L’enfance misérable des frères Kouachi

[Terbhou 10]

L’enfance misérable des frères Kouachi

 

Eloïse Lebourg (Reporterre)

 

jeudi 15 janvier 2015

 

 

 

Quelle était l’enfance de Chérif et Saïd Kouachi, les deux hommes qui ont assassiné les journalistes et les policiers à Charlie Hebdo ? Une enfance misérable, de père absent et de mère prostituée, dans un immeuble populaire du 19e arrondissement de Paris. Evelyne les a connus, elle témoigne. Un document exclusif de Reporterre

 

Elle en rêvait, de son logement social. Elle pose donc meubles, enfants, mari, dans un F4 du 156 rue d’Aubervilliers, à Paris. Avec son CAP de comptabilité, Evelyne s’en va chaque matin travailler tout près de la cité, en plein 19e arrondissement. Nous sommes dans les années 1980. La mixité sociale n’est encore qu’une théorie, un concept.

 

« Ici, nous vivions entre pauvres. Et encore, la plupart des gens, une fois passées quelques années, partaient ailleurs. Le quartier craignait vraiment. Nous avons décidé de rester pour changer notre environnement nous-mêmes, nous les locataires du 156. Nous voulions sauver notre quartier. »

 

Un enfant comme les autres

 

Alors, Evelyne crée des associations. L’une d’elles, Jeunes et locataires, voit le jour dans les années 1990. Son but est de sortir les enfants, de leur faire découvrir autre chose « que le ghetto ». Son association est une des rares à traverser le temps, elle existe pendant plus de dix ans. Elle parvient à dégoter quelques subventions, alors elle prend la main des gamins du quartier et les emmène ailleurs. Un goûter dans un parc, une sortie dans un beau quartier de Paris, et même un jour : Eurodisney.

 

On la prévient, dans la bande des enfants, l’un est particulièrement coquin, voire turbulent. Il s’appelle Chérif. Il se balade toujours avec son grand frère Saïd, plus discret. À croire que le plus petit est l’aîné. Saïd pleurniche tout le temps, et suit toujours son cadet. Evelyne surveille le cadet « comme du lait sur le feu ».

 

« J’adorais cet enfant. Il suffisait qu’on le cajole, qu’on le prenne dans les bras pour qu’il se calme. Moi, je l’ai trouvé touchant, ébahi comme tous les autres par la bande à Mickey. » Un enfant comme les autres, qui croit en la magie de Disney, et qui se calme dès qu’on l’apaise. « On les emmenait au cinéma, Chérif adorait y aller. »

 

Mère en détresse

 

Sa mère n’a pas d’argent pour payer la cantine, et elle n’est pas du genre à demander de l’aide. Evelyne qui aide tout le monde à faire ses papiers, ne l’a jamais vue dans son bureau. On ne sait rien du père, et peut-être même les enfants ont-ils des pères différents. Ils ont toujours vécu ici, nés en 1980 et 1982. Deux des cinq enfants ont déjà été placés ailleurs par les services sociaux, quand Evelyne suit Cherif et Saïd.

 

Quelques mois après la sortie à Eurodisney, Chérif rentre de l’école comme chaque midi. Accompagné comme toujours de son grand frère, il découvre ce midi-là, en plein milieu de l’appartement, sa maman morte. Morte de quoi ? Elle aurait avalé trop de médicaments. Pour beaucoup, il s’agit d’un suicide.

 

Finalement, tout le monde connaissait le quotidien de cette mère célibataire. Et les langues des habitants du quartier finissent par se délier. Elle ne parvenait plus à subvenir aux besoins de ses cinq enfants, elle avait fini par faire le trottoir pour arrondir les fins de mois. Elle serait morte, selon la gardienne qui était la seule qui lui parlait, enceinte d’un sixième enfant.

 

Les enfants sont orphelins, Saïd a douze ans, Chérif a dix ans. Ils quitteront le 156, pour passer leur adolescence, en Corrèze, dans un établissement de la Fondation Claude Pompidou

 

"On aurait dû aider cette maman"

 

Evelyne l’a reconnu sur sa télé mercredi 7 janvier. « J’ai appelé mon gendre, qui lui aussi a grandi dans le quartier. Il m’a bien confirmé. J’ai pleuré. Je me suis dit que je suis responsable. J’aurais dû aider cette maman. On n’aurait jamais dû emmener les enfants à Eurodisney, avec cet argent-là, on aurait dû aider cette maman. Chérif avait une dizaine d’années, pas plus. Finalement, à n’avoir rien vu, nous avons tué cette mère et avons été incapables de sauver ses enfants. »

 

Evelyne est inconsolable devant sa télévision. « Chérif était un enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’a jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles. Personne n’était là pour le remettre dans le droit chemin. »

 

"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste ?

