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Etre soignant ...


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depuis le mois de septembre, je remplis ce rôle auprès de ma maman qui souffre d'une longue et pénible maladie comme il est d'usage de dire...

 

j'en parle aujourd'hui, sur les conseils d'une psy que j'ai fini par consulter...

 

oui une psy, moi qui ne voulais jamais entendre parler de ça ...

 

jamais je n'aurais pensé que c'était aussi dur, aussi enfermant...

 

d'abord on vit en huis clos... mes seules ouvertures sont l'internet et les visites des médecins...

 

les journées sont longues, angoissantes, oppressantes...

toutes sortes d'idées passent fugacement par l' esprit comme par exemple l'envie intense que ça s'arrête

 

on ne contrôle rien, aucun programme ne peut être suivi

 

par exemple, tu prépares tout pour faire la toilette mais le malade, non, aujourd'hui, ne veut pas de toilette...

tu prépares les gouttes, le malade boit, vomit... tu recommences...2, 3 fois...

 

la soupe est trop liquide, tu refais, elle n'est pas assez liquide... finalement le malade ne veut rien

 

etc...

 

suis-je en train de me plaindre ? non, juste en train de décrire mon quotidien

je passe les détails plus hard...

 

je pense à ces personnes dont c'est le métier... ces gens plutôt mal payés comme les aide-soignants... hommage à eux , quelle abnégation ils ont...

 

je ne les verrai plus jamais de la même façon

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constamment le sentiment de mal faire car l'état se dégrade ...c'est tellement culpabilisant

on abandonne aussi les autres membres de la famille car on n'a plus de ressources à leur consacrer

puis on s'abandonne soi-même... complètement

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Guest Damnée
constamment le sentiment de mal faire car l'état se dégrade ...c'est tellement culpabilisant

on abandonne aussi les autres membres de la famille car on n'a plus de ressources à leur consacrer

puis on s'abandonne soi-même... complètement

 

Je suis de tout cœur avec toi Soizik, il est arrivé la même chose avec ma grand mère, que dieu ait son âme au paradis, mais elle n'est pas restée trop longtemps souffrante, à peine deux semaines, et on aurait souhaité la garder même malade :( , ceci dit tout le monde s'entraidait à s'occuper d'elle, ma petite famille, ainsi que mes tantes (ses filles), donc moins difficile, j'imagine que ce n'est guère facile que tu t'occupes toute seule d'elle, fais toi aider!

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Bon courage Soizik!

 

C'est sûr qu'il faudrait que sa fille reste auprès d'elle dans ces moments pénibles, car si en plus de la maladie, on se sent seul, ça n'aidera pas à garder le moral.

 

Les autres membres de la famille comprendront j'en suis sûre que tu sois obligée de les délaisser.

 

Profite de ces instants ( si je peux utiliser ce terme " profiter " ) avec ta maman, tu auras tout le temps de t'en remettre plus tard...je l'espère, avec l'aide de Dieu!

 

Courage!

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Bonjour Soizik

 

il faut surtout ne pas rester seule, la fatigue physique et psychologique se dissipe lorsqu'on est entouré, pas forcement par la famille une ou deux amies et tu verra que les choses te paraitrons diffèrent, il va y avoir des moments ou la maman va faire des petits sommes, c'est a ce moment que tu devrai profiter pour discuter avec les copines de fringue, de bouffe, de beau garçon(chérif) de série de télévision

 

courage, courage, tiens bon, j'espère juste qu'elle ne souffre pas, car la gestion de la douleur n'est pas facile a gérer par les proches

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dans ces moments il faut être des fois un peu maniaque psychopathe mais des fois être psychopathe et balayer des situation idéale c'est bon pour le moral. Mon père était calme serein devant les mort il ne bougeait pas. Je ne comprenais pas son état devant ces situation et sa maitrise de soit. il me confie un jour çc c'est rien devant la période du thyfus. On enterrait chaque 5 mn un mort. les gens tombaient comme des mouches.

désolé ce n'est pas ta place. la place est celle de ta maman qui était elle habitué a affronter les douleurs. si tu n'a pas fait une guerre retire toi et laisse une femme faire..

bonne chance cow boy

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Salut Soizik

 

depuis le mois de septembre, je remplis ce rôle auprès de ma maman qui souffre d'une longue et pénible maladie comme il est d'usage de dire...

 

j'en parle aujourd'hui, sur les conseils d'une psy que j'ai fini par consulter...

 

oui une psy, moi qui ne voulais jamais entendre parler de ça ...

 

jamais je n'aurais pensé que c'était aussi dur, aussi enfermant...

 

d'abord on vit en huis clos... mes seules ouvertures sont l'internet et les visites des médecins...

 

les journées sont longues, angoissantes, oppressantes...

toutes sortes d'idées passent fugacement par l' esprit comme par exemple l'envie intense que ça s'arrête

 

on ne contrôle rien, aucun programme ne peut être suivi

 

par exemple, tu prépares tout pour faire la toilette mais le malade, non, aujourd'hui, ne veut pas de toilette...

tu prépares les gouttes, le malade boit, vomit... tu recommences...2, 3 fois...

 

la soupe est trop liquide, tu refais, elle n'est pas assez liquide... finalement le malade ne veut rien

 

etc...

 

suis-je en train de me plaindre ? non, juste en train de décrire mon quotidien

je passe les détails plus hard...

