à chaque patient.

 

Peut-on imaginer un monde où le cancer se soignera comme une angine ?

J’espère. Avec les progrès, les techniques, les analyses moléculaires, j’ai envie de vous dire : pourquoi pas ? Peut-être dans trente, *cinquante ans. Oui, je peux l’imaginer…

 

 

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Le cancer n’aime pas l’huile d’olive vierge extra…

L’oléocanthal, qui donne son goût poivré à l’huile d’olive vierge, présenterait la capacité de tuer certaines cellules cancéreuses. Une étude, réalisée aux Etats-Unis par trois scientifiques, vient de le démontrer. Après avoir appliqué de l’oléocanthal sur des cellules cancéreuses, les scientifiques ont découvert qu’elles mettaient entre trente minutes et une heure à se détruire alors que la mort programmée d’une cellule prend d’ordinaire entre seize et vingt-quatre heures.

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Pour le diabète de type 1, ces cellules une fois implantées elles auront un cycle de vie normal? Prolifération, renouvellement, apoptose??

 

félicitations vous n'avez plus de diabète, mais un cancer :mdr:

 

plus sérieusement, tout ce qui vient du singe (mort?) me fait penser au scandale des hormones......

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Un enfant australien se dote d’un pancréas bio-artificiel, une première mondiale

 

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Un enfant australien âgé de quatre ans est la première personne au monde à être doté d'un pancréas bio-artificiel, une technique prometteuse qui permettra d'améliorer la vie de quelque 25 millions de diabétiques à travers le monde, selon les chercheurs.

Chez les diabétiques de type 1, les cellules du pancréas sont progressivement détruites, et ne parviennent plus à produire de l'insuline, une hormone qui joue un rôle crucial dans la régulation du taux de sucre dans le sang

Xavier Hames, souffrant de diabète de type 1, est le premier patient au monde à bénéficier de ce dispositif après de multiples essais cliniques.

Le dispositif est relié à son corps par plusieurs tubes injectés sous la peau et capable de régulariser le taux de sucre dans le sang, et celà en injectant l'insuline quant le taux de sucre devient élevé et en y stoppant la production quand le taux de sucre devient dangereusement bas.

Xavier se trouvait constamment à risque d'hypoglycémie ce qui mettait sa vie en danger.

Tim Jones, professeur à l'hôpital Princess Margaret, a déclaré que le dispositif rendrait beaucoup plus facile la vie des parents, en particulier pendant la nuit, quand le risque d'hypoglycémie est plus élevé.

« La plupart des parents doivent vérifier deux ou trois fois pendant la nuit le taux de glucose, or ce dispositif automatisé devrait les rassurer », a-t-il dit.

Cette technologie n'est pas limitée aux enfants mais pourrait être utilisée également par les adultes de tous âges, précise le professeur.

La pompe dure environ 4 ans avant d'être remplacée.

La mère de Xavier, Naomi, assure que ce dispositif aura un impact significatif sur la vie de son fils. "Il lui permet d'avoir plus de liberté pour manger," dit-elle.

Après cinq ans d'essais cliniques par des spécialistes à l'hôpital "Perth's Princess Margaret" ainsi à travers d'autres hôpitaux en Australie, l'appareil est maintenant disponible à un coût de $ 10,000.

 

les femmes ne blaguent absolument pas : elles sont au premier plan et le père.....oust derrière :mdr::mdr::mdr:

 

chéri on fait la photo avec maman et tati....ouiiiiiii

jean-michel....pousse-toi :mdr:

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Salut George

 

Médecine: découverte d'un traitement pour le diabète de type 1

 

Cette découverte serait aussi importante que celle des antibiotiques pour les infections bactériennes

 

Un remède au diabète de type 1 va bientôt être mis au point : les scientifiques de l'université d'Harvard ont découvert le moyen de faire d'énormes quantités de cellules productrices d'insuline, selon Harvard Gazette.

 

Une équipe de chercheurs de l'Université de Harvard dirigée par Doug Melton a, pour la première fois, réussi à fabriquer des millions de cellules bêta nécessaires à la transplantation.

 

Cela pourrait signifier la fin des injections quotidiennes d'insuline pour les 400.000 personnes en Grande-Bretagne et 3 millions de personnes aux Etats-Unis.

 

Cette découverte marque l'aboutissement de 23 ans de recherche pour le professeur de Harvard Doug Melton qui a essayé de trouver un remède à la maladie lorsqu'on a diagnostiqué le diabète de type 1 à son fils Sam.

 

«Nous sommes maintenant seulement à une étape pré-clinique de la ligne d'arrivée», a déclaré le professeur Melton au Telegraph.

 

Interrogé sur la réaction de ses enfants à cette annonce, il a répondu : "Je pense que comme tous les enfants, ils ont toujours supposé que je ferai ce que j'ai dit. Il est réconfortant de savoir que nous pouvons faire quelque chose dont nous avons toujours pensé que c'était possible."

 

Les cellules bêta dérivées des cellules souches sont actuellement l'objet d'essais sur des modèles animaux, y compris les primates non humains, où elles continuent de produire de l'insuline après plusieurs mois, a déclaré le professeur Melton.