 

Evelyne tient pour responsable la politique de la Ville. « Le but était de parquer là les pauvres. Et personne ne s’en occupait. Les assistantes sociales démissionnaient une à une. Elles avaient trop de boulot par chez nous, elles préféraient se faire muter ailleurs. Alors chaque mois, on avait une nouvelle personne qui reprenait notre dossier, et au final, on n’avançait pas. »

 

Evelyne en veut aussi beaucoup au manque d’encadrement des enfants. « Il n’était pas rare que l’on voit des enfants de cinq-six ans traîner devant l’immeuble à minuit. Chérif lui, était comme abandonné. Je me souviens d’un jour durant lequel nous organisions un goûter. Nous n’avions pas de local, alors nous allions dans les caves. Je suis remontée chercher des gobelets, et là, j’ai vu un gardien demander à Chérif, qui était tout maigrelet, de se mettre à genoux pour demander pardon, parce qu’il avait fait une bêtise. Comme il n’avait pas de papa, et une maman absente, il était un peu le souffre-douleur. Enfin, je ne voudrais pas que vous pensiez que je le défends. Mais je veux dire, s’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu un terroriste ? »

 

Elle raconte aussi, pour expliquer le contexte de désarroi, l’histoire d’un autre jeune, habitué de la brigade des mineurs, qu’elle faisait dormir chez elle, parce qu’il était battu par sa maman. Un jour, il fugue, les premières nuits, il dort sur le toit. Evelyne finit par le ramasser, lui faire passer une nuit dans le lit de son fils. Le matin, elle le dépose à la police. C’est un habitué, quatre fois qu’il vient. La première fois, à cause d’une brûlure au troisième degré causé par un fer à repasser. Evelyne se met en colère : « Combien de fois devrai-je vous l’amener avant que vous le retiriez de sa mère ? »

 

Mais le policier veut d’abord savoir comment l’enfant a vécu pendant ces huit jours d’errance. Il comprend tout, quand l’enfant parle d’un monsieur. « Les enfants étaient tellement laissés à l’abandon que le 156 était devenu un repère de pédophiles. Ils passaient le soir, les gamins étaient livrés à eux-mêmes sur le parking. Les parents ne les cherchaient pas… »

 

"Nous étions entourés de violence"

 

Evelyne en a marre : « Nous avions quatre centres sociaux dont La maison des copains de La Villette, Action fraternelle, ou encore Espace 19, mais les éducateurs, salariés, n’étaient pas plus âgés que les délinquants et leur donnaient rendez-vous dans les cafés à fumer des clopes et boire des verres. Moi, j’appliquais la méthode bénévole de la ’maman’ et je n’ai jamais eu de problème avec ces jeunes. Sont-ils totalement responsables de ce qu’ils deviennent ? Délinquants, drogués, et pour les frères Kouachi, ces monstres incompréhensibles ? »

 

Marise (prénom modifié) se pose la même question. À l’époque, elle aussi habite le quartier. Militante, elle multiplie les associations pour venir en aide aux quartiers difficiles. « J’ai vécu de bons moments. Mais avant les années 90, et la prise de conscience que la mixité sociale était indispensable, nous ne parlions pas de ça lors de nos réunions politiques. (NDLR : Marise a d’abord été militante au PC, puis au PS). La société délaisse les pauvres, les met en colère, les rend violents, puis parfois haineux. »

 

« Les seuls qui acceptaient de vivre au 156 étaient les sans-abris. Nous étions entourés de violence. » Evelyne renchérit. « Je me souviens de ces gamins dont le père était toujours saoûl, et s’endormait avant que les enfants ne rentrent de l’école. Il fermait à clef, les enfants dormaient dans les escaliers. Nous faisions des signalements, mais même les professeurs ne disaient rien… C’est une société entière qu’il faut condamner d’avoir laissé grandir des enfants dans une telle misère. »

 

"Terreau fertile"

 