 

je pense à ces personnes dont c'est le métier... ces gens plutôt mal payés comme les aide-soignants... hommage à eux , quelle abnégation ils ont...

 

je ne les verrai plus jamais de la même façon

 

Oui il faut souvent passer par certaines expériences pour en parler plus sereinement...

 

Qui y a-t-il de plus douloureux que de voir la douleur de l'autre et de ne pouvoir y remédier...

 

Rebi yéchfa, l'accompagnement d'une personne souffrante apporte, à condition de dépasser la douleur ressentie...

 

Une personne ne peut être soignante si elle "ressent" à la manière de la personne malade...

 

Bon tout ça c'est théorique mais pour l'avoir pratiqué pendant des années, je crois pouvoir en parler assez objectivement...

 

Nous sommes des personnes plus ou moins fragiles mais toutes susceptibles d'avoir besoin d'aide et de soutien...

 

C'est même dommage que les psy ne soient pas considérés comme ils le devraient...

 

Mais pour peu qu'on ait besoin d'eux, on peut apprécier l'aide qu'ils peuvent nous apporter...

 

La douleur nous enferme dans une prison, tu l'as décrit, et on perd l'ouverture vers les autres, on se replie sur soi, on ose plus se confier et notre univers rétrécit jusqu'à l'étouffement...

 

Tu as su frapper à la bonne porte et demain sera un autre jour...

 

Bon courage...:)

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j'ai une copine qui a perdu sa mère d'un cancer...on avait 20 ans....je lui ai demandé ce qu'elle ressentait....elle m'a dit : du soulagement....j'en pouvais plus de voir maman comme ca

 

je connais aussi un ami qui a perdu sa mère d'un cancer...il n'arrivait plus à aller la voir à l'hôpital

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depuis le mois de septembre, je remplis ce rôle auprès de ma maman qui souffre d'une longue et pénible maladie comme il est d'usage de dire...

 

j'en parle aujourd'hui, sur les conseils d'une psy que j'ai fini par consulter...

 

oui une psy, moi qui ne voulais jamais entendre parler de ça ...

 

jamais je n'aurais pensé que c'était aussi dur, aussi enfermant...

 

d'abord on vit en huis clos... mes seules ouvertures sont l'internet et les visites des médecins...

 

les journées sont longues, angoissantes, oppressantes...

toutes sortes d'idées passent fugacement par l' esprit comme par exemple l'envie intense que ça s'arrête

 

on ne contrôle rien, aucun programme ne peut être suivi

 

par exemple, tu prépares tout pour faire la toilette mais le malade, non, aujourd'hui, ne veut pas de toilette...

tu prépares les gouttes, le malade boit, vomit... tu recommences...2, 3 fois...

 

la soupe est trop liquide, tu refais, elle n'est pas assez liquide... finalement le malade ne veut rien

 

etc...

 

suis-je en train de me plaindre ? non, juste en train de décrire mon quotidien

je passe les détails plus hard...

 

je pense à ces personnes dont c'est le métier... ces gens plutôt mal payés comme les aide-soignants... hommage à eux , quelle abnégation ils ont...

 

je ne les verrai plus jamais de la même façon

 

C'est l'une des choses les plus terribles...á vivre et cela vous forge et vous fait découvrir une autre part de vous memes...que vous ne connaissiez pas...il faut penser Dru que ta maman....se souvient de toi....te reconnais et continue á etre mere encore....c'est trés important...ca fait une grande difference....

 

Il faut penser que tout chose que tu fais qu'elle l'accepte ou pas....lui rend la vie plus simple et la douleur plus supportable....et toi essai de changer d'air ne serait ce que par des choses simples...se maquiller...regarder des vetements....papoter avec les copines..ne serait ce que par telephone ou organiser un souper ou thé....tu pourrais le faire tard la nuit quand ta maman dort...meme si ca te fatiguera le lendemain ca te permettra de décompresser....rire c'est aussi le meilleur soin

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Bonsoir Soizik!

C'est vrai qu'on sait pas trop quoi dire dans ces moments là on se sent démuni.

Parler je pense que c'est indispensable ta psy a bien raison, et ne culpabilise pas sur les pensées qui ont pu te traverser l'esprit...c'est juste humain, ta maman souffre et tu ne supporte plus de la voir ainsi...rien de plus normal.

Ce que tu fais est bien, saches le et même si c'est épuisant aussi bien moralement que physiquement, tu n'auras rien a te reprocher tu auras tout fait pour elle.

Je sais que ça reste qu'un forum, des inconnus derrière un écran mais parfois il est plus facile de parler a de parfait inconnus qu'a ses proches...on a peur de les accabler davantage.

Bon courage je suis de tout cœur avec toi et ta maman...elle a beaucoup de chance de t'avoir, et je pense que toi aussi t'as eu la chance d'avoir une maman aimante qui mérite ça et bien plus encore.

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Voila sans doute l'ava'tage d'etre marié. Si on a une femme elle s'occupera bien de nos parents..Sinon je vous conseille de chercher une immigré algerienne et la payer pour veillez sur votre méres..chez nous c'est notre culture..ne te géne pas cherche une algerienne..

Bon courage cowboy

Avoir du cœur ça n'a pas de nationalité...et puis pourquoi attendre d'une femme qu'elle s'occupe de tes parents ma rakch rajel enta pour t'occuper d'eux.

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