 

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui empêche le pancréas de créer de l'insuline, l'hormone qui régule le taux de glucose dans le sang.

 

Si la quantité de glucose dans le sang est trop élevé, il peut sérieusement endommager les organes du corps au fil du temps.

 

Bien que les diabétiques puissent maintenir leur niveau de glucose par l'injection d'insuline, il n'est pas toujours facile de contrôler la quantité nécessaire au métabolisme, ce qui peut entraîner des complications dévastatrices comme la cécité ou la perte de membres.

 

Environ 10 % de tous les diabètes sont de type 1, mais il est le type le plus commun chez les enfants. En effet, 29.000 jeunes souffraient de cette maladie en Grande-Bretagne.

 

L'équipe de Harvard a utilisé des cellules souches embryonnaires pour produire des cellules productrices d'insuline humaines.

 

"S'il s'avère que cette technologie évolutive est adaptée à la fois en environnement clinique et à l'usine de fabrication, son impact sur ​​le traitement du diabète sera aussi important que celui des antibiotiques sur les infections bactériennes," at-il déclaré.

 

Cette découverte est saluée par la communauté scientifique internationale.

 

3196482e-4ffa-11e4-_783308c.jpg

 

The advance is the culmination of 23 years of research by Doug Melton, pictured here with his wife Gail O'Keefe

 

Formidable!!!:)

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Salut George

 

Le travail de nuit augmente le risque de mortalité

 

C'est la conclusion d'une étude menée sur le long terme par des épidémiologistes de Harvard, qui se sont penchés sur le rythme de travail de près de 75.000 infirmières.

 

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NÉFASTES. On sait que le travail de nuit ou avec des horaires changeants ("travail posté") est déjà suspecté de jouer un rôle dans divers problèmes de santé. Notamment pour le cancer du sein, le diabète et le déclin cognitif. Et les premiers effets néfastes pour notre santé se feraient sentir au bout de six ans de travail de nuit, selon une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine. Les poumons et le système cardiovasculaire seraient les principaux touchés.

 

Un risque de mortalité accru de 11 %

 

SUIVI. Les chercheurs ont suivi depuis 1988 les rythmes de travail et l'état de santé de près de 75.000 infirmières américaines de la cohorte Nurses' Health Study. Ils n'ont pas suivi d'autres professions, réduisant ainsi le risque de biais lié à la nature du travail effectué. Ils ont également exclu de cette cohorte 10.000 femmes qui avaient déjà des maladies cardio-vasculaires ou des cancers, ce qui aurait pu fausser les résultats. Ils ont considéré que les infirmières travailler "de nuit" dès lors qu'elles travaillaient au moins 3 nuits par mois en plus de jours ou de matinées.

 

Selon leur résultats, dès six ans de travail de nuit, l’effet néfaste de ce décalage se fait sentir. Les participantes qui ont travaillé de nuit durant 6 à 15 ans étaient exposées à un risque accru de 11 % de mortalité, toutes causes confondues. Leur risque de maladie cardiovasculaire est lui accru de 19 à 23 % (et de 23 % pour celles qui ont œuvré plus de 15 ans).

 

CANCERS. Depuis 2007, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le travail de nuit comme un cancérigène probable. Or selon cette étude, le travail de nuit n'augmente pas le risque de cancer, à l'exception du cancer du poumon, qui augmente de 25 % chez les infirmières de nuit qui ont exercé pendant 15 ans ou plus.

 

J'ai essayé...au bout d'un mois, je me suis dit c'est fini la nuit, j'ai essayé le jour, ça m'a semblé...compliqué, finalement, travailler la nuit ou le jour c'est pas trop mon truc alors j'ai décidé...de me balader, ça va mieux depuis...:)

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  • 2 months later...
Guest George Bish

World’s First Open Source Smartphone Retinal Camera

 

World’s First Open Source Smartphone Retinal Camera

 

A little less than a week ago, Dr. Hong Sheng Chiong took the TEDxAuckland stage with a blow to the audience. An eye doctor born and raised in Borneo, medically trained in Ireland, and now practicing in Gisborne Hospital, New Zealand. One of the first speaker to receive a overwhelming response from the two thousand strong audience.

He concluded his speech with “Ending preventable blindness is my fight, what’s yours?” and deservedly received the first standing ovation in two years. It all started, as so many good things do, with a box full of fake eyeballs. A curious eye doctor doing a diploma in Ophthalmic Science in Dunedin, New Zealand, was using the fake eyes not as we might do, to scare our little sisters, but instead to practice performing retinal scans.