Evelyne, chrétienne qui pense qu’il faut savoir rire de tout, savait que doucement l’islam gagnait dans le quartier. « Je voyais de plus en plus de femmes porter le voile, puis avoir des propos de moins en moins laïcs. » Marise acquiesce : « Au début, dans les années 90, un des pratiquants de la mosquée de la rue de Tanger faisait partie du Conseil de Quartier. On l’aimait beaucoup, il était très laïc, très ouvert. Nous faisions nos réunions dans la mosquée. Je trouvais cela formidable. Puis notre ami, un jour nous a dit qu’il quittait la mosquée, qu’il ne se retrouvait plus dans les paroles de l’imam. Dès lors, la porte de la mosquée nous est restée à jamais fermée, et nous voyions le changement dans le comportement. Les salafistes ont petit à petit pris possession des lieux, jusqu’à l’arrestation de la cellule des Buttes Chaumont. »

 

Marise pense que l’intégrisme ne peut prendre racine que sur ce genre de terreau fertile où la précarité et l’abandon ont pris la place normalement nécessaire de l’intégration. « Mais je suis optimiste, depuis l’avènement de la mixité sociale, les choses vont mieux. Je reste persuadée que la mixité était la bonne solution. En revanche, ces enfants nés dans le triple abandon, d’une société, parfois de racines, et encore pire d’éducation, n’ont pas pu apprendre les limites, pas pu s’intégrer… Et ils ont trouvé refuge dans la délinquance, la violence, la prison, et parfois dans l’intégrisme religieux. Il reste cependant de nombreuses structures à créer pour prévenir, intégrer, encadrer. Tenez, pour l’intégration, moi j’aime beaucoup animer l’atelier tricot au Centre Social Riquet mais je dis aux femmes d’arrêter de parler une langue entre elles que je ne comprends pas, j’ai l’impression qu’elles parlent de moi. Ça les fait rire. Mais finalement, parler le même langage quand on est ensemble, c’est plus simple non ? »

 

Pour Marise, « nous sommes responsables de ne pas avoir offert une jeunesse équilibrée à ces mômes, en n’ayant jamais vu la souffrance de leur mère, leur désarroi d’orphelins… Mais ce n’est pas une excuse pour tuer les autres et ne pas avoir le recul face à l’absurdité du fanatisme… »

 

Evelyne, elle, qui a pris sa retraite et vit maintenant dans la région Centre, concède : « Je ne devrais pas le dire, vous allez me prendre pour une folle, mais quelque part, moi ces gamins-là, je les plains… »

 

L?enfance misérable des frères Kouachi - Reporterre

[alcharq 10]

Même s'ils avaient subit la pire des enfances, je n'aurais aucune compati on pour ces rats.

Combien de personnes passent par les services de la DASS, le viol, la maltraitance, sans devenir des terroristes assassins ?

[Terbhou 10]

Est-il besoin de le préciser que ça ne justifie pas leur acte? il se trouve que ça explique leur manque d'empathie pour moi en tout cas

[alcharq 10]

Est-il besoin de le préciser que ça ne justifie pas leur acte? il se trouve que ça explique leur manque d'empathie pour moi en tout cas

 

Je ne sais pas. Des personnes qui ont souffert le martyre, la guerre, les pires horreurs deviennent de vrais amours. Ceux qui connaissent la souffrance sont censé avoir un grand cœur et attacher de la valeur à l'amour.

[Terbhou 10]

Je ne sais pas. Des personnes qui ont souffert le martyre, la guerre, les pires horreurs deviennent de vrais amours. Ceux qui connaissent la souffrance sont censé avoir un grand cœur et attacher de la valeur à l'amour.

 

"censés avoir un grand coeur"? c'est pas des mathématiques!! Il se trouve que les êtres humains ne sont pas tous faits de la même pâte comme dirait ma grand-mère, et oui il y en a qui ont une revanche à prendre sur la vie et qui estiment n'avoir rien à perdre parce qu'ils n'ont rien eu

[alcharq 10]

"censés avoir un grand coeur"? c'est pas des mathématiques!! Il se trouve que les êtres humains ne sont pas tous faits de la même pâte comme dirait ma grand-mère, et oui il y en a qui ont une revanche à prendre sur la vie et qui estiment n'avoir rien à perdre parce qu'ils n'ont rien eu

 

Justement, si on fonctionne dans cette logique "on n'a rien à perdre" je te laisse imaginer ce que pourraient faire les familles endeuillées par les attentats...

 

Je ne sais pas quel message a voulu faire passer Plenel par là. Mais en tous cas, leur souffrances passées n'expliquent en rien l'assassinat de toute une rédaction de journal.

 

(Je dis Plenel parce que j'ai lu un papier de lui à ce sujet mais apparemment il n'en est pas l'auteur)

[Terbhou 10]

Justement, si on fonctionne dans cette logique "on n'a rien à perdre" je te laisse imaginer ce que pourraient faire les familles endeuillées par les attentats...

 

Je ne sais pas quel message a voulu faire passer Plenel par là. Mais en tous cas, leur souffrances passées n'expliquent en rien l'assassinat de toute une rédaction de journal.

 

(Je dis Plenel parce que j'ai lu un papier de lui à ce sujet mais apparemment il n'en est pas l'auteur)

 

Moi je crois à la thèse de personnes fragilisées par une vie de m.... qui les a rendus perméables à l'endoctrinement pro de gourous qui ont su les recruter sur la base justement de leur profil

 

Je ne dis pas que toutes les personnes défavorisées par la vie réagissent pareil, il se trouve que certaines le font

[Terbhou 10]

J"ai vu brièvement une émission où Plenel présentait son livre sans m'y attarder, mais apparemment il n'était pas d'accord avec les caricatures du prophète

[Terbhou 10]

Toutes les personnes n'ont pas non plus la même sensibilité et ne vivent pas la même chose.

Ces deux frères me touchent et me font de la peine..

 

C'est ce que j'essaye d'expliquer à alcharq

 

Moi aussi leur histoire me touche, et il paraît que l'histoire de Hayat Boumedien est semblable

[belkarem 228]

quand je lis cet histoire des freres kouachi ....cela me rappelle dickens

 

c'est l'extreme fragilité ....dans le sens realisation de soi ...qui a permis a beghal et benyettou et a l'autre plus ou moins lettré en islam qui a permit l'emprise sur l'esprit des kouachi ...

 

le plus gros probleme qu'aura a affronte et affronte deja c'est le milieu carceral comme lieu ou l'apprentissage de la radicalisation se fait ...

quel lieu plus approprié ...par le fait de son hors monde ...que de servir a enseigner qu'il y a un autre monde ..permettant d'anihiler le monde réel celui du dehors dans lequel on n'a jamais pu trouver sa place ..... l'apprentissage de l'ideologie religieuse ....est dans son lieu le plus fertile .....c'est la ou des precheurs ..se saisise des plus fragiles ...pour leur donner le sentiment d'une autre grandeur ....d'une autre humanité .....la lecon principal etant ..ecoute ce monde dehors ..est en train de pourir ...il t'a empoisonné la vie ....tu n'est plus rien ......pour lui ...

tu n'a plus qu'a vivre pour Allah ....et lentement doucement ....la magie opere .....le gars change ...se donne une dignité que personne ne peut contester car selon lui divine ...... ici je saute a la fin du message car il y a une fin .......... doucement et deja avec autorité ...celle de celui qui sait reciter quelques verset et raconter quelques hadiths et element de mythe .......

 

tu vas bientot sortir attention ce monde que tu va bientot rejoindre dehors ...essayera encor de te b aiser ...ne t'avise surtout pas a vouloir l'aimer et a croire ce qu'il te raconte ...tiens je te donne une adresse de freres avec qui tu pourras t'entendre ..et resister aux tentation du dehors ....mais retiens surtout cela ..ce monde est ton ennemi c'est celui des kouffars ...qui n'ont jamais aimés les gens comme nous ! et il te faudra toi aussi apprendre comment leur faire du mal en attendant qu'on le detruise ! les freres s'occuperont de toi .....

[belkarem 228]

je conseille ...la lecture d'un livre

TERRORISTES

 

Les sept piliers de la déraison

 

par le juge Trevidic ...qui dresse le portrait de 7 parcours djihadistes ....

 

ce que l'on peut dire c'est que tous les victime de la misere ne deviennent pas terroristes ...et qu'aussi une vie social réussie ..une bonne education n'imunise pas contre la chute dans l'aventure terroriste.

[Terbhou 10]

je conseille ...la lecture d'un livre

TERRORISTES

 

Les sept piliers de la déraison

 

par le juge Trevidic ...qui dresse le portrait de 7 parcours djihadistes ....