 

Once he had gotten his fill of fakes, he turned to scanning anyone who would sit still long enough: his wife, his baby, his grandmother, and even a very surprised fish. He was able, after practice, to obtain reasonably clear results but we wouldn’t be writing about him if he had stopped there. He was capturing images of the retina using his smartphone. However, the process was unreliable because it requires taking a picture of an extremely still subject through a handheld examination lens while holding a smartphone with the other hand. He then drew the design and posted it up on his social media page. Within a day, he got dozens of responses and some people were even ready to buy his device that he just drew. Not ready to give up, he began to draw out his ideas for creating a single unit adaptor that would hold both the lens and the smartphone. This way, he would have one hand free to, in his words, “secure the patient.” He quickly realized that although he understood the problem very well, he was not equipped to create its solution. He was, however, aware of 3D printing and prototyping as it has become a regular part of medical news at an ever increasing rate. He started to assemble a team that could help him bring his idea from wishful thinking to actual production. He asked Daniel Dillen, a product designer and 3D printing specialist from Vivenda, and Hanna Eastvold-Edwins, a product and mechanical engineer from The Popcorn Collective, for help. Despite the semi-miraculous reputation of 3D printing, he did not have particularly high hopes that they would be able to design something successfully.

 

He soon found that he had grossly underestimated his team’s abilities. The first fully functional prototype, printed in biodegradable PLA plastic, allowed for a 40 degree field of view of the retina. That may not mean much to the layperson, but it is comparable to that which can be obtained by a professional quality fundus camera. And to put that in perspective, a fundus machine can cost upwards of $16,000 and due to this innovation, was being replicated by a smartphone, a lens, and a handheld adaptor — all costing less than $50NZ.

 

The file for the 3D print will be uploaded and available freely to the public starting on May 8, 2015 from http://www.ophthalmicdocs-fundugs.org because of this team’s commitment to enhanced availability of high-quality eye care treatment for everyone. The design is adaptable for a wide variety of smartphones and is open source allowing for individual contributions to its continued improvement. Currently, it is only available to receive one particular lens, but that is an area in which it will most likely receive the greatest benefit from the open source model. The team is also working on other eye equipment and ultimately aims to produce all the essential eye equipment that you need in an open source and affordable method. There is also an app in the works, OphthDocs Eye App, to provide a range of vision tests, electronic medical record keeping, and image acquisition capabilities. The beta version of the app will be release on the 22nd May 2015. So keep an eye.

 

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Le docteur Sergio Canavero promet de réaliser la première transplantation de tête humaine d’ici 2016. Un patient russe s’est porté candidat. Ses confrères sont plus que sceptiques.

 

 

Révolution scientifique ou histoire sans queue ni tête ? Le Dr Sergio Canavero, neurochirurgien italien, poursuit le projet de réaliser la première greffe de tête humaine d’ici 2016. Vendredi, devant la conférence de l’American Academy of Neurological and Orthopaedic Surgeons (AANOS), aux États-Unis, il a demandé 100 millions de dollars pour parvenir à réaliser ce pari fou. Il a lancé un appel aux milliardaires américains et à Bill Gates en particulier.

 

Pourquoi faire une telle greffe ?

 

Une greffe de tête consisterait à transplanter sur le corps d’un donneur en état de mort cérébral la tête d’un receveur. Cette transplantation permettrait à des patients tétraplégiques par exemple de changer de corps pour pouvoir bouger à nouveau. Le premier volontaire pour cette greffe est un Russe de 30 ans, Valery Spiridonov, atteint de la maladie de Werdnig-Hoffmann qui se caractérise par une atrophie progressive incurable des muscles.

 

Comment ?

 

Première étape selon le Dr Sergio Canavero : refroidir la tête du décapité pour préserver son cerveau avant la jonction à son futur corps. Ensuite, et c’est selon le neurochirurgien le « secret » de sa méthode, couper avec « une lame extrêmement fine permettant de trancher les fibres nerveuses sans les émousser ». Puis connecter la tête à son nouveau corps avec du polyéthylène glycol, une substance chimique courante, et un courant électrique pour accélérer leur rattachement.

 

Ses confrères chirurgiens sont plus que sceptiques. Une tentative a été faite en 1970 sur un singe qui est mort peu après. Un savant chinois s’y essaie sur les souris, mais sans succès jusqu’à présent. Pour le Dr Marc Stevens, chirurgien orthopédiste, « il y a encore beaucoup d’obstacles avant de pouvoir faire ce type de chirurgie ».

 

« Si quelqu’un savait faire ce qu’il prétend pouvoir faire nous l’aurions déjà démontré dans des expériences animales et ces recherches auraient été publiées dans des revues scientifiques sérieuses », estime Art Caplan, bioéthicien au Centre médical Langone à New York, pour qui ce chercheur donne de faux espoirs.

 

Et après ?

 

Au-delà de l’opération elle-même, les scientifiques pointent les suites opératoires. Quel est le risque de rejet ? Comment le patient va respirer dans l’attente que le nerf phrénique, qui permet de respirer, repousse (il faut au moins six mois, selon le Pr Laurent Lantieri interviewé dans Le Figaro ) ?

 

Sans parler des questions éthiques : après l’opération, le patient sera-t-il toujours lui-même ou un peu un autre ? La conscience suivra-t-elle dans le nouveau corps ? Pour Sergio Canavero, « le cerveau n’est qu’un filtre » et « la conscience est *générée ailleurs » selon ses propos dans Paris Match en février : Des transferts de souvenirs ont été observés à l’occasion d’une greffe de cœur ! »

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