 

ce que l'on peut dire c'est que tous les victime de la misere ne deviennent pas terroristes ...et qu'aussi une vie social réussie ..une bonne education n'imunise pas contre la chute dans l'aventure terroriste.

 

Par contre une chose est sûre: basculer dans ça est révélateur que quelque chose cloche dans la vie de la personne qu'elle soit issue d'un milieu favorisé ou pas car c'est clair qu'on peut être riche et issu d'une bonne famille et ne trouver aucun intérêt à sa vie

[belkarem 228]

Par contre une chose est sûre: basculer dans ça est révélateur que quelque chose cloche dans la vie de la personne qu'elle soit issue d'un milieu favorisé ou pas car c'est clair qu'on peut être riche et issu d'une bonne famille et ne trouver aucun intérêt à sa vie

 

oh combien sont ceux qui a un moment qui dure plus ou moins longtemps ne trouve aucun interet a la vie ....je dirais presque que c'est la norme de tout un chacun ..a des degrés differents .....la plus part finissent par reprendre pied par cette alchimie de l'esprit qui conssite a se poser des bonnes question sur sa vie ... et meme a s'engager en toute conscience dans une venture collective afin de donner plus de sens a leur vie ...il existe aussi de tres rares cas ...ou la brisure est tellemnt enorme ...que la seul voie c'est d'etre pris en charge par d'autre ...comme des enfants ...Merrah nourri dans le sentiment que seul la violence peut regler les chose a par exemple voulu s'engager dans la legion ..lieu de discipline extreme ou reflechir n'est pas le premier critere ....et ou la bagarre et les armes sont ce qui distingue un homme d'un autre .Devans le refus ...il se tourne vers ....le combat djihadiste ..et deviens guerrier d'allah :

[Guest Mandragora]

C'est triste…

[Ladoz 11]

Ou comment essayer de faire "avaler" la version officielle en dérivant sur les vies privées des terroristes présumés :mdr::mdr:

[Cosner 10]

@Terbhou

il y a un topic qui a été posté par Scipio qui gratifie des elus ,et certains trouve que cette femme est formidable

 

voila du haut de son perchoir bien assise sur les fauteuils de son bureau avec les privileges que lui octroi cette republique comment elle parle de ses momes, et c'est aisni qu'elle croit pouvoir arranger la situation

 

Zohra Bitan, ancienne porte-parole de Manuels Valls et auteur de "Cette gauche qui nous désintègre", s'adresse aux "sales mômes" de France, qui se bercent de discours victimaires pour alimenter leur haine contre leur pays.

 

j'ose esperer qu'un jour s'il y a une justice , que son mari la laisse tomber et qu'elle tombe gravement malade et lorsqu'elle sera etendue dans un lit sans la force de pouvoir bouger et n'aura que les yeux pour pleurer le sort de ses enfants , là j'espere que son esprit l'emmenera dans ses souvenirs du mal etre des ses sales momes qu'elle a su insulter , et qu'elle n'a pas su sauver par la responsabilité qu'elle a bien aimé endossé juste pour les privileges de la fonction, la vie est une roue qui un jour vous mene au sommet du monde et le jour suivant vous plonge dans les caniveau de la société , nul n'est à l'abri quelque soit son titre ou son niveau, à méditer, si on sait tendre la main , il y aura toujours une main qui sortira de nul part pour vous aider, si on ne pense qu'a soi , notre egoisme aura raison de nous

 

j'ai le souvenir qui me reviens dans les années 90 dans un orphelinat ou d'ailleurs j'avais rencontré Sellal qui etais à l'epoque Wali d'oran , on s'est dit bonjour echangé quelques mots , je faisais du benevolat , on m'apportent deux momes l'ainé avait quatre ans et son petit frere qu'il tenait par la main avait trois ans , arrivé à mon niveau , j'entends le grand dire a son petit frere dit Bonjour au monsieur , dit Bonjour au monsieur , j'avais la tete tournée et il croyait que je n'avais pas entendu, j'ai eu un pincement au coeur à peine 4 ans et il etais deja responsable de son petit frere , alors j'ai demandé à l'assistance sociale c'est quoi leur histoire , elle me dit la mere c'est une prostitué qui a quitté le foyer on les laissant seul, et le pere est en prison , quand les services sociaux les ont récupéré cela faisaint plus de deux semaines qu'ils etaient seul dans le studio, souadinement cela m'a rappelé cette histoires de ses frere

 

dans les années 70 j'avais lu un article d'un sociologue allemand ou apres etude il decrivait que plus de 80 % des terroristes avaient des antecedants de fraterie, ou avec un passif de sociopath

 

je crois que c'est Rousseau qui disait l'homme nait bon et c'est la société qui le corrompe ou fait de lui un monstre

 

ce qui est arrivé , je pense que nous portons quelque part collectivement la responsabilité , mais plus particulierement les politiques qui ont pouvoir et qu'ils n'ont usent que lorsque les interets electorale les acculent

[scipio 10]

j'espere que son esprit l'emmenera dans ses souvenirs du mal etre des ses sales momes qu'elle a su insulter

 

En Français, l'expression "sale mome" n'est pas une insulte,

c'est même plutôt affecteux.

 

C'est d'ailleurs le nom d'une comédie avec Bruce Willis.

 

Sale môme - film 2000 - AlloCiné

[Cosner 10]

envoyé par Scipio

En Français, l'expression "sale mome" n'est pas une insulte,

c'est même plutôt affecteux.

 

C'est d'ailleurs le nom d'une comédie avec Bruce Willis.

 

l'argument de defense est toujours present quand il faut anoblir ses causes, d'accord je te l'accorde

 

tu connais le probleme, tu sais de qui on parle, tu connais tes interlocuteurs, alors dis moi en toute objectivité et en toute honneteté , le but n'est ni de refaire l'education de Scipio , ni celle de Cosner, mais d'une frange de la société qu'on a bien ciblé et on sait comment il fonctionne

 

quand un representant de l'etat utilise sale mome, comment sera perçue ou entendu ou compris cette phrase chez ses personnes qu'elle interpelle, je connais ta reponse tu va essayer de minimiser les faits, heureusement que par le passé on a deja eu un cas concret similaire, et on a pu evaluer la raisonnance et la reponse des concerné au propos de Nicolas Sarkozy quand il a dit je vais utiliser le Karcher

 

quand tu est therapeute , soignant, educateur, politicien , responsable, tu va vers l'autre avec des mots qui tempere qui gratifie , qui apaise, tu va en ami pas en bourou

 

va dans les cités dit leur sale mome, et essaie de leur expliquer que c'est des mots gentils, c'est affectueux, et c'est une comedie de Bruce Willis, moi je te promets je t'attends dans la voiture je ne bougerai pas jusqu'a ce que tu revienne, allez tu veux qu'on fasse l'experience, car le but c'est de les convaincre a eux pas à moi , nous on est du meme bord, c'est à eux qu'il faut parler , c'est eux qu'on voudrait raisonner et ramener au droit chemin

[samane 10]

J'ai regardé ONPC hier soir. Daru MIHAILEANU a fait une belle métaphore. Il parlait de ces jeunes rejetés par le pays où ils dont nés et ignorés par le pays de leurs parents. Il disait que ces jeunes se sentaient locataires dans cette maison qu'est la France. Quand on parle d'eux c'est"les jeunes issus de l'immigration" avec comme idée que leur présence en France n'est que temporaire. Le jour où ils se sentiront propriétaires de cette maison, ils seront intéressés par les mots "république" "laïcité".

[Djânaeh 10]

J'ai regardé ONPC hier soir. Daru MIHAILEANU a fait une belle métaphore. Il parlait de ces jeunes rejetés par le pays où ils dont nés et ignorés par le pays de leurs parents. Il disait que ces jeunes se sentaient locataires dans cette maison qu'est la France. Quand on parle d'eux c'est"les jeunes issus de l'immigration" avec comme idée que leur présence en France n'est que temporaire. Le jour où ils se sentiront propriétaires de cette maison, ils seront intéressés par les mots "république" "laïcité".

 

Oui il a super bien parlé, c'est un tres bon réalisateur au passage aussi... quel cretin ce Onfray tout ce qui l'interesse c'est la defense d'Israel et il vient donner des leçons de morale avec son blabla soporiphique.

[Djânaeh 10]

Quelle triste histoire.. c'est dans ces cas là que je me demande où est la justice sur terre ..

[samane 10]

Oui il a super bien parlé, c'est un tres bon réalisateur au passage aussi... quel cretin ce Onfray tout ce qui l'interesse c'est la defense d'Israel et il vient donner des leçons de morale avec son blabla soporiphique.

 

Tu as vu comme Aymeric l'a presque amené á reconnaître qu'il était islamophobe ?

[Terbhou 10]

@Terbhou

il y a un topic qui a été posté par Scipio qui gratifie des elus ,et certains trouve que cette femme est formidable

 

voila du haut de son perchoir bien assise sur les fauteuils de son bureau avec les privileges que lui octroi cette republique comment elle parle de ses momes, et c'est aisni qu'elle croit pouvoir arranger la situation

 

Zohra Bitan, ancienne porte-parole de Manuels Valls et auteur de "Cette gauche qui nous désintègre", s'adresse aux "sales mômes" de France, qui se bercent de discours victimaires pour alimenter leur haine contre leur pays.

 

j'ose esperer qu'un jour s'il y a une justice , que son mari la laisse tomber et qu'elle tombe gravement malade et lorsqu'elle sera etendue dans un lit sans la force de pouvoir bouger et n'aura que les yeux pour pleurer le sort de ses enfants , là j'espere que son esprit l'emmenera dans ses souvenirs du mal etre des ses sales momes qu'elle a su insulter , et qu'elle n'a pas su sauver par la responsabilité qu'elle a bien aimé endossé juste pour les privileges de la fonction, la vie est une roue qui un jour vous mene au sommet du monde et le jour suivant vous plonge dans les caniveau de la société , nul n'est à l'abri quelque soit son titre ou son niveau, à méditer, si on sait tendre la main , il y aura toujours une main qui sortira de nul part pour vous aider, si on ne pense qu'a soi , notre egoisme aura raison de nous

 

j'ai le souvenir qui me reviens dans les années 90 dans un orphelinat ou d'ailleurs j'avais rencontré Sellal qui etais à l'epoque Wali d'oran , on s'est dit bonjour echangé quelques mots , je faisais du benevolat , on m'apportent deux momes l'ainé avait quatre ans et son petit frere qu'il tenait par la main avait trois ans , arrivé à mon niveau , j'entends le grand dire a son petit frere dit Bonjour au monsieur , dit Bonjour au monsieur , j'avais la tete tournée et il croyait que je n'avais pas entendu, j'ai eu un pincement au coeur à peine 4 ans et il etais deja responsable de son petit frere , alors j'ai demandé à l'assistance sociale c'est quoi leur histoire , elle me dit la mere c'est une prostitué qui a quitté le foyer on les laissant seul, et le pere est en prison , quand les services sociaux les ont récupéré cela faisaint plus de deux semaines qu'ils etaient seul dans le studio, souadinement cela m'a rappelé cette histoires de ses frere

 

dans les années 70 j'avais lu un article d'un sociologue allemand ou apres etude il decrivait que plus de 80 % des terroristes avaient des antecedants de fraterie, ou avec un passif de sociopath

 

je crois que c'est Rousseau qui disait l'homme nait bon et c'est la société qui le corrompe ou fait de lui un monstre

 

ce qui est arrivé , je pense que nous portons quelque part collectivement la responsabilité , mais plus particulierement les politiques qui ont pouvoir et qu'ils n'ont usent que lorsque les interets electorale les acculent

 

Merci Cosner pour ton témoignage poignant

 

L'histoire des "sales mômes ", j'ai juste lu un titre d'article à ce sujet dernièrement je ne savais pas de quoi il retournait exactement ne l'ayant pas lu

[Terbhou 10]

J'ai regardé ONPC hier soir. Daru MIHAILEANU a fait une belle métaphore. Il parlait de ces jeunes rejetés par le pays où ils dont nés et ignorés par le pays de leurs parents. Il disait que ces jeunes se sentaient locataires dans cette maison qu'est la France. Quand on parle d'eux c'est"les jeunes issus de l'immigration" avec comme idée que leur présence en France n'est que temporaire. Le jour où ils se sentiront propriétaires de cette maison, ils seront intéressés par les mots "république" "laïcité".

 

Je vais chercher le replay de l'émission j'ai bien envie de voir les différentes interventions

[Guest syrius]

Ça me fait penser au film "les chevaux de dieu", j'ai ouvert un topic sur le sujet :

 

http://www.forum-algerie.com/cinema-et-television/113245-films-et-reportages-qui-traitent-du-sujet-de-lintegrisme.html

 

Le parcours est quasi identique, des jeunes délaissés, sans repères, en proie à une société agressive qui trouvent refuge dans une nouvelle famille, celle ci les valorise jusqu'à l'acte final.